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Regarde donc le misérable logis de celui qui réside dans la splendeur des cieux ;
regarde l'étable où se trouve celui qui trône au-dessus des chérubins;
regarde les langes dont est emmailloté celui qui a entouré les mers avec le sable des rivages ;
regarde sa pauvreté ici-bas et songe à sa richesse dans l'au-delà ;
tu concevrais la grandeur de sa grâce et I'étendue de son amour pour les hommes si tu réfléchissais à l'immense condescendance du Dieu Logos : sa richesse se révèle dans cette pauvreté, alors que l'étoile désigne aux mages ce pauvre et conduit les barbares à son étable.
Mais les anges se réjouissent ; ils conduisent les bergers auprès du mendiant en chantant la richesse de sa divinité.
A celui qui leur était manifesté, les mages ont offert de l'encens ; ils se sont prosternés devant lui comme devant Dieu ; ils ne séparaient pas la nature de la nature ; ils ne divisaient pas en pensée ce qui était uni, mais, dans celui qui leur était manifesté par l'étoile miraculeuse, ils voyaient Dieu ; en lui offrant de l'encens, ils reconnaissaient sa divinité.
Les anges, dans leur subtile intelligence, ne séparaient pas du Verbe Divin I'être qui avait été mis au monde ; ils savaient que celui qu'ils voyaient et celui qu'ils appréhendaient par leur intelligence était un seul et même être et ils s'écriaient : "Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur terre aux hommes de bonne volonté" ; ils ne faisaient pas comme toi : ils ne disaient pas une chose et en pensaient une autre.
Théodote d'Ancyre dans son Homélie in die Nativitatis Domini, prononcée contre Nestorius au concile d'Éphèse
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