Overblog Tous les blogs Top blogs Religions & Croyances
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU

Traduire le blog - Translate into your language

8 octobre 2017 7 08 /10 /octobre /2017 22:55
Corto Maltese

J'aime beaucoup la BD où le héros Corto Maltese vit des aventures ayant une dimension métaphysique.

Son auteur Hugo Pratt ne fait aucune référence à Dieu mais la dimension fantastique, magique et symbolique est présente dans la pluspart des albums.

Même si, questionné sur la dimension symbolique cachée bien réelle de son œuvre, un Hugo Pratt volontiers iconoclaste et anarchisant tenait toutefois à en minorer la portée. Jusqu’à déclarer, pour conclure, voir « un peu ça comme une affaire de rébellion contre les patrons, contre le Patron… »

L'émission qui lui a été consacrée et que vous pouvez réécouter ci-dessous est très éclairante pour comprendre cette oeuvre inclassable.

Marc-Elie

La Grande table - par : Olivia Gesbert

Le voyage continue pour Corto Maltese, le marin amateur de femmes, de tabac et de poésie, dans sa nouvelle aventure "Equatoria", Pour en parler, le scénariste Juan Diaz Canales, accompagné de Véronique Ovaldé, écrivaine, et Olivier Frébourg, écrivain et directeur des Editions des Équateurs.

Écouter

Télécharger

 
**********************************************************************************
Corto Maltese

Cinquante ans que les lecteurs de Corto Maltese naviguent avec lui sur tous les océans et accostent dans tous les ports, depuis La Ballade de la mer salée. Pour revenir sur ses aventures, et à l'occasion de la parution d'Équatoria, rencontre avec Juan Diaz Canales scénariste de ce nouvel album. Pour l'accompagner et comprendre le regard que porte le mythique marin sur le monde, deux amoureux de Corto : Véronique Ovaldé, écrivaine, qui a écrit la préface de la réédition de Sous le signe du Capricorne(Casterman), et Olivier Frébourg, écrivain de Marine et fondateur des éditions des Équateurs.

Petite fille, j'étais Corto Maltese, totalement et infiniment. Il donne envie de parcourir le monde, que l'on soit un garçon ou une fille. Véronique Ovaldé

Equatoria est le deuxième album de Corto Maltese publié depuis la mort de Hugo Pratt. Corto Maltese peut ainsi continuer à nous donner sa vision du monde, son envie de liberté, lui qui a traversé l'histoire et les continents.

Les parcours de Corto l'ont beaucoup transformé. La complexité du personnage de Corto donne la liberté de faire une interprétation en restant dans l'esprit de Hugo Pratt. Juan Diaz Canales

Dans un monde de mondialisation, la réponse de Corto Maltese est l'aventure. C'est ce qui éveille en nous rêve d'enfant et des envies de voyages. Olivier Frébourg

__________________________________
 

277163 234956736553388 1210667500 qSi vous souhaitez recevoir chaque jour un texte spirituel choisi par le diacre Marc abonnez-vous à son blog (et regardez votre dossier spam ou indésirable pour valider ensuite votre inscription envoyée par Feedburner) :

 

Enter your email address:

Delivered by FeedBurner

 

Partager cet article
Repost0
6 octobre 2017 5 06 /10 /octobre /2017 22:55
L'intranquillité
De l'angoisse de vivre à l'intranquilité évangélique

Marion Muller-Colard

 
La théologienne protestante nous invite à passer de l'angoisse à l'intranquilité de l'Evangile, celle qui nous ouvre à l'inconnu et à la grâce.
 
Dès l'enfance on fait l'expérience de l'inconfort: jeté dans la vie, l'être humain expérimente la solitude, la frustration, le manque et le besoin.
 
Un inconfort universel qui fait parti de la vie. "Il y a une violence derrière ça", admet Marion Muller-Colard.
 
Pour autant, elle n'envisage pas de fuir cette angoisse existentielle qui pousse nos contemporains vers "une quête effrénée du paradis perdu".
 
La théologienne protestante vient de publier "L'intranquillité" (éd. Bayard). Un titre qu'elle emprunte à Fernando Pessoa, auteur en 1984 du "Livre de l'intranquillité", dans lequel elle se retrouve.
 
Même si pour elle, le livre de l'intranquillité c'est surtout la Bible. Et la position intranquille, une forme de sagesse.

Écouter

 
**********************************************************************************
VERTUS DU QUESTIONNEMENT
 
"Beaucoup de drames humains proviennent de la fixation des choses." On a beau être croyant, laissera-t-on une naissance, une rencontre intime, nous bouleverser au plus profond? Enfant, Marion-Muller Colard "agaçait" les adultes les empêchant de se lover dans une assurance éloignée des grandes questions existentielles.
 
Plus tard elle a eu "la chance, dit-elle, de rencontrer d'autres intranquilles". On lui disait "tu es compliquée".
 
Installée avec son mari et ses enfants dans le Ballons des Vosges, Marion Muller-Colard a fait un choix de vie loin de l'agitation des villes mais son questionnement incessant la mène au cœur de la nature humaine.
 
DE L'ANGOISSE QUI PARALYSE À L'INTRAQUILLITÉ QUI DYNAMISE
 
Est-il possible que l'angoisse existentielle devienne une chance? Ce sur quoi on a si peu de prise, peut-il être converti en "intranquillité"? "Nous sommes héritiers du nomadisme philosophique et existentiel, il nous est interdit de poser nos bagages au même endroit." Se montrer proche du réel n'est pas se tenir au plus près d'un mouvement continuel? "La liquidité de la vie nous enjoint en permanence à nous assouplir."
 
 
BIBLIOGRAPHIE
L'intranquillité
Marion Muller-Colard
éd. Bayard (2016)

__________________________________
 

277163 234956736553388 1210667500 qSi vous souhaitez recevoir chaque jour un texte spirituel choisi par le diacre Marc abonnez-vous à son blog (et regardez votre dossier spam ou indésirable pour valider ensuite votre inscription envoyée par Feedburner) :

 

Enter your email address:

Delivered by FeedBurner

 

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2017 1 11 /09 /septembre /2017 22:53
Prière païenne

 

Écouter

Télécharger

 
**********************************************************************************

Prière païenne
Countee Porter Cullen

 

Ce n 'est pas pour moi que je fais cette prière,

Mais pour ceux de ma race,

Qui tendent, du fond des ténèbres,

Leurs  mains  noires  pour réclamer du pain et du vin.

 

Moi, mon cœur est un païen insensé,

Mes pieds ne sont jamais en repos,

Mais donne-leur des foyers pour les réchauffer

Dans des demeures  au haut d'une colline.

Moi, ma foi est en jachère,

Je ne m'incline que lorsque je vois,

Mais eux sont humbles, et ils ont foi,

Bénis leur crédulité !

Moi, je paie mes dettes en nature,

Et je ne vois point de meilleure façon,

Mais bénis ceux qui tendent l'autre joue

Par amour pour Toi, et qui prient (1) !

 

Notre Père, Dieu ; notre Frère, Christ,

- Ainsi nous enseigne-t-on  à prier ;

Cette parenté semble bien peu de chose

A ceux qui pleurent tout le jour.

Notre Père, Dieu ; notre Frère, Christ,

Ou sommes-nous des familles de bâtards

Pour qu'à nos plaintes

Tes oreilles soient sourdes

Et Tes portes verrouillées du dedans ?

 

Notre Père, Dieu ; notre frère, Christ,

Relève à nouveau ma race ;

Alors Tu retrouveras  la brebis noire que je

Suis(2)

Et mon cœur païen. Amen.

******************************************

 

1. Cf. Matthieu 5, 37.

2. Cf. Matthieu 1 8, 12-14.

 

Heritage - Poem by Countee Cullen

What is Africa to me:
Copper sun or scarlet sea,
Jungle star or jungle track,
Strong bronzed men, or regal black
Women from whose loins I sprang
When the birds of Eden sang?
One three centuries removed
From the scenes his fathers loved,
Spicy grove, cinnamon tree,
What is Africa to me?

So I lie, who all day long
Want no sound except the song
Sung by wild barbaric birds
Goading massive jungle herds,
Juggernauts of flesh that pass
Trampling tall defiant grass
Where young forest lovers lie,
Plighting troth beneath the sky.
So I lie, who always hear,
Though I cram against my ear
Both my thumbs, and keep them there,
Great drums throbbing through the air.
So I lie, whose fount of pride,
Dear distress, and joy allied,
Is my somber flesh and skin,
With the dark blood dammed within
Like great pulsing tides of wine
That, I fear, must burst the fine
Channels of the chafing net
Where they surge and foam and fret.

Africa?A book one thumbs
Listlessly, till slumber comes.
Unremembered are her bats
Circling through the night, her cats
Crouching in the river reeds,
Stalking gentle flesh that feeds
By the river brink; no more
Does the bugle-throated roar
Cry that monarch claws have leapt
From the scabbards where they slept.
Silver snakes that once a year
Doff the lovely coats you wear,
Seek no covert in your fear
Lest a mortal eye should see;
What's your nakedness to me?
Here no leprous flowers rear
Fierce corollas in the air;
Here no bodies sleek and wet,
Dripping mingled rain and sweat,
Tread the savage measures of 
Jungle boys and girls in love.
What is last year's snow to me,
Last year's anything?The tree
Budding yearly must forget
How its past arose or set­­
Bough and blossom, flower, fruit,
Even what shy bird with mute
Wonder at her travail there,
Meekly labored in its hair.
One three centuries removed
From the scenes his fathers loved,
Spicy grove, cinnamon tree,
What is Africa to me?

So I lie, who find no peace
Night or day, no slight release
From the unremittent beat
Made by cruel padded feet
Walking through my body's street.
Up and down they go, and back,
Treading out a jungle track.
So I lie, who never quite
Safely sleep from rain at night--
I can never rest at all
When the rain begins to fall;
Like a soul gone mad with pain
I must match its weird refrain;
Ever must I twist and squirm,
Writhing like a baited worm,
While its primal measures drip
Through my body, crying, "Strip!
Doff this new exuberance.
Come and dance the Lover's Dance!"
In an old remembered way
Rain works on me night and day.

Quaint, outlandish heathen gods
Black men fashion out of rods,
Clay, and brittle bits of stone,
In a likeness like their own,
My conversion came high-priced;
I belong to Jesus Christ,
Preacher of humility;
Heathen gods are naught to me.


Father, Son, and Holy Ghost,
So I make an idle boast;
Jesus of the twice-turned cheek,
Lamb of God, although I speak
With my mouth thus, in my heart
Do I play a double part.
Ever at Thy glowing altar
Must my heart grow sick and falter,
Wishing He I served were black,
Thinking then it would not lack
Precedent of pain to guide it,
Let who would or might deride it;
Surely then this flesh would know
Yours had borne a kindred woe.
Lord, I fashion dark gods, too,
Daring even to give You
Dark despairing features where,
Crowned with dark rebellious hair,
Patience wavers just so much as
Mortal grief compels, while touches
Quick and hot, of anger, rise
To smitten cheek and weary eyes.
Lord, forgive me if my need
Sometimes shapes a human creed.

All day long and all night through,
One thing only must I do:
Quench my pride and cool my blood,
Lest I perish in the flood.
Lest a hidden ember set
Timber that I thought was wet
Burning like the dryest flax,
Melting like the merest wax,
Lest the grave restore its dead.
Not yet has my heart or head
In the least way realized
They and I are civilized. 

Prière païenne
Prière païenne
__________________________________
 

277163 234956736553388 1210667500 qSi vous souhaitez recevoir chaque jour un texte spirituel choisi par le diacre Marc abonnez-vous à son blog (et regardez votre dossier spam ou indésirable pour valider ensuite votre inscription envoyée par Feedburner) :

Entrez votre adresse mail

Fourni par FeedBurner

Partager cet article
Repost0