Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 février 2022 5 11 /02 /février /2022 20:31

Afin d’exercer son ministère sans constituer un poids financier, saint Paul pratiquait le métier de tisserand qu’il avait appris dans sa ville natale.

On connaît finalement peu de choses sur la jeunesse de saint Paul. Ce qui est certain, c’est qu’il connaissait le métier de tisserand qui était une spécialité de sa ville natale, Tarse. Dans les actes des apôtres, saint Luc fait allusion aux talents de Paul. 

Il y trouva un Juif nommé Aquilas, originaire de la province du Pont, récemment arrivé d’Italie, ainsi que sa femme Priscille […] Paul entra en relation avec eux ; comme ils avaient le même métier, il demeurait chez eux et y travaillait, car ils étaient, de leur métier, fabricants de tentes. (Ac 18, 2-3)

Frederic Farrar (1831-1903), théologien anglican, précise dans une de ses œuvres sur saint Paul que Tarse était connue pour sa fabrication de tente. Les habitants filaient le poil des chèvres et le tressaient pour en faire des cordes. Puis ils transformaient celles-ci en toiles de tente ou en tissus. L’usage spécifique de ses tentes reste tout de même mystérieux. 

Paul ne pratiquait pas ce métier pour devenir riche mais pour avoir un “métier de secours”. Ainsi, s’il se retrouvait seul, il avait les moyens de travailler. Apprendre le métier de ses parents était très important dans la culture juive de l’époque. Durant ses voyages, saint Paul fabriquait des tentes pour ne pas être un fardeau pour la communauté qui l’accueillait. 

Vous savez bien, vous, ce qu’il faut faire pour nous imiter. Nous n’avons pas vécu parmi vous de façon désordonnée ; et le pain que nous avons mangé, nous ne l’avons pas reçu gratuitement. Au contraire, dans la peine et la fatigue, nuit et jour, nous avons travaillé pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous. (2Th 3, 7-8)

L’apôtre des nations accordait aussi une importance particulière au travail. C’est dans le travail que l’homme trouve la dignité et l’humilité. Et par elles, l’homme se rapproche de Dieu. Paul n’hésitait d’ailleurs pas à critiquer les paresseux. Le métier de saint Paul lui fut bien utile au cours de sa vie. Ce fut un support important pour sa mission d’évangélisation.

L'apôtre saint Paul voit dans le travail la dignité de l'homme et n'a jamais hésité, dans ses écrits, à critiquer vertement celles et ceux qui se laissent aller à la paresse.

Il est tentant de voir le travail un fardeau douloureux et pénible à porter. Un fardeau que l’on souhaite éviter à tout prix. Pourtant, ce n’est pas ainsi qu’en parle la Bible et encore moins les écrits de saint Paul. En effet, celui que l’on surnomme l’apôtre des nations explique dans ses lettres aux Thessaloniciens qu’il fait tout ce qu’il peut pour gagner son pain.

Vous savez bien, vous, ce qu’il faut faire pour nous imiter. Nous n’avons pas vécu parmi vous de façon désordonnée ; et le pain que nous avons mangé, nous ne l’avons pas reçu gratuitement. Au contraire, dans la peine et la fatigue, nuit et jour, nous avons travaillé pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous. (2Th 3, 7-8) 

Cela ne concerne pas ceux qui essayent sincèrement de trouver du travail mais sans succès, bien entendu. Ni ceux qui échouent à chaque entretien ou qui prennent leur retraite. Saint Paul s’adresse aux personnes qui n’essayent même pas de trouver du travail alors qu’elles en ont la capacité. En un mot, les paresseux.

Pour l’apôtre, le travail est loin d’être un fardeau. Au contraire, c’est un sacrifice à offrir à Dieu. Tout travail est une occasion de louer le Seigneur.

Saint Jean Paul II a aussi longuement parler de la dignité du travail dans l’encyclique Laborem Exercens. Il insiste en conclusion sur le progrès terrestre et spirituel que le travail permet.

Puisse le chrétien qui se tient à l’écoute de la parole du Dieu vivant et qui unit le travail à la prière savoir quelle place son travail tient non seulement dans le progrès terrestre, mais aussi dans le développement du Royaume de Dieu auquel nous sommes tous appelés par la puissance de l’Esprit Saint et par la parole de l’Évangile! 

Le travail est une partie importante et saine de la vie terrestre. Il s’accorde parfaitement avec les enseignements de l’Évangile.

Philip Kosloski

S'abonner au Blog Seraphim

Cliquer ICI

Partager cet article
Repost0
10 février 2022 4 10 /02 /février /2022 20:36

Une prière formulée comme une recette magique aux origines douteuses et teintée de superstition qui témoigne néanmoins d'une vieille foi populaire dans la miséricorde du Seigneur. 

Cette prière, s'il faut en croire une antique tradition, a été trouvée dans le sépulcre même de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et envoyée en l'an 802, par le Pape Léon III, à l'empereur Charlemagne quand il partit avec son armée pour combattre ses ennemis.

Elle était écrite sur parchemin en lettres d'or et longtemps elle fut conservée pieusement à l'abbaye de St Michel de France.

Peut-être l'y retrouverait-on encore.

Quiconque lit cette prière, l'entend ou la porte sur lui, ne mourra pas subitement, ne se noiera, ni se brûlera ; aucun venin ne l'empoisonnera, il ne tombera pas entre les mains de ses ennemis et il ne sera pas vaincu par eux dans les batailles.

Quand une femme se trouve dans les douleurs de l'enfantement, qu'elle lise cette prière, ou qu'elle l'entende lire, ou qu'elle la porte sur elle, elle se trouvera promptement délivrée et sera toujours tendre mère.

Dès que l'enfant sera né, posez cette prière sur son côté droit et il sera préservé de beaucoup de maux.

Celui qui porte cette prière sur lui ne sera pas atteint d'épilepsie.

Quand vous verrez tomber dans la rue une personne attaquée de ce mal, posez cette prière sur son côté droit et elle se relèvera joyeuse.

Cette prière, déposée dans une maison, préserve de la foudre.

Celui qui lira cette prière, ou se la fera lire tous les jours, sera prévenu par un signe trois jours avant sa mort.

Celui qui écrit cette prière pour lui ou pour d'autres, «Je le bénirai» dit le Seigneur.

(+ Faire le signe de Croix)

+ Dieu Tout-Puissant, qui avez subi la mort sur l'arbre patibulaire de la croix, pour expier tous mes péchés, ayez pitié de moi.

+ O Sainte Croix de Jésus-Christ, repoussez loin de moi toute arme tranchante,

+ O Sainte Croix de Jésus-Christ, préserve-moi de tout accident corporel.

+ O Sainte Croix de Jésus-Christ, détournez-moi de tout mal, faites que je puisse sauver mon âme.

+ O Sainte Croix de Jésus-Christ, éloignez de moi toute crainte de la mort et accordez-moi la vie éternelle

+ O Sainte Croix de Jésus-Christ, gardez-moi et faites que les esprits malins, tant visibles qu'invisibles, fuient devant moi, dès aujourd'hui et dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Aussi vrai que Jésus est né le jour de Noël, aussi vrai que Jésus a été circoncis, aussi vrai que Jésus a reçu les offrande des trois Rois Mages, aussi vrai que Jésus a été crucifié le Vendredi-Saint, aussi vrai que Joseph et Nicodème ont ôté Jésus de la croix et l'ont mis dans le sépulcre, aussi vrai que Jésus est ressuscité et monté au Ciel de même ; qu'il soit vrai que Jésus me préserve et me préservera de tout attentat de mes ennemis, tant visibles qu'invisibles, dès aujourd'hui, et dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

O Dieu Tout-Puissant, je me remets entre vos mains. Ainsi soit-il.

O Seigneur, par l'amertume que vous avez soufferte pour moi sur la Sainte Croix, principalement lorsque votre âme s'est séparée de son corps, ayez pitié de mon âme quand elle sera délivrée de ce monde. Ainsi soit-il. 

S'abonner au Blog Seraphim

Cliquer ICI

Partager cet article
Repost0
9 février 2022 3 09 /02 /février /2022 20:32

Ne vous imaginez pas que l’amour, pour être vrai, doit être extraordinaire.

Ce dont on a besoin, c’est de continuer à aimer.

Comment une lampe brille-t-elle, si ce n’est pas par l’apport continuel de petites gouttes d’huile ?

Qu’il n’y ait plus de gouttes d’huile, il n’y aura plus de lumière.

Mes amis, que sont ces gouttes d’huile dans nos lampes ?

Elles sont les petites choses de la vie de tous les jours : la joie, la générosité, les petites paroles de bonté, l’humilité et la patience, simplement aussi une pensée pour les autres, notre manière de faire silence, d’écouter, de regarder, de pardonner, de parler et d’agir.

Voilà les véritables gouttes d’amour qui font brûler toute une vie d’une vive flamme.

Mère Teresa

S'abonner au Blog Seraphim

Cliquer ICI

Partager cet article
Repost0