Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 avril 2021 5 16 /04 /avril /2021 19:19

Viens, lumière véritable.

Viens, vie éternelle. Viens, mystère caché.

Viens, trésor sans nom. Viens, réalité ineffable.

Viens, félicité sans fin. Viens, lumière sans couchant.

Viens, réveil de ceux qui sont couchés.

Viens, résurrection des morts.

Viens, ô Puissant, qui toujours tout fait et refais et transformes par ton seul vouloir.

Viens, toi qui toujours demeures immobile et à chaque instant tout entier te meus et viens à nous, couchés dans les enfers, ô toi au-dessus de tous les cieux.

Viens, joie éternelle.

Viens toi qu’a désiré et désire mon âme misérable.

Viens, toi le Seul, au seul, puisque, tu le vois, je suis seul.

Viens, toi qui m’as séparé de tout et fait solitaire en ce monde.

Viens, toi devenu toi-même en moi désir, qui m’as fait te désirer, toi l’absolument inaccessible.

Viens, mon souffle et ma vie. Viens, consolation de ma pauvre âme.

Viens, ma joie, ma gloire, mes délices sans fin.

Je te rends grâces d’être devenu un seul esprit avec moi, sans confusion, sans mutation, sans transformation, toi le Dieu au-dessus de tout, et d’être pour moi devenu tout en tous, nourriture inexprimable et parfaitement gratuite, vêtement éblouissant, purification qui me baignes de ces impérissables et saintes larmes que ta présence apporte à ceux que tu visites.

Je te rends grâces d’être pour moi devenu. Lumière sans couchant, soleil sans déclin ; car tu n’as pas où te cacher toi qui de ta gloire emplis l’univers ! non, jamais à personne tu ne t’es caché mais c’est nous qui toujours nous cachons de toi, en refusant d’aller à toi : pourquoi te cacherais-tu, toi qui ne te détournes pas d’un seul entre les êtres, qui n’en repousses pas un seul ?

 Viens donc, ô Maître, aujourd’hui dresse en moi ta tente ; fais ta maison et demeure continuellement, inséparablement, jusqu’au bout, en moi, ton serviteur, ô très bon, et que moi aussi, à ma sortie de ce monde et après ma sortie, je me retrouve en toi, ô très bon, et règne avec toi, Dieu qui es au-dessus de tout Oui, Maître, de même que tu t’es souvenu de moi quand j’étais dans le monde et qu’au milieu de mon ignorance, c’est toi qui m’as élu et séparé de ce monde et établi devant la face de ta gloire, de même, maintenant, garde-moi à l’intérieur, debout pour toujours, inébranlable, dans ta demeure en moi : qu’en te voyant perpétuellement, moi, le mort, je vive ; qu’en te possédant, moi, le pauvre, je sois toujours riche ; qu’en te mangeant et te buvant, en me vêtant à chaque instant de toi, j’aille de délices en délices en d’inexprimables biens : car c’est toi qui es tout bien et toute gloire et tout délice et c’est à toi qu’appartient la gloire sainte, consubstantielle et vivifiante Trinité, Toi que vénèrent, que confessent, qu’adorent et que servent dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit tous les fidèles, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.

Saint Syméon le Nouveau Théologien d’après la Catéchèse de Benoît XVI lors de son audience générale du mercredi 16 septembre 2009 :

Chers frères et sœurs !

Aujourd'hui, nous examinerons la figure d'un moine oriental, Syméon le Nouveau Théologien, dont les écrits ont exercé une remarquable influence sur la théologie et sur la spiritualité de l'Orient, en particulier en ce qui concerne l'expérience de l'union mystique avec Dieu. Syméon le Nouveau Théologien naquit en 949 à Galatai, en Paflagonie (Asie mineure), dans une famille noble de province. Encore jeune, il partit pour Constantinople pour y entreprendre des études et entrer au service de l'empereur. Mais il se sentit peu attiré par la carrière civile qui l'attendait et sous l'influence des illuminations intérieures dont il faisait l'expérience, il se mit à la recherche d'une personne qui l'orientât dans le moment de grands doutes et de perplexité qu'il était en train de vivre, et qui l'aidât à progresser sur le chemin de l'union avec Dieu. Il trouva ce guide spirituel en Syméon le Pieux (Eulabes), un simple moine du monastère de Studios, à Constantinople, qui lui donna à lire le traité « La loi spirituelle » de Marc le Moine. Dans ce texte, Syméon le Nouveau Théologien trouva un enseignement qui l'impressionna beaucoup : « Si tu cherches la guérison spirituelle - y lit-il - sois attentif à ta conscience. Tout ce qu'elle te dit, fais-le et tu trouveras ce dont tu as besoin ». A partir de ce moment-là - raconte-t-il lui-même - il ne se coucha plus sans se demander si sa conscience n'avait pas quelque chose à lui reprocher.

Syméon entra dans le monastère des Studites, où, toutefois, ses expériences mystiques et son extraordinaire dévotion envers le Père spirituel lui causèrent des difficultés. Il partit pour le petit couvent de Saint Mamas, toujours à Constantinople, dont, après trois ans, il devint le chef, l'higoumène. Il y conduisit une intense recherche d'union spirituelle avec le Christ, qui lui conféra une grande autorité. Il est intéressant de noter qu'il lui fut donné le qualificatif de « Nouveau Théologien », bien que la tradition ne réserve le titre de « Théologien » qu'à deux personnalités : à l'évangéliste Jean et à Grégoire de Nazianze. Il endura des incompréhensions et souffrit l'exil, mais fut réhabilité par le patriarche de Constantinople, Serge II.

Syméon le Nouveau Théologien passa la dernière période de son existence dans le monastère de Sainte Marine, où il écrivit une grande partie de ses œuvres, en devenant de plus en plus célèbre en raison de ses enseignements et de ses miracles. Il mourut le 12 mars 1022.

Le plus connu de ses disciples, Niceta Stetatos, qui a recueilli et recopié les écrits de Syméon, en fit une édition posthume, en rédigeant à la suite une biographie. L'œuvre de Syméon comprend neuf volumes, qui se divisent en Chapitres théologiques, gnostiques et pratiques, trois volumes de Catéchèses adressées aux moines, deux volumes de Traités théologiques et éthiques et un volume d'Hymnes. Il ne faut pas non plus oublier les nombreuses Lettres. Toutes ces œuvres ont trouvé une place importante dans la tradition monastique orientale jusqu'à nos jours.

Syméon concentre sa réflexion sur la présence de l'Esprit Saint chez les baptisés et sur la conscience qu'ils doivent avoir de cette réalité spirituelle. La vie chrétienne - souligne-t-il - est une communion intime et personnelle avec Dieu, la grâce divine illumine le cœur du croyant et le conduit à la vision mystique du Seigneur. Dans ce sillage, Syméon le Nouveau Théologien insiste sur le fait que la véritable connaissance de Dieu ne vient pas des livres, mais de l'expérience spirituelle, de la vie spirituelle.

La connaissance de Dieu naît d'un chemin de purification intérieure, qui commence avec la conversion du cœur, grâce à la force de la foi et de l'amour; elle passe à travers un profond repentir et une douleur sincère pour ses péchés, pour arriver à l'union avec le Christ, source de joie et de paix, imprégnés de la lumière de sa présence en nous.

Pour Syméon, cette expérience de la grâce divine ne constitue pas un don exceptionnel pour quelques mystiques, mais elle est le fruit du Baptême dans l'existence de tout fidèle sérieusement engagé.

Un point sur lequel réfléchir, chers frères et sœurs ! Ce saint moine oriental nous rappelle tous à une attention à la vie spirituelle, à la présence cachée de Dieu en nous, à la sincérité de la conscience et à la purification, à la conversion du cœur, afin que l'Esprit Saint devienne réellement présent en nous et nous guide.

Si, en effet, l'on se préoccupe à juste titre de prendre soin de notre croissance physique, humaine et intellectuelle, il est encore plus important de ne pas négliger la croissance intérieure, qui consiste dans la connaissance de Dieu, dans la véritable connaissance, non seulement apprise dans les livres, mais intérieure, et dans la communion avec Dieu, pour faire l'expérience de son aide à tout moment et en toute circonstance.

Au fond, c'est ce que Syméon décrit lorsqu'il rapporte son expérience mystique. Déjà, lorsqu'il était jeune, avant d'entrer au monastère, tandis qu'une nuit, chez lui, il prolongeait ses prières, en invoquant l'aide de Dieu pour lutter contre les tentations, il avait vu la pièce emplie de lumière.

Puis, lorsqu'il entra au monastère, on lui offrit des livres spirituels pour s'instruire, mais leur lecture ne lui procurait pas la paix qu'il recherchait. Il se sentait - raconte-t-il - comme un pauvre petit oiseau sans aile. Il accepta cette situation avec humilité, sans se rebeller, et alors, les visions de lumière commencèrent à nouveau à se multiplier.

Voulant s'assurer de leur authenticité, Syméon demanda directement au Christ : « Seigneur, est-ce toi qui es vraiment ici ? ». Il sentit retentir dans son cœur la réponse affirmative et en fut réconforté au plus au point. « Ce fut, Seigneur - écrira-t-il par la suite -, la première fois que tu me jugeas, moi, fils prodigue, digne d'écouter ta voix ».

Toutefois, pas même cette révélation ne réussit à lui apporter la tranquillité. Il se demandait plutôt si cette expérience ne devait pas elle aussi être considérée comme une illusion. Un jour, enfin, un événement fondamental pour son expérience mystique eut lieu. Il commença à se sentir comme « un pauvre qui aime ses frères » (ptochós philádelphos).

Il voyait autour de lui de nombreux ennemis qui voulaient lui tendre des pièges et lui faire du mal, mais, en dépit de cela, il ressentit en lui un intense élan d'amour pour eux. Comment l'expliquer ? Bien sûr, un tel amour ne pouvait venir de lui-même, mais devait jaillir d'une autre source.

Syméon comprit qu'il provenait du Christ présent en lui et tout lui apparut avec clarté : il eut la preuve certaine que la source de l'amour en lui était la présence du Christ et qu'avoir en soi un amour qui va au-delà de mes intentions personnelles indique que la source de l'amour se trouve en moi.

Ainsi, d'un côté, nous pouvons dire que sans une certaine ouverture à l'amour, le Christ n'entre pas en nous, mais de l'autre, le Christ devient source d'amour et nous transforme. Chers amis, cette expérience reste véritablement importante pour nous aujourd'hui, pour trouver les critères qui nous indiquent si nous sommes réellement proches de Dieu, si Dieu est présent et vit en nous.

L'amour de Dieu croît en nous si nous demeurons unis à Lui à travers la prière et l'écoute de sa parole, à travers l'ouverture du cœur. Seul l'amour divin nous fait ouvrir notre cœur aux autres et nous rend sensibles à leurs besoins nous faisant considérer chacun comme nos frères et sœurs, et nous invitant à répondre à la haine par l'amour et à l'offense par le pardon.

En réfléchissant sur cette figure de Syméon le Nouveau Théologien, nous pouvons observer encore un élément supplémentaire de sa spiritualité. Sur le chemin de vie ascétique qu'il a proposé et parcouru, la profonde attention et concentration du moine sur l'expérience intérieure confère au Père spirituel du monastère une importance essentielle. Le jeune Syméon lui-même, comme on l'a dit, avait trouvé un directeur spirituel, qui l'aida beaucoup et dont il conserva une très grande estime, au point de lui réserver, après sa mort, une vénération également publique.

Et je voudrais dire que demeure valable pour tous - prêtres, personnes consacrées et laïcs, et en particulier les jeunes - l'invitation à avoir recours aux conseils d'un bon père spirituel, capable d'accompagner chacun dans la connaissance profonde de soi, et de le conduire à l'union avec le Seigneur, afin que son existence se conforme toujours plus à l'Evangile.

Pour aller vers le Seigneur, nous avons toujours besoin d'un guide, d'un dialogue. Nous ne pouvons pas le faire seulement avec nos réflexions. Et cela est également le sens du caractère ecclésial de notre foi de trouver ce guide.

En conclusion, nous pouvons résumer ainsi l'enseignement et l'expérience mystique de Syméon le Nouveau Théologien : dans sa recherche incessante de Dieu, même dans les difficultés qu'il rencontra et les critiques dont il fut l'objet, en fin de compte, il se laissa toujours guider par l'amour.

Il sut vivre lui-même et enseigner à ses moines que l'essentiel pour tout disciple de Jésus est croître dans l'amour et ainsi, nous mûrissons dans la connaissance du Christ lui-même, pour pouvoir affirmer avec saint Paul : « Ce n'est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20).

S'abonner au Blog Seraphim

Cliquer ICI

Partager cet article
Repost0
13 mars 2021 6 13 /03 /mars /2021 19:30
L'ami de l'âme - Anam Chara

L'anamkhar ou amitié de l'âme
dans
l'orthodoxie celtique

Le terme d'anamkhara est familier aux irlandais. C'est l'ancien concept de "l'ami de l'âme" qui vous écoute, vous guide et vous aime.

Il y a une sorte d'amour qui est indissoluble,

que ni le temps ni l'espace, 

ne peuvent couper ou détruire,

et même la mort ne peut abolir,

car avec Dieu l'union des caractères,

et non celle des lieux,

unis les amis dans une commune demeure.

Saint Jean Cassien 
 

L'une des églises les plus anciennes et créatives du christianisme, l'Église Celtique des origines, a grandi en importance, des siècles avant que des conflits théologiques et politiques ne divisent tragiquement le peuple chrétien. Cette Église Celtique commençante, existant tout à fait indépendamment de Rome à partir du cinquième au douzième siècle, était composée d'une grande variété d'Églises dans des endroits comme l'Irlande, le Nord de l'Angleterre, la Cornouailles, le pays de Galles, lÉcosse, la Bretagne et l'île de Man. 

Bien que ces Églises n'aient jamais été administrativement unies, elles ont connu dans une large mesure l'unité entre elles, grâce à leur style de vie monastique, aux liens familiaux et d'amitié, au respect pour la guidance spirituelle des femmes et à leur spiritualité commune.

Dans cette première Église celtique, une personne qui agissait en tant qu'enseignant, confesseur, ou guide spirituel était appelée par les Gallois periglour ou beriglour, ainsi que par les Irlandais et les Écossais anamkhara, qui signifie "ami de l'âme" ou simplement "âme amie". Ce genre de ministère a finalement été associé par l'Église occidentale essentiellement masculine avec le prêtre ordonné dans  le  sacrement de  réconciliation, mais,  dans les premiers temps du christianismceltique, ces relations étaient ouvertes aux laïcs et aux clercs, aux femmes et aux hommes.

Une  anecdote  de  Saint-Brigitte  de  Kildare,  trouvée  au  début  du  siècle  neuvième  dans  lMartyrologe de l'Oengus Culdee, témoigne de l'importance de l'anamkhara...

Un jeune clerc de la communauté de Ferns, fils adoptif de Brigitte ( sainte Brigitte de Kildare ), avait l'habitude de venir la voir avec friandises. Il était souvent avec elle dans le réfectoire pour prendre de la nourriture.

Un jour, après être allé à la communion, elle frappa un battant de cloche. "Eh bien, jeune clerc, là", dit Brigitte, "as-tu un anamkhara ?". "Oui", répondit le jeune homme. "Chantons son requiem", dit Brigitte. "Pourquoi ?" demanda le jeune clerc.

"Parce qu'il est mort", dit Brigitte. "Quand tu as termila moitié de ta ration, j'ai vu qu'il était mort". "Comment sais-tu cela ?"

"Facile à dire", répondit Brigitte, "à partir du moment où ton anamkhara était mort, j'ai vu que ta nourriture a été mise (directement) dans le tronc de ton corps, puisque tu était sans tête. Sors et ne mange rien jusqu'à ce que tu aies à nouveau un anamkhara, car toute personne sans anamkhara est comme un corps sans tête, elle est comme l'eau d'un lac pollué, ni bonne à boire, ni pour se laver. Voilà ce qu'est une personne sans ami de l'âme (anamkhara) !"

Cette histoire, dans le contexte d'un repas avec des références à la mort et l'eau, a des connotations symboliques, sacramentelles que la plupart des chrétiens reconnaîtront. Elle suggère que les Celtes croyaient que des amis de l'âme chrétiens était quelque chose de crucial pour la subsistance humaine et la croissance spirituelle, et que de telles relations de mentorat étaient finalement liées à l'amitié avec Dieu.

[...] aussi bien les chrétiens du désert et ceux des pays celtes, et les anecdotes qu'ils ont écrites, affirment la valeur des amitiés avec les enseignants, les confesseurs et les guides pour atteindre la sainteté personnelle et acquérir la sagesse.

Selon Nora Chadwick dans son ouvrage classique The Age of Saints in the Early Celtic Church (L'Age des Saints dans l'Église celtique primitive), l'anamkhara était à l'origine quelqu'un qui, comme compagnon, partageait sa cellule et à qui on se confessait révélant les aspects confidentiels de la vie. Ainsi, Chadwick dit que la tradition celtique de la guidance spirituelle a été fortement influencée par les chrétiens du désert et que l'apparition de l'anamkhara dans les Églises celtiques était un développement naturel qui pouvait être liée au syncelle, "celui qui partage une cellule" dans l'Église orthodoxe grecque.

Considérant l'importance de la cellule dans la spiritualité du désert comme lieu où l'on rencontre Dieu et où l'apprend "tout", partager sa cellule avec un ami de l'âme alors, est partager son moi le plus intime, sa vie, son esprit et son cœur.

Jean Cassien (  360-435 ), visiteur précoce du désert et l'un de ceux dont les écrits ont été les plus responsables de la grande popularité de la spiritualité du désert chez les Celtes chrétiens, partage sa cellule à Bethléem, avec son ami Germain, pratique commune de l'Orient pendant le quatrième siècle, jusqu'à ce qu'elle soit condamnée par les législateurs monastiques, peut-être de peur qu'une telle intimité puisse mener à des comportements condamnables. Dans ses Conférences, toutefois, Cassien compare l'amitié à ceux qui, par l'union de caractère, et "non de lieu", sont unis entre eux "dans la demeure commune". Ce lien entre amis, dit-il, est indissoluble: "Ce lien, dis-je, n'est pas brisé par les circonstances, aucun intervalle de temps ou d'espace ne le pourrait briser ou détruire, et la mort même ne peut pas séparer ceux qui sont unis par un tel lien".

Version française Claude Lopez-Ginisty ( 2009 )

d'après SOUL FRIENDSHIP in Early Celtic Monasticism

 

Sainte Brigitte de Kildare ou Brigitte d'Irlande est née en 451 à Faughart près de Dundalk, en Irlande. Elle est morte vers 525 à Kil Dara étymologiquement « cellule du chêne ».

C'est une sainte des Églises catholique et orthodoxe qui l’honorent le 1er février.

D'après la Tradition, elle est la fille d'un druide écossais, Dubhtach, et d'une esclave chrétienne baptisée par saint Patrick !

Le culte de sainte Brigitte est dérivé du culte christianisé  de la déesse celte triple Brigit, qui était célébrée lors de la fête druidique de Imbolc, pleine lune de février !

S'abonner au Blog Seraphim

Cliquer ICI

Partager cet article
Repost0
12 mars 2021 5 12 /03 /mars /2021 20:30

 

S'abonner au Blog Seraphim

Cliquer ICI

Partager cet article
Repost0