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19 octobre 2014 7 19 /10 /octobre /2014 22:31

Saint-Francois-dAssise-enseignant-aux-animaux.jpg

Evangélisez à tout moment,

si nécéssaire utilisez des mots.

François d’Assise 

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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 22:18

evdokimov-copie-1.jpg

 

Tout sacrement remonte à Institution eucharistique, s'y inclut. Il est sans importance de rechercher pour tout sacrement une parole explicitement institutionnelle du Seigneur. Certes, une référence scripturaire est toujours requise, mais tout sacrement remonte à la puissance du Sacrement des sacrements qu'est l'Eglise-eucharistie.

Ce n'est point le côté formel, juridique qui est opérant dans les sacrements. Si par des raisons valables, dans l'opération d'un sacrement, les conditions canoniques sont déficientes, « la grâce supplée à la faiblesse humaine », et l'intégration à l'eucharistie peut témoigner de la descente de l'Esprit et du don reçu.

C'est pourquoi dans la pratique ancienne, tout sacrement était une partie organique de la liturgie eucharistique et se parachevait dans le repas du Seigneur.

Tout sacrement est précédé par son épiclèse et relève de l'économie de l'Esprit saint : « De même: que le pain eucharistique devient, par invocation (épiclèse), le Corps du Christ, ainsi le chrême, par invocation (épiclèse) est devenu le charisme du Christ productif du Saint-Esprit, par la présence de sa divinité »

Sacrement, musthrion est une chose secrète, cachée. « Les mystères du Christ sont cachés aux profanes, même aux prophètes, car le Christ ne les a livrés qu'en paraboles »

Mystère aussi, car, si c'est Dieu qui opère, il opère par l'acte du prêtre.

« Quand le prêtre baptise, ce n'est pas lui qui baptise, mais Dieu dont l'invisible présence tient la tête du baptisé » « Dieu agit par les prêtres, même indignes, pour sauver le peuple» affirme saint Jean Chrysostome.

On comprend bien que la valeur morale du ministre est toujours recherchée, mais n'est pas requise absolument ; de même la foi de celui qui reçoit n'influe aucunement sur la validité objective du sacrement, mais ce dernier agit toujours ou pour le salut ou pour la condamnation, en fonction de la foi.

Les sacrements ne sont pas seulement des signes qui confirment les promesses divines ni les moyens pour vivifier la fol et la confiance, ils ne donnent pas seulement, mais renferment la grâce et sont des véhicules ou viatiques de l'immortalité, à la fois les instruments du salut et le salut même.

Paul Evdokimov

L'orthodoxie

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 22:49

jerusalem_celeste.jpg

Le poids de notre fragilité nous fait pencher vers les réalités d'ici-bas ; le feu de ton amour, Seigneur, nous soulève et nous porte vers les réalités d'en haut.

  Nous y montons par l'élan de notre cœur, chantant les psaumes des montées. Nous brûlons de ton feu, le feu de ta bonté ; c'est lui qui nous transporte. 

Où nous fais-tu monter ainsi ? Vers la paix de la Jérusalem céleste. « J'ai tressailli de joie quand on m'a dit : Allons à la maison du Seigneur » (Ps 121,1). Rien d'autre que le désir d'y demeurer éternellement ne nous y fera parvenir.

Tant que nous sommes dans notre corps nous cheminons vers toi. Ici-bas nous n'avons pas de cité permanente ; nous cherchons sans cesse notre demeure dans la cité à venir (He 13,14).

Que ta grâce me conduise, Seigneur, au fond de mon cœur pour y chanter ton amour, toi mon Roi et mon Dieu...

Et me souvenant de cette Jérusalem céleste, mon cœur y montera : vers Jérusalem ma vraie patrie, Jérusalem ma vraie mère (Ga 4,26).

Tu es son Roi, sa lumière, son défenseur, son protecteur, son pasteur ; tu es sa joie inaltérable ; ta bonté est la source de tous ses biens inexprimables..., toi qui es mon Dieu et ma divine miséricorde. 

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 

Méditations, ch. 18 

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