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Mon Seigneur me dit
Écoute ma voix que te mène vers l’éveil
Dans la nuit que t’entoure vois
Ma Lumière comme un phare
Qui te montre le chemin
Prends ma Main et lève-toi de cette
Couche d’ombre dans laquelle tu vis
Puise dans mon regard d’Amour
La force de sortir du puits de la nuit
Laisse ton sourire fleurir sur mon Sourire
Que ma Joie entre en toi
Laisse-moi te revêtir de ma Présence
Et te couvrir de Ma Vie Vivante
Mon Seigneur me dit
Ressens en ton intime les battements
De mon Cœur que te disent Je t’aime et
Je suis toujours là avec toi.
Lydiel le 26/10/2021
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Où commence le ciel, où finit la terre, dans un regard d’enfant ?
Noël, est-ce la fête de la dinde ou de l’incarnation ?
Des sapins multicolores ou de l’étable nue ?
Faut-il célébrer la fête par le vide ou par le cotillon ?
S’interroger ainsi, c’est de nouveau se prendre aux pièges des dualismes et des culpabilisations, alors que Noël est la fête « non duelle » par excellence : en Jésus enfant, Dieu et l’homme ne sont pas ennemis ou concurrents, ils demeurent inséparables.
Noël nous rappelle qu’il n’y a pas d’homme véritable (entier) sans ouverture à la Transcendance, qu’il n’y a pas de Dieu vivant sans incarnation qui en témoigne. Il fallait bien, pour célébrer cet instant de noces, un nouveau calendrier, l’inauguration d’un nouveau temps, un temps plus que réversible : poreux, capable de demeurer ouvert au non-temps de l’Eternel.
Où commence le ciel, où finit la terre, dans un regard d’enfants ?
Dieu n’est plus à chercher au-delà des astres. Dieu est au cœur de l’homme ;
Dieu est sur la paille…
Dieu sur la paille ? Comment en est-il arrivé là ?
Pour trouver la grande cause d’aussi grands effets, comme dans les romans, il faut chercher la femme…
« Toutes les questions spirituelles, éternelles et charnelles gravitent autour d’un point central auquel je ne cesse de penser et qui est la clé de toute ma religion : ce point, c’est Marie », disait l’inspecteur Charles Péguy.
Marie, la femme, la voici, la coupable immaculée, c’est elle qui a dit « oui », son fiat inaugure l’étreinte incertaine du Dieu « qui Est ce qu’Il Est » et de notre lourde et légère humanité…
Le fini et l’infini, le créé et l’incréé, la forme et le sans-forme ne peuvent plus être séparés.
Cela ne s’est pas passé « autrefois », l’incarnation continue… Quelque chose en nous, de bon, d’innocent, d’immaculé, continue de dire « oui » à l’incompréhensible Amour…
L’homme est capable de tous les crimes, il est aussi « capable de Dieu », « capax dei », ce beau vieux nom donné à Adam.
A Noël, nous pouvons nous souvenir de cela, faire mémoire de cette terre-nuit, ouverte au germe des lumières, faire mémoire de toi, Marie, avec tes yeux noirs, avec ton sang qui a toutes les couleurs du sang…et puis marcher à dos d’âne vers l’étable où vont tous les êtres, vers l’étable où se forge dans les étincelles du temps l’espace d’un enfant éternel.
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