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La spiritualité celtique est marquée par la conviction que réside au plus profond de nous l'image de Dieu, déformée et obscurcie par le péché, mais non pas effacée.
A l'inverse, la tradition méditerranéenne a enseigné, au travers de sa doctrine du péché, que c'était notre culpabilité qui se nichait au plus profond de nous, ce qui eut pour conséquence de nous amener à nous définir nous-mêmes par nos manquements plutôt que par la beauté de nos origines.
Le second trait caractéristique de la tradition celtique tient à la conviction que la création est foncièrement bonne.
En effet, celle-ci est considérée non seulement comme une bénédiction, mais aussi comme une expression majeure de l'essence divine ; ainsi les grands maîtres de la tradition celtique invoquent-ils le « livre de la création » dans lequel se déchiffre le mystère de Dieu.
A l'inverse, la tradition méditerranéenne tend à séparer l'esprit et la matière et du coup le mystère de Dieu de sa création.
J'ai étudié ces deux caractéristiques dans mon ouvrage The Book of Creation : an Introduction to Celtic Spirituality (Le livre de la création : Introduction à la spiritualité celte, 1999), qui se fonde sur « les sept jours de la création » de la Genèse, traités comme théophanies ou expressions de Dieu.
La lumière du premier jour est par exemple perçue comme une expression de la lumière divine au cœur et à l'origine de toute vie.
Le deuxième jour reflète l'énergie de la création ; le troisième, la fécondité de la terre ; le quatrième, l'harmonie du masculin et du féminin la bonté des sens etc.
Note de Marc-Elie
Cette présentation de la spiritualité celtique rejoint la doctrine des Eglises chrétiennes orthodoxes.
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