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29 janvier 2020 3 29 /01 /janvier /2020 23:57

Une homélie percutante du métropolite Antoine de Souroj sur l'amour.

Nous savons que ce qu'il nous dit est la vérité mais nous ne le faisons pas. Les conséquences peuvent être terribles. Avec douceur ce père ( dont un jour la sainteté sera reconnue officiellement je pense ) nous explique ce que c'est qu'aimer comme le Christ nous aime. Et ce n'est pas facile...

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28 janvier 2020 2 28 /01 /janvier /2020 23:59
Le purgatoire
Le purgatoire
Arnaud Bevilacqua

Après la mort ? Entre le paradis et l’enfer, le purgatoire, défini par l’Église catholique comme un temps de purification, connaît depuis plus d’un siècle un effacement certain.

Quel lieu appelle-t-on le purgatoire ?

D’après le Petit Robert, il s’agit du « lieu où les âmes des justes expient leurs péchés avant d’accéder à la félicité éternelle ». Le Catéchisme de l’Église catholique ne consacre que trois paragraphes à « la purification finale ou purgatoire » dans l’article 12 sur la vie éternelle, au sein de la deuxième section consacrée à la profession de la foi chrétienne. Il n’évoque pas un lieu mais bien un état ou une attente.

« Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel », est-il écrit au § 1030.

« L’Église appelle purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés », est-il précisé dans le paragraphe suivant pour éviter toute confusion avec l’enfer.

Cette doctrine n’est pas reconnue par les protestants – ni par les orthodoxes qui, eux, pratiquent la prière pour les défunts.

Quand l’idée du purgatoire est-elle née ?

« L’Église a formulé la doctrine de la foi relative au purgatoire surtout aux conciles de Florence (1439) et de Trente (1545-1563) », indique le Catéchisme. Mais si sa définition doctrinale est relativement récente, elle s’appuie sur la tradition du peuple juif, en particulier sur la pratique de la prière pour les défunts, évoquée notamment dans le deuxième Livre des Martyrs d’Israël (2 M 12, 46).

« La prière pour les morts suppose qu’il y ait un temps intermédiaire, de l’ordre de la purification », assure le père Jean-Marc Bot, prêtre du diocèse de Versailles, auteur de plusieurs ouvrages sur les fins dernières (1).

De même, dans les premiers temps de l’histoire du christianisme, la prière pour les morts se pratique sans que le mot « purgatoire » soit explicitement utilisé.

Dans un ouvrage de référence, l’historien Jacques Le Goff situe « La Naissance du purgatoire » – titre de l’un de ses livres – à la fin du XIIe siècle. Un événement qui bouscule considérablement la « géographie de l’au-delà » et bouleverse les systèmes de pensée.

Progressivement, en même temps que la doctrine s’affine, le purgatoire se « spatialise ». « On lesitue souvent sous terre comme une sorte de quasi-enfer, indique le père Jean-Marc Bot. Les représentations sont impressionnantes, angoissantes. Mais un écrivain génial, Dante, dans La Divine Comédie, opère une révolution de l’imaginaire du purgatoire, qui est comme la montagne de l’âme. Elle doit monter jusqu’au sommet pour décoller vers le paradis céleste. »

Comment définir l’expérience du purgatoire ?

Loin de toutes représentations spectaculaires ou imagées, parfois portées par la piété populaire, le magistère reste concis. Certains mystiques ont livré une version moins théorique comme sainte Catherine de Gênes.

Recevant une connaissance particulière de cette expérience, elle l’a décrit, dans son Traité sur le purgatoire paru en 1551, comme « un feu non extérieur mais intérieur » sur le chemin de la pleine communion avec Dieu. L’idée se développe d’un lieu, car il est toujours difficile de se représenter une idée en dehors de l’espace-temps, où les âmes vivraient dans un état paradoxal entre souffrance et joie.

« Le regard du Christ, le battement de son cœur nous guérissent grâce à une transformation assurément douloureuse, comme ”par le feu” », écrivait Benoît XVI dans son encyclique Spe salvi (§ 47), parue en novembre 2007. Cependant, c’est une heureuse souffrance, dans laquelle le saint pouvoir de son amour nous pénètre comme une flamme, nous permettant à la fin d’être totalement nous-mêmes et par là totalement de Dieu. »

Qui connaîtra cette expérience ?

Sans présumer des mystères de la vie après la mort, le purgatoire semble, comme le rappelle le pape émérite, devoir être l’étape obligée pour le plus grand nombre. « Je perçois le purgatoire comme le chef-d’œuvre de la miséricorde de Dieu, une grande espérance », témoigne le père Jean-Marc Bot.

C’est le salon de beauté du Saint-Esprit. Je le définis aussi comme une expérience mystique de purification passive car tout est clos et c’est Dieu qui agit pour ce qui reste à accomplir. » Cette purification s’impose par la vertigineuse distance entre l’homme et le Royaume des cieux dont parle Jésus, entre le pécheur et le divin.« Le purgatoire ne doit pas être associé à la peur d’un châtiment mais au juste sens de la disproportion entre Dieu et nous », insiste le père Jean-Marc Bot.

Comment expliquer l’effacement du purgatoire ?

La doctrine du purgatoire connaît depuis au moins un siècle un effacement des consciences et des représentations, même chez les catholiques pratiquants. « Le purgatoire est confronté à une éclipse certaine », reconnaît le père Jean-Marc Bot. Une quasi-disparation racontée dans un livre intitulé Le Crépuscule du purgatoire (Armand Colin, 2005) par l’historien Guillaume Cuchet. Ce dernier lie l’effacement du purgatoire avec la Grande Guerre et ses millions de victimes, pour qui le purgatoire semblait une nouvelle souffrance inutile.

« Les fins dernières, même parmi les catholiques, ont été largement évacuées, poursuit le père Jean-Marc Bot, qui se fait fort de remettre paradis, enfer et purgatoire au goût du jour. Concernant le purgatoire en particulier, il n’existe pas de référence biblique facile à utiliser pour l’expliquer. Il s’agit davantage d’une déduction et d’une compréhension des textes. »

Son effacement aurait tendance, selon lui, à faire « bon marché de la grâce » et à « résumer le christianisme à une morale moyenne et horizontale », faisant fi de l’enjeu du premier commandement : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence. » Or, « le salut n’est pas joué d’avance », assure-t-il, rappelant aussi que les âmes du purgatoire ont besoin de la prière des vivants. Dans un livre d’entretiens paru en 1985, le cardinal Joseph Ratzinger assurait même : « Si le purgatoire n’existait pas, il faudrait l’inventer. »

(1) Le Purgatoire. Traverser le feu d’amour, Éditions de l’Emmanuel, 142 p., 9,90 €.

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