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18 décembre 2024 3 18 /12 /décembre /2024 20:30
Maternité

La maternité est une forme particulière de la kénose féminine. La mère se donne à son enfant, meurt partiellement pour lui, suit l’amour de Dieu qui s’abaisse, répète en un certain sens la parole de saint Jean Baptiste : « Il faut qu’il croisse et que je diminue » (Jn 3, 30).

 

Le sacrifice de la mère comporte l’épée dont parle Siméon. Dans ce sacrifice, chaque mère se penche sur Jésus crucifié. Le culte de la Vierge-Mère exprime la vocation de toute femme, son charisme de protection et de secours.

 

Extrait du livre « Sacrement de l’amour » : Le mystère conjugal à la lumière de la tradition orthodoxe, P. Evdokimov. DDB, 1980

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17 décembre 2024 2 17 /12 /décembre /2024 21:56
 The young man who scented rosemary

One day, in a town in the Peloponnese, I met a Christian man of about 32 years of age who was spreading the scent of rosemary. I was even more astonished when he began to tell me about Jesus' prayer, realizing that the ineffable fragrance of the Holy Spirit was coming out of his mouth.

He had learned to recite the rosary and the Jesus Prayer some years earlier on the Holy Mountain [Athos], and since then he had been reciting it day and night. Prayer fulfilled his natural need for sleep.

And so, little by little, Jesus' prayer became spiritual in his heart.

He rejoiced in the greatness of this prayer, without being able to explain how it was said inside himself. It was happening in his heart with such gentleness, and he wasn't saying it consciously, either with his mouth or with his inner speech. This is the greatness of spiritual prayer, especially that which is called the prayer of the spirit.

One day, in such a state, he was so transformed by God's grace that he said: "I forgot myself. It was as if I lost myself, and suddenly I felt that my soul was in the open arms of my spiritual confessor, who was praying before a luminous heavenly throne with an abundance of light and Grace from God.

After a moment, this heavenly light completely covered my spiritual confessor and made him shine so brightly that I felt as if I had closed my soul's eyes. How did I see? I don't know. My soul, which was closely linked to him, heard him praying to the Lord Jesus Christ for me.

I didn't dare lift my eyes from my soul, but I felt this flood of light invade me, fill me with bliss, joy, peace, amazement, exultation. After a while, I came to my senses.

I felt that I was not walking on earth and Jesus' prayer was repeated in me many times. My Lord Jesus, My Lord Jesus, My Lord Jesus...

For three or four days, I didn't eat, I didn't drink water and I didn't sleep. I revelled in an indescribable heavenly joy.

My tears flowed like a torrent and were very sweet".

Here ends the divine experience of this Christian living among us in our time, such a rare human being in this crazy age we live in.

He tasted the honey of divine delights, coming from the pronunciation of the sweet and powerful Name of Jesus Christ.

He devoted himself entirely to this spiritual work, saying the prayer first with his lips, then in a low voice, then with his inner voice, regardless of the duties he had at work, in society and at home. In his mind, in his thoughts, in his memories, in his feelings reigned only this thirst for the Name of Jesus Christ. A thirst that became love and was transformed into divine love for Christ.

A relentless hunger and thirst for God's Love, with all his heart and mind, with all his power. Our Lord Jesus Christ assures us that those who hunger and thirst for God's righteousness will not only be satisfied, but will also be happy thanks to this fullness of God's Love. And the fullness of Love, as we can see, led this young man to the garden of the Mother of God.

 

Priest Stephenos Anagnostopoulos

 

French version Claude Lopez-Ginisty

based on

The Athonite Testimony

 

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17 décembre 2024 2 17 /12 /décembre /2024 21:27
Le jeune homme qui répandait un parfum de romarin

Dans une ville du Péloponnèse, j'ai rencontré un jour un chrétien d'environ 32 ans qui répandait une odeur de romarin. Mon étonnement fut encore plus grand lorsqu'il commença à me parler de la prière de Jésus, réalisant que de sa bouche sortait l'ineffable parfum de l'Esprit Saint.

Il avait appris la récitation du chapelet et la prière de Jésus quelques années auparavant à la Sainte Montagne [Athos] et depuis lors, il ne cessait de la réciter, jour et nuit. La prière comblait le besoin naturel de sommeil.

Ainsi, peu à peu, la prière de Jésus devint spirituelle dans son cœur.

Il se réjouissait de la grandeur de cette prière, sans pouvoir expliquer comment elle était dite à l'intérieur de lui-même. Cela se passait dans son cœur avec tant de douceur et il ne la disait pas consciemment, ni avec sa bouche, ni avec sa parole intérieure. C'est la grandeur de la prière spirituelle, surtout de celle qu'on appelle la prière de l'esprit.

Un jour, dans un tel état, il fut tellement transformé par la Grâce de Dieu qu'il dit : " Je me suis oublié. C'était comme si je me perdais et tout à coup j'ai senti que mon âme était dans les bras ouverts de mon confesseur spirituel, qui priait devant un trône céleste lumineux avec une abondance de lumière et de Grâce de Dieu.

Au bout d'un moment, cette lumière céleste a recouvert entièrement mon confesseur spirituel et l'a fait briller d'un tel éclat que j'ai eu l'impression d'avoir fermé les yeux de mon âme. Comment ai-je vu ? Je n'en sais rien. Mon âme, qui était étroitement liée à lui, l'a entendu prier pour moi le Seigneur Jésus-Christ.

Je n'ai pas osé lever les yeux de mon âme, mais j'ai senti ce flot de lumière m'envahir, me remplir de béatitude, de joie, de paix, d'étonnement, d'exultation. Après un certain temps, j'ai repris mes esprits.

J'ai senti que je ne marchais pas sur terre et la prière de Jésus s'est répétée en moi de nombreuses fois. Mon Seigneur Jésus, Mon Seigneur Jésus, Mon Seigneur Jésus...

Pendant trois ou quatre jours, je n'ai pas mangé, je n'ai pas bu d'eau et je n'ai pas dormi. Je me délectais d'une joie céleste indescriptible.

Mes larmes coulaient comme un torrent et étaient très douces ".

C'est ici que se termine l'expérience divine de ce chrétien qui vit parmi nous à notre époque, lui qui est un être humain si rare dans cette époque de folie que nous vivons.

Il a goûté au miel des délices divins, provenant de la prononciation du doux et puissant Nom de Jésus-Christ.

Il se consacrait entièrement à ce travail spirituel, disant la prière d'abord du bout des lèvres, puis à voix basse, puis avec sa parole intérieure, sans tenir compte des devoirs qu'il avait au travail, dans la société et à la maison. Dans son esprit, dans ses pensées, dans ses souvenirs, dans ses sentiments ne régnait que cette soif du Nom de Jésus-Christ. Une soif qui devint amour et qui se transforma en amour divin pour le Christ.

Une faim et une soif inlassables de l'Amour de Dieu, de tout son cœur et de tout son esprit, de tout son pouvoir. Notre Seigneur Jésus-Christ nous assure que ceux qui ont faim et soif de la justice de Dieu, non seulement ils seront rassasiés, mais ils seront aussi heureux grâce à cette plénitude d'Amour de Dieu. Et la plénitude de l'Amour, comme on peut le voir, a conduit ce jeune homme au jardin de la Mère de Dieu.

 

Prêtre Stephenos Anagnostopoulos

 

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

The Athonite Testimony

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