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30 janvier 2025 4 30 /01 /janvier /2025 20:30
Elements of Saint Brigit's life

Brigid arrived on a grassy ridge at the western end of the gorse-covered Curragh plain, with a group of other nuns, for whom she had more or less assumed the role of leader.

They built a small oak church on this ridge. The Irish word for church is "cill" and the old Irish word for oak is "daire". Put the two words together and you get Cill Dara or Kildare, after which the whole county is named.

A church is all very well, but Brigitte also needed land for it.

So she met the King of Leinster, who told her she could have as much land as the cloak on her back could cover.

It was then that Brigit spread her cloak, gave a corner to four holy virgins each and ordered them to run as far as they could in four different directions.

It turned out to be a magical cloak that stretched far across Leinster. (where she unraveled her cloak and used the resulting thread to demarcate the domain)

And so the king granted the new church of Brigit a huge estate, including the fertile meadows of Curragh, where their sheep and cattle could now graze.

St. Brigit's Cathedral was built on the exact spot where our eponymous heroine built her wooden church.

Surrounded by a high stone wall, the cathedral complex also features part of a high cross, as well as an imposing round tower built in the days when the Vikings were on the rampage.

Between 835 and 998, they attacked St. Bridget's Cathedral sixteen times.

And inside the cathedral complex are the remains of the place where an eternal fire burned in memory of "the glorious Brigit".

In the 12th century, the Cambro-Norman chronicler Giraldus Cambrensis describes how this flame was cultivated by 19 nuns.

Surrounded by a circular hedge, it was an area where only women could enter. If an "imprudent" man tried to enter, Giraldus warned that he "would not escape divine vengeance".

A medieval archer who jumped over the hedge and blew into the fire lost his head and drowned. Another intruder found that "his leg and foot immediately atrophied".

Unfortunately, such threats didn't stop the Reformation from putting out the fire when they destroyed St. Brigid's Abbey in the 1530s.

The Solas Bhríde center opened in 2015 and is shaped like a Brigitte cross. Sister Phil, co-founder of the center, believes that the saint herself is gaining more and more contemporary importance.

"Our center is about the legends of the saint and how she speaks to us today. Many of her stories speak of her concern for the earth and the land, as well as our climate. She also sought justice for the poor, which is very popular today.

"She was known as a peacemaker, a hostess and a woman of deep reflection. There's always a part of her that speaks to us.

 

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29 janvier 2025 3 29 /01 /janvier /2025 20:24
La petite voix intérieure

Marie de Hennezel, psychologue clinicienne et psychanalyste jungienne, pionnière de l’accompagnement des personnes en fin de vie, est devenue une des grandes voix de la vieillesse.

Extraits de l'interview

Vous développez vraiment l’art de bien vieillir en disant que vieillir est une chance. Est-ce qu’on peut considérer que c’est possible
sans foi, sans avoir une vision plus large de la vie que cet épisode qu’est l’existence ?

La foi est une aventure spirituelle. Un de mes livres s’appelle L’Aventure de vieillir, une aventure spirituelle au sens large. Je ne pense pas qu’on puisse bien vieillir si on n’a pas effectivement une spiritualité.

En fait, le paradoxe du vieillir, saint Paul le définit ainsi :« Tandis que notre homme extérieur s’en va en ruines, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour ».

Ne pas focaliser sur l’homme extérieur mais investir celui de l’intérieur.

Quand vous dites la foi, ce n’est pas nécessairement une foi religieuse.

Mon ex-mari Christopher a 96 ans et se définit comme un « mécréant qui prie ». Pas du tout inscrit dans une foi religieuse, il prie.

Il est relié à une confiance dans le déroulement de la vie, dans l’au-delà, sans avoir de représentation. Mais je vois qu’il est complètement dans le présent.

S’il commence à penser au futur, il dit qu’il dilate le présent. Cette aventure ne peut qu’être spirituelle.

Si des personnes essayent de rester jeunes et actives le plus longtemps possible, il y a forcément une limite.

En vieillissant se développent la lenteur, la disponibilité, le lâcher-prise, l’acceptation des choses comme elles sont et comme elles arrivent.

L’être plutôt que le faire. Les personnes en vieillissant explorent les contre-valeurs de la société.

Il ne s’agit plus de se battre, de contrôler et de maîtriser. Les personnes qui vieillissent vraiment bien me touchent, elles ne sont
pas dans la projection de l’au-delà.

C’est un au-delà qui est au-dedans. Être de plus en plus là est tout à fait spirituel. Cela conduit à la contemplation, à la dilatation du présent.

Vous faites la différence entre la spiritualité et l’aspect religieux ?

Si les gens ont une pratique religieuse nourrie, ils la continuent. J’ai eu une pratique religieuse enfant. Je l’ai abandonnée à mon adolescence et j’ai fait ma psychanalyse.

Avec la méditation, j’ai retrouvé la perception interne d’une présence.

Quand je médite, je pratique la méditation chrétienne, enseignée par
John Main puis reprise par Laurence Freeman, la même méditation que les méditations orientales sauf que le mantra que l’on récite est un mot araméen : maranatha (« Viens, Seigneur »).

Lorsque je répète ce mantra, je sens physiquement une présence arriver à l’intérieur de moi.

Ma foi n’a donc rien d’intellectuel. C’est une perception, un ressenti au niveau du cœur.

Beaucoup de gens m’ont reproché de ne jamais parler de Dieu dans mon livre La Mort intime.

Pendant les années où je travaillais auprès des mourants, je n’ai quasiment jamais parlé de Dieu.

Je lisais à l’époque Maurice Zundel qui disait : Ne parlez pas trop de Dieu, vous l’abimeriez.

Ce n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Zundel disait : Respirez Dieu. J’ai trouvé ça génial.

Être à côté de quelqu’un, lui tenir la main et respirer Dieu, ça suffit. D’ailleurs, il y avait un calme qui s’établissait.

Je m’étais aussi formée au chant contemplatif antique auprès de Iegor Reznikoff, un chant très intériorisé dans lequel on sentait les sons voyager dans le corps.

On a fait un stage dans le désert pour l’association des sidéens que j’avais créée.

Vous portez à votre cou une colombe, symbole du
Saint-Esprit ?

Je ne porte que ce bijou-là au cou. C’est en effet la colombe de l’Esprit.

Voyez-vous, dans la Trinité, c’est l’Esprit-Saint qui me touche le plus.

J’invoque rarement le Fils ou le Père. Il y a cette prière que frère Roger avait donnée d’ailleurs à François Mitterrand mais que je me
suis aussi appropriée.

C’est une prière que je dis tous les jours :

« Esprit du Dieu vivant,
tu souffles en moi une brise légère,
fraîcheur de l’âme,
pour reprendre chaque jour
le chemin de l’ombre
vers la clarté de ta présence
».

La Pentecôte est le jour où l’on célèbre la descente de l’Esprit-Saint sur l’humanité.

Vous faites une distinction entre l’esprit et l’âme ?

L’esprit est la fine pointe de l’âme, me disait Jean-Yves Leloup. La connotation âme, c’est plus affectif, c’est plus poétique et mystérieux.

Dans les poèmes, on dit mon âme soupire et pas mon esprit soupire.

Elle est peut-être plus proche du cœur, plus intime.

Le divin, c’est l’Autre avec un grand A.

C’est pour ça que j’aime le mot de présence.

C’est un peu intellectuel, on est tellement limité et peu de chose.

Se sentir relié est vraiment très intime pour chacun. C’est un peu le loupé de l’Église.

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28 janvier 2025 2 28 /01 /janvier /2025 20:30
Le Vocabulaire de l’angéologie d’après les manuscrits hébreux de la Bibliothèque nationale
Le Vocabulaire de l’angéologie d’après les manuscrits hébreux de la Bibliothèque nationale
Le Vocabulaire de l’angéologie d’après les manuscrits hébreux de la Bibliothèque nationale

Vocabulaire de l'angélologie d'après les manuscrits hébreux delà Bibliothèque nationale. Paris, impr. nationale, 1897 ; in-4° de 318 p. (Extrait des Mémoires présentés par divers savants à l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 1«série, t. X, 2e partie).

Le Vocabulaire de l’angéologie d’après les manuscrits hébreux de la Bibliothèque nationale publié à la fin du XIXème siècle a fait date chez les érudits de l’époque.

Moïse Schwab (1839-1918) s’est en effet engagé dans un énorme travail, analysant non seulement les manuscrits de la Bibliothèque Nationale mais d’autres ouvrages classiques de la tradition juive publiés à son époque.

Depuis sa parution, bien des travaux d’études juives ou kabbalistiques furent mis à notre disposition, éclairant nombre des questions posées par l’auteur qui voulait à l’époque introduire un sujet en livrant un matériau non analysé. Il fut aussi l’auteur d’une traduction intégrale du Talmud de Jérusalem et de plusieurs dictionnaires d’hébreu talmudique.

Les noms d’anges ou de démons sont classés alphabétiquement. Ils sont d’origines très diverses : Bible, Talmud, Midrash, Zohar… mais aussi tous ces noms nés des opérations des kabbalistes sur les lettres et les nombres en des temps et des lieux très différents.

Moïse Schwab ne développe pas les différentes fonctions attribuées à ces entités car elles peuvent varier selon les origines et les époques et suscitent souvent des polémiques dans les milieux traditionnels juifs. Néanmoins, il propose une transcription, un sens, qui ne saurait être exhaustif. Il faudrait pour cela explorer chaque mot à partir des lettres qui le composent, ce qui exigerait un long développement.

Le livre de Moïse Schwab a ouvert lors de sa parution une voie de recherche. Selon l’appropriation faite par les lecteurs, érudits ou non, nous pouvons aller vers des approfondissements ou des erreurs si les nombreux avertissements et questionnements de l’auteur dans sa longue introduction au lexique ne sont pas pris en compte. Ces mots qui prennent corps de la métaphysique à la superstition populaire sont souvent recouverts de plusieurs couches de sens. Il est dès lors difficile d’en retrouver l’essence surtout quand ils ont subi des altérations. En ce domaine, Moïse Schwab va jusqu’à considérer certains kabbalistes comme crédules.

En fin d’ouvrage un recueil de termes grecs ou latins repérables dans des textes gnostiques complète le vocabulaire de l’angéologie en hébreu.

Cet ouvrage a une valeur historique certaine dans les études juives ou kabbalistiques. Il doit bien entendu être reçu avec prudence et croisé avec d’autres travaux plus récents, ou plus anciens.

Ce livre est similaire à bien des égards au « Dictionnaire des anges » de G. Davidson (Davidson s'est d'ailleurs largement référé au livre de Schwab pour son propre dictionnaire), mais Schwab inclut la transcription hébraïque en plus des translittérations et des définitions des noms, et a inclus des centaines de noms qui ne se trouvent pas dans l'ouvrage de Davidson. Bien que les théories de Schwab concernant l'origine des noms obscurs soient souvent tirées par les cheveux, ce livre reste un guide de référence inestimable pour l'étudiant de la Qabale et de la magie juive.

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vocabulaire-de-langelologie-Schwab.pdf

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