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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 23:25

Saint_Augustin_2cites.JPG

Deux amours ont bâti deux cités : l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu a fait la cité terrestre ; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi a fait la cité céleste.

L'une se glorifie en elle-même, l'autre dans le Seigneur... Chez les princes et les nations que l'une s'est soumis, la passion du pouvoir l'emporte ; dans l'autre, tous se font les serviteurs du prochain dans la charité...

Saint Augustin, La Cité de Dieu, XIV,28

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 23:46

SAINT-MALACHIE.jpg

 

[...] Aussi, pour nombre de catholiques, le Vatican, faute d'écouter les leçons du monde, est en train de devenir le Royaume de Danemark d'Hamlet. Par conséquent, si le futur pape était le dernier, après tout, Rome ne l'aurait pas volé.

 

Pourtant, si je laisse parler à la fois mon cœur et ma raison, je ne souhaite pas une telle faillite. Nous catholiques, avons fini par nous habituer à avoir un pape.

 

Je dis "fini" car la papauté n'est pas dans nos gênes. Il n'y a pas de pape dans les évangiles. Et il a fallu pas mal sur-interpréter cette histoire de clés confiées à Pierre par Jésus pour justifier la tiare papale et autres gadgets...

 

En fait, la papauté doit plus son existence à l'opportunité qu'a vu l'évêque qui était à Rome, siège de l'Empire, de pouvoir lui succéder, aux IVe et Ve siècles, qu'à la volonté expresse de Jésus, qui n'a jamais eu le moindre mot pour encourager la formation d'un clergé, qui a recommandé de ne jamais appeler personne "Père", et qui a même été conduit à la mort par les Grands Prêtres du Temple.

 

L'existence de la papauté est donc -la chose vaut d'être soulignée- une énorme concession faite aux mœurs du "monde". Et là est l'un des paradoxes actuels, à savoir que la papauté s'insurge contre les mœurs du monde... alors qu'elle est en est une émanation flagrante.

 

Pourtant, nous avons fini par nous y habituer... La papauté fait partie des meubles du logis catholique... Mais plutôt que de chercher ses fondements dans la tradition, je préfère les trouver dans nos aspirations actuelles, que nous soyons d'ailleurs catholiques ou non.

 

Car la papauté est une chance pour tous, pour le présent et pour l'avenir. Le sociologue Olivier Bobineau rappelle que:

 

"Pour diriger l'Église catholique, soit il faut être gestionnaire, soit il faut être charismatique".

 

Les deux exigences sont aujourd'hui requises, sous peine de mort. Mais autant la gestion peut être le fait de collèges composés de personnes compétentes et prises dans le milieu du monde, institution vers laquelle il conviendrait de tendre, parce que l'évidence y pousse, autant le charisme ne se partage pas.

 

L'individu pape doit offrir à tous la silhouette d'un homme de Dieu. Vivant de sa foi, transfiguré par elle, empreint de compassion, soucieux de la paix du monde et de la dignité des petits, attentif aux souffrances, celles des personnes autant que celles des collectivités.

 

La voix du pape compte, elle a du poids. Sa parole doit être une doxa, une rectitude, un repère, un étayage. Comme une source vive, elle doit déborder de foi, d'espérance et de charité.

 

C'est pour dire tout cela que nous avons besoin d'un pape. Il doit être une boussole, un fidèle entre les fidèles du Christ, une icône de la foi. Et aussi un homme heureux, car si la foi ne rend pas heureux, c'est une pathologie. Il est urgent que, sous l'effet du charisme de son occupant, le Vatican redevienne heureux, puis vertueux (les deux sont en continuité), sinon, c'en est fini de notre espérance.

 

Aussi, si la prédiction de Malachie supporte quelque interprétation, je prête l'oreille et je l'écoute.

 

Si elle sonne le glas d'une papauté "mondaine", autoritaire, vivant à côté de son humanité plutôt qu'en son milieu, et si elle annonce cette autre papauté, évangélique, résolument prophétique, débarrassée du souci de la gestion de l'Église par des collèges compétents, si elle dessine la silhouette d'un pape-nouveau, qui dise et redise l'amour de Dieu pour les hommes, fussent-ils des fripouilles, un pape dévoré de zèle pour cet amour, alors, oui, qu'il sorte des brumes au plus vite. Il sera le bienvenu.

 

Anne Soupa

http://www.huffingtonpost.fr/anne-soupa/prophetie-dernier-pape_b_2757568.html

 

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 23:05

Nicolas_Buttet.jpg

Les conseils de Nicolas Buttet pour aimer

PROPOS RECUEILLIS PAR CHARLES WRIGHT 

Ancien avocat, député à 23 ans en Suisse, Nicolas Buttet était promis à une brillante carrière. Mais son coup de foudre avec Dieu l’a orienté sur un autre chemin... Pour La Vie, il livre le sens de sa foi et ses conseils spirituels pour aimer.

Sachez que Dieu vous aime

La foi en l’amour invincible de Dieu constitue le point de départ d’un authentique chemin spirituel. Efforcez-vous d’écouter cette promesse de Dieu et d’en vivre : « J’ai écrit ton nom sur la paume de ma main : tu as du prix à mes yeux et je t’aime » (Isaïe 43, 4). Restez toujours stupéfait de cet amour, comme saint Jean qui s’exclamait : « Voyez quelle manifestation d’amour le Père nous a donnée pour que nous soyons appelés enfants de Dieu » (1 Jean 3, 1).

 

Ayez confiance

« C’est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l’Amour », disait Thérèse de Lisieux. Précisant : « La sainteté n’est pas dans telle ou telle pratique, elle consiste en une disposition du cœur qui nous rend humbles et petits entre les bras de Dieu, conscients de notre faiblesse, et confiants jusqu’à l’audace en sa bonté de Père. » Puisque vous êtes aimés de Lui, jetez-vous tels que vous êtes, avec confiance, entre les bras du Père.

Laissez-vous transformer

Vous pourrez alors expérimenter cette bouleversante rencontre entre la miséricorde de Dieu et votre misère, matière première de la grâce. Cette grâce qui nous rejoint et nous élève, comme saint Paul en a fait l’expérience, lui à qui Dieu a dit : « Ma grâce te suffit car la puissance se déploie dans la faiblesse » (2 Corinthiens 12, 9). Envisagez la prière sous cet angle : comme un langage d’amour qui fait en vous bien au-delà, infiniment au-delà de tout ce que vous pouvez demander ou espérer, et engendre la liberté intérieure.

Donnez-vous

Saint Augustin a résumé, dans une formule lumineuse, le double mouvement de l’amour qui habite le cœur de l’homme : l’amour de soi jusqu’à l’oubli de Dieu et des autres, ou l’amour de Dieu et des autres jusqu’à l’oubli de soi. Engagez-vous corps et âme dans ce dernier chemin, qui seul procure paix et joie. « La joie vient du don », disait Mère Teresa ; la joie du don accueilli ou de la vie reçue, et la joie du don offert, soit de notre vie livrée.

http://www.lavie.fr/religion/spiritualite/les-conseils-de-nicolas-buttet-pour-aimer-31-01-2013-35787_22.php

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