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13 octobre 2018 6 13 /10 /octobre /2018 22:58

O mon Dieu, comme c’est dur d’avoir tort...
Et de l’accepter bonnement, sans se chercher d’excuses.

Sans chercher à fuir ce fardeau de l’acte posé.
Sans chercher à le faire porter par deux ou trois autres.
Ou par la Société, le Hasard, ou la malchance.
Sans chercher dix raisons valables, dix explications filandreuses pour prouver aux autres — et surtout, pour se prouver à soi-même — que ce sont les choses qui ont tort, et que le monde est mal fait.
Qu’il est dur d’accepter d’avoir tort...
Sans rager parce que je m’enferre dans ma plaidoirie pour moi-même, avec des arguments qui ne tiennent pas debout.
Sans vouloir à tout prix être infaillible, impeccable, et quoi encore ?
...

Seigneur, pour que je sache accepter la morsure bienfaisante du Vrai, délivre-moi de moi-même

Lucien Jerphagnon

Prières pour les jours intenables

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12 octobre 2018 5 12 /10 /octobre /2018 22:55
Le miracle de l'homme à la jambe coupée connu sous le nom de miracle de Calenda

Dans l'histoire des miracles chrétiens celui-ci est unique car il n'a pas besoin de médecins pour dire qu'une guérison est miraculeuse "dans l'état actuel des connaissances scientifiques". Un homme avait été amputé d'une jambe et plus de deux après un matin il la retrouve comme si elle lui avait été regreffée! La véracité du fait a été attesté dans les minutes du procès qui fit témoigner tous ceux qui avaient vu l'état de l'homme avant et après le miracle.

Résumé

« En 1637, un employé agricole, Miguel Juan Pellicer (1617-1647), né à Calanda dans une famille de sept enfants,  tombe d'un attelage, à Castellon de la Plana.

Une roue lui brise la jambe droite, écrasant « le tibia en son milieu » (article 7 du Procès, cité par Deroo, 1977, 24). Il est admis à l'hôpital de Valencia le 3 août 1637 puis transféré à l'hôpital royal de Saragosse au début d'octobre.

Réduit à la mendicité, il essaye différents remèdes pour guérir, en vain. A la fin d'octobre, il est amputé « quatre doigts au-dessus du genou ».

Il quitte l'hôpital au printemps 1638 et retourne vivre à Calanda, parmi les siens. 

Le 29 mars 1640, il s'endort dans la chambre de ses parents. Peu après, son père découvre que deux pieds dépassent de la couverture : sa jambe amputée est revenue !

Un procès canonique débute le 5 juin 1640. Le 22 avril 1641, la municipalité de Calanda choisit Notre-Dame du Pilar comme patronne.

Le 27 avril suivant, Mgr Apaolaza, archevêque de Saragosse, déclare : « Nous disons, prononçons et déclarons que Miguel Juan Pellicer (...) a récupéré miraculeusement la jambe droite qui auparavant avait été amputée ; cette restitution n'est pas l’ oeuvre de la nature, mais a été opérée d'une manière admirable et miraculeuse et doit être enregistrée comme un miracle »...

D'après le Dictionnaire des Apparitions 
Du P. Laurentin, Fayard 2007

Le miracle de l'homme à la jambe coupée connu sous le nom de miracle de Calenda

Récit du miracle

Le 29 mars 1640, contrairement à ses habitudes, Miguel-Juan Pellicer ne quitta pas Calanda. Comme en témoignèrent ses parents et d’autres personnes, il se munit ce jour-là d’une houe, d’un couffin, et se rendit avec son âne jusqu’à l’aire où s’amoncelait du fumier, qu’il fallait ramener dans la cour de la maison.

Avec l’aide d’une de ses jeunes sœurs, âgée de dix à onze ans, il transporta neuf charges sur le dos du bourricot (Article 19 du procès).

Le même jour, des troupes de passage dans la région devaient bivouaquer à Calanda. C’étaient des cavaliers qui se virent attribuer des billets de logement par les soins du notaire royal, Lazario Macario Gomez.

L’un des soldats fut dirigé sur la maison des Pellicer qui lui donnèrent la petite chambre où dormait habituellement leur fils Miguel-Juan.

A ce soldat, comme à d’autres, ainsi qu’il le faisait souvent avec des voisins, le garçon fit voir et toucher sa jambe coupée.

Il revenait, harassé du travail qu’il avait accompli avec sa petite sœur et, sans doute n’était-il qu’à moitié satisfait de constater que son lit serait occupé la nuit suivante par le militaire que devaient loger ses parents (Article 20 du procès).

S’étant donc allégé de sa jambe de bois, il commença à prendre part à la veillée de ce 29 mars 1640, avec ses parents et d’autres familiers de la maison, parmi lesquels le jeune Bartolomé Ximeno et un ménage voisin, Miguel Barrachina et sa femme Ursula Means.

Vers les dix heures, très fatigué et souffrant plus que d’habitude, Miguel-Juan quitta la compagnie et, aidé par sa mère, s’installa tant bien que mal sur une couchette sommaire que l’on avait aménagée dans la chambre de ses parents.

Allongé sur sa paillasse de fortune, il n’avait, en guise de couverture, qu’un manteau, trop court pour l’envelopper de la tête aux pieds.

Après avoir prié, en invoquant selon son habitude Notre-Dame del Pilar, il ne tarda pas à sombrer dans le sommeil.

Ses parents et leurs voisins, ainsi que le soldat qui s’était joint à eux, ne prolongèrent guère la veillée et bientôt Miguel Barrachina et Ursula Means rentrèrent chez eux (Article 21 du procès).

Aussitôt, Maria Blasco s’en fut vers sa chambre et, jetant en passant un regard vers le coin où reposait son fils, laissa échapper une exclamation de stupeur : de dessous le manteau qui couvrait son fils, deux pieds dépassaient.

Selon un récit rédigé dès 1641 par un médecin allemand, Petrus Neurath, qui séjournait alors à Saragosse, la femme se serait imaginé tout de suite que la place de son fils aurait été prise par un soldat. 

Aussi appela-t-elle son mari, déjà alerté par le cri d’étonnement qui était parvenu à ses oreilles.

Les témoignages du procès ne donnent pas ce détail, mais ils montrent le père et la mère se rejoignant à l’entrée de leur chambre, la femme criant qu’elle voit deux jambes, le mari soulevant le manteau, reconnaissant son fils, dont la jambe, coupée jusqu’alors, était entière et saine, bien que, cependant, le pied eût les orteils recourbés et comme morts.

Tandis que l’un et l’autre s’extasient devant ce spectacle invraisemblable, ils remarquent que le lieu où ils se trouvent est comme imprégné d’un parfum suave qui flotte dans l’air qu’ils respirent.

Jusque-là, malgré leurs exclamations leur fils ne s’est pas éveillé.

Le père le secoue et, dès qu’il ouvre les yeux, lui fait prendre conscience qu’il possède à nouveau deux jambes. 

Miguel-Juan, émerveillé, ne sait que répondre lorsque ses parents, naïvement, lui demandent s’il sait comment cela s’est produit.

Comment le saurait-il ? Tout ce qu’il peut dire, c’est que, en se couchant, il s’était recommandé avec ferveur à Notre-Dame del Pilar.

Puis, endormi, il s’était vu en rêve dans la sainte chapelle de Saragosse, oignant, de l’huile des lampes allumées devant la Vierge, son moignon endolori.

Si nous en croyons ce que Petrus Neurath raconte, le père aurait alors répondu : «rends grâces à Dieu, mon fils, sa sainte Mère t’a rendu ta jambe».

Comment le jeune homme aurait-il pu en douter ? Pour lui, il était clair que la Vierge avait apporté et réajusté la partie de jambe qui lui avait été coupée, deux ans et cinq mois auparavant.

Et sa mère, déposant au procès, ajoutait à son récit que Miguel-Juan considérait que le prodige s’était accompli pour qu’il pût mieux servir la Madone, et, en même temps, être le soutien de ses parents (Article 22 du procès).

Pendant que tout cela se déroulait dans la chambre, le jeune Bartolomé Ximeno qui s’était attardé dans la cuisine, se demandait ce que signifiaient les cris dont les échos lui parvenaient. Il en eut l’explication tout de suite.

Les parents de Miguel-Juan l’appelèrent, en effet, et lui demandèrent d’aller quérir les voisins avec lesquels ils avaient passé la soirée.

Chez Miguel Barrachina, le garçon trouva porte close, et dut insister pour qu’on lui ouvrît, les gens s’étant couchés sitôt rentrés chez eux. Barrachina suivit son guide chez les Pellicer et fut frappé d’étonnement en entendant dire que Miguel-Juan avait retrouvé la jambe réduite, si peu de temps auparavant, à l'état de moignon.

N’en pouvant croire ses yeux, il palpa le membre restitué, tout en écoutant le jeune homme raconter les circonstances dans lesquelles les choses s’étaient passées.

Miguel Barrachina se précipita ensuite chez lui, appela sa femme, lui criant que Miguel-Juan avait deux jambes.

Ursula Means, matrone de cinquante ans, à qui, vraisemblablement, il ne fallait pas en conter, répartit qu’il était bien impossible qu’il les eût, cela n’était que plaisanterie.

Viens donc, rétorqua l’homme, passe chez les voisins, et tu verras.

Emboîtant le pas à son mari, Ursula Means remarqua tout de suite que Maria Blasco se livrait à de grandes manifestations de joie et, entrant dans le logement, dut se rendre à l’évidence (Article 23 du procès).

Devant les voisins, Miguel-Juan Pellicer, examinant sa jambe droite, fit observer qu’elle portait un certain nombre de traces de cicatrices qui la marquaient avant qu’elle ne fût coupée.

On remarquait nettement — et le texte du procès mentionne : elles se voient encore présentement — la trace de la blessure produite lorsque la jambe avait été écrasée par le chariot, à Castellon de la Plana, puis d’autres cicatrices, dans le mollet en particulier, souvenir de profondes écorchures faites lors de courses en montagne, à l’âge de l’adolescence.

A ces signes, il apparaissait que la jambe, récupérée au cours de cette nuit, était exactement la même qu’on avait coupée à l’hôpital Notre-Dame de Grâce de Saragosse (Article 24 du procès).

On devine que la présence de ces traces de cicatrices fit l’objet d’examens de la part de tous ceux qui, au procès, pouvaient donner leur avis à leur sujet.

Outre les parents qui connaissaient l’état de la jambe de leur fils avant l’amputation, deux hommes exprimèrent leur sentiment sur ce point : un paysan de Calanda, Nicolas Calvo, et surtout l’assistant en chirurgie, Juan Lorenzo Garcia qui, on s’en souvient, avait, après l’opération, enterré dans le cimetière de l’hôpital le membre coupé (Article 30 du procès).

Etait-il possible, tant de mois après cette inhumation, de tirer quelque chose d’un examen de la jambe livrée à la terre ?

... On ne sait pour quelle raison des recherches furent faites dans le cimetière de l’hôpital, à l’endroit qu’indiqua Juan Lorenzo Garcia.

Ce fut en pure perte, on ne trouva de la jambe coupée aucune trace.

Un chroniqueur de l’époque en a témoigné, l’annaliste Dr José Pellicer y Tovar, historiographe royal, qui, dans son aviso du 4 juin 1640, à la veille de l’ouverture du procès canonique, a fait état du miracle de Calanda, en soulignant que l’événement était alors de notoriété publique.

Ce fut évidemment Calanda même qui fut affecté profondément par le prodige.

Au matin du 30 mars, le vicaire Juseppe Herrero, qui avait été alerté au cours de la nuit, se rendit chez les Pellicer, entraînant à sa suite un cortège d’habitants dont la curiosité était compréhensible.

Ce cortège revint bientôt sur ses pas, conduisant vers l’église paroissiale Miguel-Juan Pellicer et ses parents, qui assistèrent à une messe d’actions de grâces pour l’insigne bienfait obtenu durant la nuit. Miguel-Juan Pellicer se confessa et communia (Article 25 du procès).

Tous ceux qui participèrent à cette manifestation paroissiale notèrent un détail qui doit être retenu, et à propos duquel les enquêteurs du procès consacrèrent un article spécial.

On avait observé que Miguel-Juan Pellicer s’était rendu à l’église de Calanda en s’aidant encore d’une béquille, parce qu’il ne pouvait pas appuyer d’une manière ferme son pied droit sur le sol.

Il a été dit plus haut qu’en regardant ce pied, le père en avait vu les orteils retournés et comme morts.

Petrus Neurath fait remarquer à ce sujet que «la très sainte Vierge, pour fixer davantage l’attention sur ce miracle, avait laissé le pied mal tourné».

Il fallut environ trois jours pour que, progressivement, une chaleur naturelle pénétrât la jambe et le pied droits.

Dès lors, les orteils recroquevillés se redressèrent, la chair prit sa teinte normale, perdant les marbrures violacées qui la couvraient, marbrures constatées par le chirurgien Juan de Rivera et signalées par lui dans sa réponse à l’enquête.

Peu à peu, le pied allait retrouver sa souplesse et le jeune homme pourrait le remuer à sa guise (Article 26 du procès).

En attendant, et bien que sa démarche demeurât hésitante, parce qu’il ne pouvait pas encore appuyer complètement sur le sol le talon de sa jambe droite, Miguel-Juan Pellicer ne tarda pas à se rendre à Saragosse, en un pèlerinage d’actions de grâces.

Ses parents l’accompagnèrent (Article 27 du procès).

En cours de route, le jeune homme était l’objet d’une intense curiosité de ceux qui réussissaient à l’approcher.

La rumeur publique avait propagé la nouvelle du prodige. Dans l'une des localités que traversèrent les pèlerins, un chirurgien, désireux de s’assurer de la réalité de ce qu’on lui avait raconté, ne se priva pas d’examiner la jambe ressuscitée, mania le pied, donna même un coup de lancette au talon, vérifiant ainsi qu’on ne colportait pas des racontars fantaisistes.

Extrait de l'homme à la jambe coupée de l'Abbé André Deroo 
 

Le miracle de l'homme à la jambe coupée connu sous le nom de miracle de Calenda

... un fait rapporté par l’Histoire : la jambe « miraculée » était plus courte de quelques centimètres que l’autre et elle l’a rejointe en taille au bout de quelques jours. Il y a une explication évidente : ayant été amputé vers ses 16 ans, le miraculé (âgé de 19 ans lors du miracle ) n’avait pas fini sa croissance.

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11 octobre 2018 4 11 /10 /octobre /2018 22:55
Humour

C'est bien une impasse !

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