12 février 2008
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Je sais que descend Celui qui est immobile.
Je sais que m'apparaît Celui qui demeure invisible.
Je le sais, Celui qui est séparé de toute la création
Me prend au-dedans de Lui et dans ses bras me cache,
Et, dès lors, au-delà du monde entier, je me trouve.
Mais, à mon tour, moi mortel, moi tout petit en ce monde,
Je contemple en moi-même, tout entier, le Créateur du monde.
Et je sais que je ne mourrai pas, puisque je suis au-dedans de la Vie,
Et que j'ai la Vie tout entière qui jaillit au-dedans de moi.
Il est dans mon coeur, Il demeure dans le ciel.
Ici et là, Il se montre à moi également éblouissant.
Saint Syméon le Nouveau Théologien
Hymnes, 13
cité par Mgr Kallistos Ware
dans son ouvrage Approches de Dieu dans la voie orthodoxe au Cerf
Published by Marc-Elie
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Poèmes
2 février 2008
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14:26

Dans mes bras, cette nuit, l'arrachement ultime!
Mourir est un travail affreux qui mérite salaire :
à la fin du combat descend une grande paix.
Ma chère Evy est morte, le plus vif de moi-même ;
nous ne danserons plus, corps à corps vers l'abîme -
la solitude seule m'en ouvrira la porte,
et l'espoir d'être unis dans le coeur de la nuit.
En te caressant lentement les seins et ton doux ventre,
Evelyne - Sarah, ma femme bien-aimée,
la très chère compagne de ma longue vie,
là-bas, dans l'infini, je te prendrai de nouveau
pour ma jeune épousée au tréfonds de mon être :
" Car l'amour, dit le Cantique, est fort comme la mort. "
Attends-moi dans la nuit
où tu sommeilles en paix.
Claude Vigée
le jour de la naissance au ciel de son épouse
Le poête des lumières
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Poèmes
30 décembre 2007
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Je ne sais rien de deux mondes,
Tout ce que je connais est l'Un.
Je cherche l'Un, seul,
Je ne connais que l'Un
Et je ne chante que l'Un
Jalaluddin Rumi
mystique soufi du 13ème siècle
poèmes
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