FIDUCIA SUPPLICANS. Le dernier texte du dicastère pour la Doctrine de la foi, te trouble, t'inquiète, te préoccupe ? Tu ne comprends pas ? Tu ne comprends plus ?
N'est-ce pas l'occasion de réfléchir à ta foi, d'approfondir ta foi, de former ta foi, d'en scruter ses fondements, d'en contempler son intelligence et sa cohérence ?
Et non pas d'en rester à ce que tu as appris au catéchisme quand tu étais enfant, où à ce qu'on t'a appris qu'il fallait croire et auquel tu n'avais jamais vraiment réfléchi ?
N'est-ce pas l'occasion de réfléchir à la cohérence entre la raison, l'intelligence que le Seigneur t'a donné et la foi qu'il t'a également donné (Fides et Ratio) ?
Quelques pistes à toi qui te reconnais régulièrement pécheur et qui va te confesser... et qui cherche à te convertir, et qui cherche Dieu, qui cherche sa volonté, y compris quand tu es troublé :
Quand tu vas te confesser, tu commences par demander la bénédiction de Dieu "PARCE QUE J'AI PÉCHÉ", te demande l'Église de dire.
Et PARCE QUE TU ES UN PECHEUR QUI FAIT DES PÉCHÉS, le ministre du sacrement de la Réconciliation te bénit au nom de Dieu.
Et le prêtre ne te bénit pas parce que tu vas dire ton acte de contrition et faire ta pénitence. Il ne bénit pas tes péchés, ni même ta situation de pécheur, il ne te bénit pas pour que tu continues à te fourvoyer dans ton péché.
Il te bénit au nom de Dieu, parce que l'Église lui demande de te bénir, et que le ministre n'agit ni en son nom propre, ni en fonction de sa théologie ou de ses options pastorales plus ou moins douteuses, orientées rigides ou laxistes.
Non, le ministre te bénit parce que tu as péché, parce que tu es un pécheur sauvé par la mort et la résurrection du Christ, parce que sans la bénédiction de Dieu, il est impossible, non seulement de se reconnaître pécheur, mais, en plus il est impossible de se convertir : impossible de changer de situation, de direction.
Il te bénit parce que le prêtre est fait pour bénir et non pour maudire, parce qu'il est fait pour relever et non pour humilier, parce que le prêtre, au cœur de ce sacrement unique, agit "in personna Christi Capitis" au NOM et en La PERSONNE du Christ Ressuscité qui l'a constitué son ministre.
D'où : «Jésus n'attend pas que les pécheurs changent de vie pour pouvoir les accueillir ; mais il les accueille et c’est ce qui amène les pécheurs à changer de vie» (Cardinal Raniero Cantalamessa ; Prédication de l'Avent 2023).
Ce qui signifie que, sans la grâce prévenante, gratuite du salut du Christ qui te précède toujours et en tout temps, qui que tu sois, quelque soit ton péché, grâce donnée et manifestée dans la bénédiction du prêtre, il est impossible de confesser que "Jésus est Seigneur" et TON SAUVEUR !
Alors, sans la bénédiction divine, comment l'homme peut-il se reconnaître pécheur et se convertir ?
IMPOSSIBLE ! Le croire, c'est tout simplement du Pélagianisme, hérésie rejetée depuis bien longtemps par l'Eglise, dans sa doctrine... Mais hérésie qui peut insidieusement se cacher derrière des postures, des attitudes tant des pénitents que des Pasteurs, et même parfois dans le cœur et l'attitude de Pasteurs pénitents...
C'est pourquoi, le Seigneur nous fait quotidiennement supplier son Père et Notre Père : "ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal".
Quel prêtre es-tu pour refuser la bénédiction à un pécheur ? Qui est ton Maître ? Est-ce vraiment Jésus, le Christ, le Sauveur du Monde qui te pousse à refuser de bénir ? N'as-tu pas lu St Jean-Paul II quand tu étais au séminaire qui disaient des séminaristes ?
"Ils le chercheront dans l'évêque qui les envoie et dans les hommes auxquels ils sont envoyés, surtout les pauvres, les petits, les malades, les PÊCHEURS et les incroyants" (Pastores Dabo vobis n° 45)
N'oublie pas "qu'ignorer les Ecritures, c'est ignorer le Christ" (St Jérome).
Et qu'il a été fait Miséricorde à Saul le meurtrier qui est devenu le Grand St Paul, qu'il a été fait Miséricorde à Simon qui ne reconnaissait pas le Christ dans sa Passion, et qui est devenu St Pierre, à qui a été donné le pouvoir de lier et de délier, à qui ont été remises les clefs du Royaume de Dieu, et les forces de la mort ne prévaudront pas sur l'Eglise dont il a été établi le Chef, et dont le Souverain Pontife est le successeur.
Commentaire d'un lecteur :
Cet article confond délibérément la bénédiction des couples homosexuels avec celle de pécheurs individuellement, un procédé purement rhétorique.
La mention de Pélage ne fait que rajouter un peu de confusion, et si je fais appel à ma raison, je crois qu’il est plus plus probable que le Christ aurait été du côté de Pélage plutôt que celui de ceux qui sont près à renier leurs traditions pour sacrifier à l’air du temps, au wokisme qui détruit nos sociétés de l’intérieur.
Le Christ pardonne plus facilement au bon samaritain qu’au hypocrites qui se mettent au premier rang pour prier de façon à ce qu’on les remarque.
Christian M.
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La bénédiction, un acte essentiel | Liturgie & Sacrements
Bénir est un acte essentiel de la vie religieuse. L'homme, de nature religieuse, a toujours cherché la bénédiction pour lui ou pour les autres
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Déclaration Fiducia supplicans sur la signification pastorale des bénédictions (18 décembre 2023)
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