Chers amis du blog Seraphim,

vous pouvez aider mon ami Bruno artisan tisserand breton qui a déposé un projet pour la création de " LA MAISON DU TISSAGE A BRAS" et qui a été retenu pour concourir à la 5ème édition de la Fabrique AVIVA.

Il s’agit d’une initiative de la compagnie d’assurances AVIVA pour investir dans des projets d’entreprises responsables et utiles. 

Mais les votes du grand public sont nécessaires pour contribuer à valider le projet et ainsi d’avoir la possibilité de se voir attribuer une aide financière.

POUR CELA NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !

Plus vous le monterez en épingle, plus vous le ferez circuler, plus il pourra être retenu! Il ne tient qu'à un fil d'être primé, et vous en tenez l'un des bouts !

Ces votes valent pour 40% du total, les 60% restant en sont la présentation devant un jury.

POUR VOTER CLIQUEZ ICI

(descriptif et vidéos aussi présentées en bas de la page)

Il faudra juste créer un compte pour pouvoir voter, vous disposerez de 10 votes.

Objectif : récolter, entre le 12 janvier 2021 à 10h et le 9 février 2021 à midi, un maximum de votes auprès du grand public.

Puis, les jurys régionaux se dérouleront entre le 9 mars 2021 et le 29 avril 2021 autour d’experts, de partenaires et d’agents généraux d’Aviva France. Dans chaque région, les 3 projets ayant obtenu la meilleure note remporteront 60 000 € chacun.

POUR VOTER CLIQUEZ ICI

Merci donc de faire circuler la navette le plus possible dès lundi prochain 12 janvier à 10h !

Que la trame de vos jours de 2021 soit résistante comme le chanvre et douce comme la soie !

Bruno Lesteven

Ayant repris l’atelier de tissage familial il y a 22 ans, j’ai du quitter les locaux historiques pour laisser place à des ateliers d’artistes contemporains.

C’est l’opportunité de passer à une autre échelle et de préparer la transmission de l’atelier. la Maison du Tissage à Bras a pour vocation de regrouper :

• L’atelier de tissage (fondé en 1977) www.auxfilsdelarz.fr Actuellement un emploi, prévision d’un emploi supplémentaire par le redéploiement de 2 autres métiers de production.

• L’atelier de couture avec prévision d’un emploi permanent • L’espace de formation permanent Actuellement environ 25 stagiaires sont accueillis par an. Prévision de doubler le nombre de stagiaires et d’accueillir des formateurs extérieurs.

• L’espace de vente de la production des ateliers

• L’espace convivial Avec dégustation de produits à base de farine de chanvre et de graines de chanvre et de lin (production locale). Création d’un emploi saisonnier. Il pourra s’y dérouler des activités liées au textile : formations et interventions de spécialistes dans les domaines du tissage, de la couture, du stylisme, de la tapisserie, de la broderie, de la dentelle, du tricot, de la teinture, du filage, du feutre, de l’histoire du vêtement et des textiles dans le monde.

• Le centre de ressources L’atelier de tissage conserve déjà des archives et une bibliothèque très riche, qui seront mises à disposition des étudiants et des chercheurs. Ce projet générera donc 2 à 3 emplois supplémentaires.

Le métier de tisserand à bras est répertorié dans les métiers rares de France

(Inventaire des savoir-faire rares du Ministère de la Culture).

https://www.culture.gouv.fr/Media/Thematiques/Patrimoine-culturel-immateriel/Files/Fiches-inventaire-du-PCI/Le-tissage-a-bras-Bruno-et-Gaelle-Lesteven

Après avoir été une activité indispensable aux besoins de se vêtir des humains, le tissage à bras s’est raréfié au profit de la mécanisation puis de l’industrialisation (actuellement dominé par les pays à bas coût salarial).

En voulant limiter et éliminer la pénibilité indéniable du tissage artisanal, l’industrie a favorisé la quantité et l’uniformisation au détriment de la qualité et de la personnalisation.

Au XVIIIème siècle, il y avait 25000 tisserands en Bretagne. En 1970 il en restait un millier pour toute la France. En 2020, environ 200, dont un tiers seulement en font leur activité unique 

(Source : Enquête nationale auprès des tisserands de France, menée par le Syndicat Professionnel des Tisserands de Bretagne, en 2020).

Pour la spécialisation en lin et en chanvre, il y a moins de 20 tisserands à pratiquer ces gestes si spécifiques et exigeants.A l’heure actuelle, ces métiers d’art rares, tout en étant répertoriés, ne sont aucunement soutenus.

Le patrimoine du geste est encore plus fragile que le patrimoine bâti et le patrimoine naturel qui sont eux aussi bien menacés.

Si le maintien et la transmission ne sont pas assurés, cet artisanat étroitement lié à l’histoire de l’humanité, est menacé de disparition.

« Sont considérés comme exerçant un métier d’art rare, les professionnels et les entreprises possédant :

- des savoir-faire de haute technicité ou d’exception porteur de tradition ou d’innovation;

- des pratiques liées à un petit nombre de professionnels ou à une communauté locale;

- un savoir-faire caractérisé par l’absence ou l’indisponibilité de formations acquises par les filières reconnues;

- des fonds d’archives anciens reposant sur des ouvrages et documents rares;

- des matières premières rares;

- des machines et outils anciens ou rares. ;

- des productions rares

- des savoir-faire liés à des productions qui ont fortement diminuées du fait de la réglementation des matériaux, des outils qui ne peuvent plus être utilisés pour raison de sécurité, ainsi que de la diminution de la demande du marché global. »

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