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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 22:50
Contemplons-nous le vrai visage du Christ ?

Si l’homme moderne me semble spirituellement moins avancé que l’homme du Moyen-Âge sur le plan technique par contre il m’éblouit. Les prouesses technologiques s’enchaînent quotidiennement et dépassent souvent en résultat ce que nombre de romanciers de science-fiction ont imaginé.

Je me rappelle une nouvelle où des scientifiques faisaient parler les murs des habitations d’une civilisation disparue partant du principe que tout matériau garde en mémoire le film des scènes qui se déroulent devant lui.

Ce n’est plus de la fiction aujourd’hui et le monde est confronté au dévoilement progressif par la science de la mémoire imprimée des linges qui ont sans doute touché le visage ensanglanté de Jésus ou recouvert son corps au sépulcre et ont donc assisté à sa Résurrection.

Plusieurs étoffes qui nous sont parvenues prétendent selon la tradition être ces témoins de l’indicible : le linceul de Turin, le suaire d’Oviedo et le suaire de Manoppello.

Si l’on ne peut pas prouver que ces linges sont ceux qui étaient au contact du Christ ce qu’ils révèlent grâce aux avancées de la science a suffi aux trois derniers papes et aux foules qui viennent les vénérer pour les convaincre qu’ils présentent un instantané de la face et du corps du Seigneur dans sa mort et peut-être dans sa résurrection.

« L’image que présentent les linges sacrés a un rapport si profond avec les récits des Évangiles que tout homme sensible se sent touché intérieurement et profondément ému. Ces linges représentent à la fois l’image de l’amour de Dieu, tout comme celle du péché de l’homme ; l’image de notre impuissance devant la mort tout comme celle du mystère de la Résurrection du Christ qui nous en délivre. » Méditation du pape JEAN-PAUL II devant le Linceul, le 24 mai 1998

Et pourquoi s’y intéresser ? Parce que « Rechercher la face de Jésus doit être l'aspiration de nous tous qui sommes chrétiens …  Si nous persévérons dans la recherche de la face du Seigneur, au terme de notre pèlerinage terrestre, ce sera Lui, Jésus, notre joie éternelle, notre récompense et notre gloire pour toujours.  » disait le pape Benoit XVI après avoir prié devant la Sainte Face de Manoppello.

Le web regorge d’informations souvent contradictoires et peu fiables sur ces images et ce qu’en dit la science. J’ai essayé de vous aider à vous y retrouver en sélectionnant les sources qui me semblent les plus utiles pour vous permettre de vous en faire une idée.

En premier lieu il faut comprendre de quoi on parle et bien différencier le linceul, le suaire et les bandelettes qui entouraient le corps en se référant à une bonne traduction des Evangiles.

Ce document fait le point http://suaire-turin.fr/wp-content/uploads/2013/01/Cahier-42-10.pdf​

ainsi que ces deux articles 

 

En résumé on appelle linceul une sorte de drap qui servait à ensevelir les morts, notamment chez les Juifs à l'époque du Christ.

Le mort, nu, était couché sur ce drap, assez long pour être rabattu sur tout le corps. La bouche était maintenue fermée par un suaire, noué en haut de la tête.

Contemplons-nous le vrai visage du Christ ?
Contemplons-nous le vrai visage du Christ ?
Contemplons-nous le vrai visage du Christ ?

Le Linceul de Turin pose un grand défi à la science. Il est « une provocation à l’intelligence »  dit Jean-Paul II parce que personne ne peut expliquer l’origine de cette image unique. Et cette image bouleverse ceux qui la rencontrent.

En témoigne Barrie Schwortz, photographe scientifique américain, juif, et membre de l’équipe du STURP en 1978 (Shroud of Turin Research Project) : « je suis un juif qui peut dire que ma foi en Dieu a été restaurée par mon étude sur le linceul de Turin. Donc le linceul n’est pas seulement pour les chrétiens. Il est pour tout le monde. »

Contemplons-nous le vrai visage du Christ ?

Pour tout savoir sur le Linceul de Turin vous trouverez une bonne synthèse à cette page  http://www.jeansevillia.com/un-dieu-a-visage-humain/​ 

et sur ce site : 

Parmi d'autres vous pouvez vous faire une idée avec cette vidéo

et d’autres excellentes vidéos documentaires dans cette playlist avec une interview de Barry Schwortz  :

 

 

et des conférences avec le spécialiste Sébastien Cataldo sur les découvertes scientifiques sur le Linceul :

Plus précisément vous aurez ici les correspondances entre les marques sur le corps du supplicié et ce qu’en disent les Ecritures :  

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Les premières représentations  du visage du Christ dans les icônes byzantines semblent s’inspirer de l’image du linceul : longue chevelure (queue de cheval qui descend jusqu'au milieu du dos), raie transversale sur le front (en réalité une tache de sang sur le tissu), nez épaté (le nez cassé d’un individu qui a été battu), yeux globuleux (à l’époque du Christ, pour empêcher que les paupières des cadavres se relèvent, on collait des pièces de monnaie dessus), espace glabre entre la lèvre inférieure et la barbe bifide, ligne transversale sur la gorge (un pli du linceul).

Pour les scientifiques de la police américaine, 45 à 60 points de cohérence suffisent à attribuer une identité ou à dire la ressemblance de deux images. La même technique a été appliquée à un des plus beaux exemples de Christ Pantocrator : celui de l’icône du monastère de Sainte-Catherine au Mont Sinaï (VIe siècle), qui présente 250 points de cohérence avec le visage du Suaire. 

 

L'artiste Ray Downing quant à lui a essayé de reconstituer le visage du Christ  à partir d'une modélisation 3D de l'image du visage du supplicié du Suaire de Turin.

 

Contemplons-nous le vrai visage du Christ ?
Contemplons-nous le vrai visage du Christ ?

Le suaire ou voile de Manoppello est l’autre linge qui interpelle la science et les croyants.  

Contemplons-nous le vrai visage du Christ ?

Le Linceul représente un homme mort, le Voile de Manoppello, lui, représenterait un homme vivant marqué par le martyre.

Comme pour le Linceul de Turin personne ne peut expliquer actuellement comment l'image s'est imprimée sur ce voile. L'image de Manoppello est aussi tridimensionnelle et le visage semble changer d’aspect en fonction de la lumière et de la perspective.

Le motif est miraculeusement visible des deux côtés, mais il est différent de chaque côté. Vu de l’autel, celui qui pourrait être Jésus se présente en tant que vainqueur souriant de la mort.

Un diaporama fascinant de photos de l'image sous différents angles et lumières  est présenté sur cette page :   

vJ’ai aussi regroupé plusieurs vidéos décrivant le suaire de Manoppello dans cette playlist : 

et son histoire en lien avec le légendaire Mandylion d’Edesse et la Véronique (« vera icon », la vraie image) ici : 

 

Sur le linceul de Turin et le voile de Manoppello sont inscrites les plaies du visage contusionné, le front et les lèvres mouchetés de rose évoquant autant de plaies, l'enflure de la joue droite, le nez semblant cassé au niveau du cartilage, la barbe partiellement arrachée par endroits, les minuscules taches de sang dues aux épines. Le nez mesure dans les deux cas environ huit centimètres. La barbe se divise en deux petites pointes, la partie gauche est plus fournie que la droite.

La trappistine Blandina Paschalis Schlömer put, grâce à une technique de superposition, fournir la preuve que les images du Suaire de Manoppello et du Suaire de Turin étaient de la même personne.

Ultérieurement, elle appliqua cette même technique au Suaire d’Oviedo et arriva au même résultat.

 

Contemplons-nous le vrai visage du Christ ?

Le suaire d’Oviedo est une relique faite d'une toile de lin gardée dans la Cámara Santa de la cathédrale d'Oviedo en Espagne. La tradition veut que le Suaire d’Oviedo puisse être le linge qui servit, comme le veut l’usage hébraïque, à couvrir le visage de Jésus pendant son transport de la croix au sépulcre, mais qui a été enlevé avant que celui-ci ne soit recouvert par le Saint Suaire; et que, justement parce qu’il était imprégné de sang, a dû être laissé (selon les prescriptions funèbres hébraïques) dans le sépulcre. 

 

On consultera avec intérêt cet article qui fait une comparaison entre le Linceul de Turin, le suaire d'Oviedo et la tunique d'Argenteuil et qui conclut que ces trois linges ont une grande probabilité d’avoir été en contact avec le même homme et qu’il est le Jésus des Ecritures. 

 

Pour finir quelques références complémentaires :

Le premier site francophone d'information sur le linceul de Turin ou saint suaire :  

 

L’ association «  Montre Nous Ton Visage » (MNTV), consacré à la connaissance et à la contemplation du Linceul de Turin :  

 

Deux livres sur le Linceul de Turin « Et vous, qui dîtes-vous que je suis ?  »  et « Le linceul de Turin, complément d'enquête » de Sébastien Cataldo et Thibault Heimburger  

et un livre sur l’ensemble des reliques de la passion du Christ de Pierre Milliez, « Pièces à conviction du Messie d'Israël: Étude des reliques de Jésus »   avec de larges extraits en ligne :

 

 

Article de Marc-Elie paru dans la revue Le Chemin éditée par le centre spirituel Béthanie

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4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 22:34
Ecologie chrétienne

Michel Maxime Egger qui anime à Béthanie un cycle d’enseignement sur l’écologie spirituelle écrit dans la revue Christus :

 « Créée ex nihilo (2 M 7, 28), elle (la création)  est par nature soumise à la loi du temps et menacée sans cesse d’un retour au néant d’où elle a été tirée. Elle ne peut échapper à cette finitude et accéder à la gloire promise qu’en étant unie et ramenée à cet au-delà d’elle-même qui est son origine? Dieu. Pour cela, elle a besoin de l’être humain; en attendant, elle gémit dans les douleurs de l’enfantement » [1]

Le christianisme ne s’oppose pas à l’écologie bien au contraire. Et si l’on en doutait les initiatives du Patriarche orthodoxe Bartholomée en faveur de la sauvegarde de la Création et celles récentes du Pape François avec son importante encyclique sur l’écologie prouveraient le contraire.

Je voudrais ici vous donner des pistes de réflexion à approfondir grâce aux liens vers  des sites, des pages ou des émissions que j’ai trouvés pour vous.

Il faut d’abord lire l’article fondamental « Bible et écologie – Protection de l’environnement et responsabilité chrétienne » de Frédéric Baudin sur le site de la Revue réformée. http://tinyurl.com/ecologie1 J’y ai appris incidemment qu’en hébreu, les verbes « cultiver » (avad) et « garder » (shamar) ont aussi une connotation religieuse: on garde les commandements de Dieu, et le verbe cultiver – travailler – peut avoir le sens de « rendre un culte », « servir Dieu ».

A compléter avec cet article cet article du Dr Patrick Theillierhttp://tinyurl.com/ecologie3 et celui des moniales de Solan http://tinyurl.com/ecologie2

La relation des chrétiens avec le préservation de la nature est analysée dans un très bon dossier de la Croix « Les chrétiens et l’écologie » http://tinyurl.com/ecologie4

Vous vous sentez prêts maintenant à  lire les 186 pages de l’encyclique  Laudato Si’ ? Lisez quand même d’abord l’article de Dominique Greiner dans le magasine La Croix qui vous donne plusieurs clés pour la comprendre.  http://tinyurl.com/ecologie5

L’encyclique est téléchargeable en ligne bien sûr 
http://tinyurl.com/ecologie6 
mais pour quelques euros vous la lirez certainement plus confortablement  dans sa version papier.

Pour suivre l’actualité chrétienne de l’écologie il faut s’abonner et consulter en priorité le blog Eglises & écologies (E&E) un espace éditorial qui tente de suivre l'actualité des Eglises chrétiennes en lien avec les thématiques de l'écologie.
http://tinyurl.com/ecologie8

Sur le site « Arbres et plantes de la Bible » en plus de nous offrir des informations sur ces végétaux les congrégations des frères et sœurs des campagnes publient des brèves d’actualité écologique chrétienne. http://tinyurl.com/ecologie15

De son côté le site « CHRÉTIENS UNIS POUR LA TERRE » est incontournable pour connaître les initiatives catholiques en matière d’écologie http://tinyurl.com/ecologie9

Pour ne pas sombrer dans une écologie chrétienne béate lisez aussi les articles que des chrétiens vivants de la vie du Christ et par là-même indignés publient sur ce site un peu décalé http://tinyurl.com/ecologie10

Si vous êtes plutôt « auditif » alors écoutez ces émissions sur le sujet :

Les chrétiens et l’écologie sur RCF 

http://tinyurl.com/ecologie11a ou http://tinyurl.com/ecologie11b mais pas seulement des chrétiens mais tous les citoyens de la terre ayant la conscience d’être partie prenante de la création comme le bouddhiste Trinh Xuan Thuan 
http://tinyurl.com/ecologie12 ou http://tinyurl.com/ecologie12a et aussi Jean-Marie-Pelt 

https://www.franceinter.fr/personnes/jean-marie-pelt ( et écouter l'AUDIO1 & AUDIOet Pierre Rabhi

 https://www.franceinter.fr/personnes/pierre-rabhi​ ( et écouter l'AUDIO )

Soyez-en convaincus l’urgence écologique est avant tout spirituelle, porté par la gratitude et la reconnaissance car la nature est un don du Créateur. http://tinyurl.com/ecologie16

[1] « Le respect de la Création », Christus n° 234 hors-série, mai 2012, p. 112.

Article publié dans la revue Le Chemin de Béthanie

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6 août 2016 6 06 /08 /août /2016 22:02
Le WEB et la peinture d'icône

A l’occasion d’un récent stage d’icône à Béthanie avec Sr Elisabeth, ancienne élève du grand iconographe russe Leonid Ouspensky je me disais que rien ne pouvait remplacer la transmission d’un art ou d’une technique directement du maître à l’élève. La pratique guidée qui s’adapte à la personne et à ses capacités propres est incontournable pour réaliser une icône qui ne soit pas un « monstre » comme nous le dit souvent Sr Elisabeth.

Le plus important est cet apprentissage du regard qui nous fait comprendre la structure interne et véridique de l’image sacrée en nous montrant ce qui est de l’ordre de l’illusion et du subjectif. Essayez de copier à main levée une icône sur un calque et ensuite comparez avec le modèle et vous verrez à quel degré notre vision des choses peut être fausse.

Et ce qui est faux dans notre regard est par voie de conséquence faux dans notre âme. Ecrire une icône, une vraie icône, pas forcément parfaite mais une icône vivante qui révèle l’invisible et l’amour de Dieu pour nous est un véritable exercice d’humilité et de découverte de soi.

Néanmoins il ne faut pas rejeter à priori les aides que nous pouvons trouver dans les livres et surtout sur le Web. Les vidéos en ligne par exemple ne remplacent pas la pratique auprès d’un professeur iconographe mais sont un complément utile pour approfondir visuellement et se remémorer certains enseignements.

Pour une première approche de la peinture d’icône l’iconographe et aussi fresquiste renommé Michael Greschny nous montre dans un extrait d’un DVD la réalisation d’une icône de A à Z ( http://nq.st/greschny )

Je vous recommande ensuite une série de petites vidéos de Jacques Bihin professeur à l'association Icônes contemporaines à Louvain-la-Neuve et que j’ai rassemblées dans une playlist youtube ( http://nq.st/tutoicon1 ). Il vous est montré de façon très pédagogique quelques techniques comme le report du dessin sur la planche, les traits au pinceau, la flaque, le glacis etc.

Vous tirerez aussi quelque profit de ces autres playlists pour peindre l’archange Raphael ( http://nq.st/angeraphael ), le Christ sur la Croix (http://nq.st/christcroix ), l’archange Gabriel (http://nq.st/gabriel ) et de celle-ci ( http://nq.st/icontech ) où j’ai regroupé des vidéos en anglais ou en espagnol présentant des techniques spécifiques. Il n’est pas vraiment besoin de comprendre la langue des commentaires car les images sont très explicites.

Il existe une multitude de sites et de pages sur les icônes. Je vous en ai sélectionné quelques-uns qui vous initieront à cet art. D’abord la page incontournable de Wikipedia sur l’histoire de l’icône (http://nq.st/iconehistoire ), une introduction à l’icône de Michel Quenot (http://nq.st/quenot ), la théologie de l’icône par Olivier Clément ( http://nq.st/oclement ), l’art et l’histoire des icônes en Russie (http://nq.st/iconerusse ), d’excellentes pages sur la technique de l’icône (http://nq.st/iconetechno ), une page sur la dangerosité des pigments naturels (http://nq.st/dangerpigment ), le site de Dauvet l’unique fabricant français de feuilles d’or (http://www.dauvet.com ) et les sites de nos amis iconographes : Agnès Glichitch (http://www.peintre-icones.eu ), Elisabeth Lamour (http://nq.st/lamour ) et Alain Chenal ( http://iconesalain.free.fr ).

Et si vous voulez vous lancer dans l’aventure de l’icône inscrivez-vous aux sessions de Sr Elisabeth. Vous ne ferez pas une icône en trois jours mais vous entrerez dans une voie de transformation spirituelle qui ne finit jamais (http://nq.st/elisabeth ).

Marc-Elie

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