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Conférence du Père Molinié sur la Charité (45' d'écoute)
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Le Père M.-D. Molinié, prêtre catholique, dominicain et thomiste, né en 1918 et mort en 2002, converti après des études de philosophie pendant lesquelles il est devenu ami de Cioran, a été foudroyé par les intuitions de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.
Toute sa vie, il a été possédé par le désir d'ébaucher, à l'intention de nos contemporains, la doctrine que Jésus a loué son Père "de cacher aux sages et aux intelligents pour la révéler aux petits".
Dans ce sens, il disait : "La philosophie et la théologie sont choses trop sérieuses pour être abandonnées aux intellectuels. (...) Seul un coeur d'enfant a le droit et le devoir de se consacrer à ces disciplines".
http://pere-molinie.com/
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1 mai 2012
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Texte composé et interprété par soeur Barbara
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30 avril 2012
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La foi n’est pas l’affirmation théorique de quelque chose d’incertain, elle est l’acceptation existentielle de quelque chose qui transcende l’expérience ordinaire. La foi n’est pas une opinion mais un état. Elle est l’état d’être saisi par la puissance de l’être qui transcende tout ce qui est et à laquelle participe tout ce qui est. Celui qui est saisi par cette puissance est capable de s’affirmer parce qu’il sait qu’il est affirmé par la puissance de l’être-même. [...]
La foi qui rend possible le courage du désespoir est l’acceptation de la puissance de l’être, même dans l’étreinte du non-être. Même dans le désespoir concernant le sens, l’être s’affirme lui-même à travers nous. L’acte d’accepter l’absence de sens est en lui-même un acte plein de sens : il est un acte de foi. Nous avons vu que celui qui possède le courage d’affirmer son être en dépit du destin et de la culpabilité ne les a pas supprimés : il demeure sous leur menace et il subit leurs coups. Mais il accepte d’être accepté par la puissance de l’être-même à laquelle il participe et qui lui donne le courage d’assumer les angoisses du destin et de la culpabilité. Il en est de même de l’angoisse du doute et de l’absurde. La foi qui crée le courage de les intégrer n’a pas de contenu spécifique : c’est la foi, tout simplement, sans direction précise, absolue. Elle ne se définit pas, puisque tout ce qui se définit se dissout dans le doute et l’absurde. Néanmoins, même absolue, la foi est autre chose qu’un surgissement d’émotions subjectives ou une disposition sans fondement objectif.
Paul Tillich,
Le courage d’être
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