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Elle avait dévoré une BD sur Mère Teresa. Je lui avais demandé ce qui l’avait le plus frappé dans cette histoire. Je m’attendais à ce qu’elle évoque l’action caritative de la religieuse dans les mouroirs de Calcutta.
À ma grande surprise, elle me répondit en citant Mère Teresa : « Je ne peux pas m’arrêter de travailler ; j’aurai toute l’éternité pour me reposer. » Pourquoi cette citation ?
« Mais Papy, répliqua-t-elle, c’est génial de penser que tout ce qu’on fait sur la terre est récompensé par des vacances éternelles au ciel ! »
Ma petite-fille a été touchée par ces mots-là. Ils lui ont apporté une consolation particulière.
Les saints sont universels car ils murmurent différemment à l’oreille de chacune et de chacun.
Si nous sommes liés à certains plus qu’à d’autres c’est par le mystère de l’amitié.
L’important c’est que leur fragilité soutienne la nôtre et que leurs exploits nous encouragent…
Les saints sont à aimer pour ce qu’ils sont : non pas des héros, mais des apprentis acharnés de l’Évangile qui croient – comme dit ma petite-fille – que des vacances éternelles les attendent au ciel.
« Vivez familièrement avec un grand saint, conseillait Charles de Foucauld, votre cœur deviendra chaud comme le sien. »
La dévotion aux saints sert à cela : ranimer les braises sous la cendre.