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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 23:25

fouad_negm.jpg

Que tu sois victorieux ou héros
tu as assassiné un bon  nombre de personnes désarmées
femmes, vieux et aussi des enfants.
Tu nous as épargné un grand danger
ce sont des gens qui disent: Dieu est amour
et l'amour est quelque chose de dangereux.

Tue Botros; tue Mina
leurs frères sont morts au Sinai (durant la guerre)
et leurs fils ont dansé dans ton mariage
et présenté leurs condélances dans les funérailles.

Tue Marie et tante Thérèse
ce sont des gens qui n'ont aucune vertu
toujours comme ça ils te sourient
et te disent: bienvenu; ton entrée est si précieuse

tue aussi ton oncle Hanna
dans n'importe quelle dispute il intervient pour nous défendre
et emballé pour réconcilier les gens
il ne pourra être admis dans n'importe quel paradis.

tue encore Sami Nagui Nagib
franchement son nom est suspect
peut-être sera-t-il l'un d'eux
ou bien aura-t-il tatoué une croix sur son bras.

non, mieux que ça, bombarde Shubra (un quartier chrétien)
le Kit Kat et la place de l'Opéra
explose une (tombe) dans chacune de ces places
que leurs voisins trouvent en lui un exemple avertissant.

nous avons un Dieu son nom est le Généreux
un jour tu sera présenté à lui
tu te mettras devant lui
et Il te demandera: cette personne qu'est-ce qu'elle t'a fait?
pour quel crime tu l'as tuée et qui et comment et pourquoi?
dis-moi donc ô héros comment tu répondras, et que diras-tu?

 

Un poème de Ahmad Fouad Negm sur le massacre d'Alexandrie

 

Ahmad Fouad Negm est l'un des plus grand poètes populaire arabe, poète égyptien très engagé, il passe quasiment presque 20 ans de prison pour ses critiques contre le régime égyptien( sous différents présidents).

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 23:57

 

      Un jour que François priait dans la solitude et que, emporté par sa ferveur, il était tout absorbé en Dieu, le Christ en croix lui est apparu. A cette vue, « son âme s'est fondue » (Ct 5,6) et le souvenir de la Passion du Christ l'a percé si profondément qu'à partir de ce moment il pouvait difficilement se retenir de pleurer et de soupirer lorsqu'il venait à penser au Crucifié ; lui-même en a fait un jour l'aveu peu de temps avant sa mort. Et voilà comment il a compris que c'était à lui que s'adressait la parole de l'Évangile : « Si tu veux venir après moi, renonce à toi-même, prends ta croix et suis-moi » (Mt 16,24).

      Il s'est abandonné dès lors à l'esprit de pauvreté, au goût de l'humilité et aux élans d'une piété profonde. Alors que jadis non seulement la compagnie, mais la vue d'un lépreux, même de loin, le secouait d'horreur, il se mettait dorénavant, avec une parfaite insouciance pour lui-même, à leur rendre tous les services possibles, toujours humble et très humain, à cause du Christ crucifié qui, selon la parole du prophète, a été considéré et « méprisé comme un lépreux » (Is 53,3).

 

Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l'Église
Vie de Saint François, Legenda major, ch. 1 (trad. cf. Vorreux, Éds franciscaines 1951, p. 572)

 


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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 23:14
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