Ce temps liturgique du Grand Carême offert par l’Eglise nous convie à un véritable pèlerinage vers Pâques, grandiose « Fête des Fêtes » où sont si joyeusement célébrés « la mise à mort de la mort, la destruction de l’enfer et le début d’une vie nouvelle et éternelle… »
Cette marche est aujourd’hui comme hier d’une brûlante actualité ! A toutes les questions qui hantent les profondeurs angoissées de l’humanité, l’évènement pascal apporte la réponse ultime et définitive : CHRIST EST RESSUSCITE !
Oui, par le Christ et dans le Christ ressuscité, ce n’est plus l’ignorance, l’inconscience, la violence, la maladie qui ont le dernier mot mais la Force invincible d’une Vie donnée qui avale toutes les formes de mort !
A travers l’avènement de la matière glorieuse signifié par la Résurrection de Jésus-Christ, Vrai Dieu et Vrai Homme, toutes les matières créées sont déjà potentiellement sauvées…
Telle est la foi de l’Eglise manifestée par ses saints innombrables !
Et alors que, par notre baptême, nous sommes tous ensemencés de la force prodigieuse de cette expérience fondatrice, pourquoi sommes-nous encore si loin de son actualisation ?
Le drame de notre vie se résume en un seul mot : l’oubli ! Nous continuons à vivre sans référer notre vie à la Vie nouvelle que le Christ nous a révélée et communiquée.
En fait, nous vivons comme s’Il n’était jamais venu ! Par cet oubli, notre vie redevient « vieille », mesquine, enténébrée, désorientée, insensée… Là est le seul vrai péché, le péché de tous les péchés, la tristesse insondable et la tragédie de notre Christianisme, qui ne l’est que de nom…
Si nous en prenons conscience, alors nous pouvons comprendre ce que recouvre la réalité de Pâques et pourquoi elle nécessite et présuppose le grand Carême.
Il est la vigoureuse proposition que nous offre l’Eglise pour vivre un profond retournement intérieur et retrouver l’incandescence de notre Désir de Dieu, l’Unique Essentiel : une école de repentance, de jeûne et de prière qui, seule, nous rendra possible d’accueillir Pâques comme la fin de ce qui est « vieux » en nous, comme notre entrée dans le « Nouveau. »
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D’après « Le grand carême » du père A. Schmemann, SO Abbaye de Bellefontaine, n°13, p. 11-15
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POUR TOUS, autour du lever et du coucher, retrouver l’attitude de Marie-
Madeleine aux pieds du Seigneur et invoquer Son Saint Nom dans une
contemplation aimante et silencieuse (pas moins de vingt minutes).
Seigneur et Maître de ma vie, ne m'abandonne pas à l'esprit de paresse, de
découragement, de domination et de vain bavardage !
Mais fais-moi la grâce, à moi ton serviteur, de l'esprit de chasteté (d'intégrité),
d'humilité, de patience et de charité.
Oui, Seigneur-Roi, accorde-moi de voir mes fautes et de ne pas condamner mon frère,
ô Toi qui es béni dans les siècles des siècles. Amen.
Prière de saint Ephrem
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