Malgré son rôle-titre, Marie Madeleine n’est pas tant construit comme un biopic que comme l’adaptation cinématographique d’un chapitre biblique mis en scène selon une nouvelle perspective (celle de la jeune femme, dans son rôle de disciple du Christ).
À une séquence près, Garth Davis se tient rigoureusement à un programme esthétique clairement orienté : se limiter à la perception de Marie Madeleine, ici incarnée par Rooney Mara (vue, ouïe), et assurer sa présence durant toutes les scènes, comme l’illustre la première rencontre avec Jésus (Joaquin Phoenix).
La pensant gravement malade au début du film, ses proches font appel à un guérisseur, dont on ignore, à ce moment, l’identité.
Pour cette rencontre attendue, Davis restreint le cadre à la seule Marie, allongée au sol et dos tourné à la porte.
Lorsque celle-ci s’ouvre enfin, le halo de lumière projeté sur la femme signifie autant l’entrée de champ de Jésus que l’irradiation des lieux provoquée par sa présence divine.
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Le carton générique final, informant sur le faux statut de prostituée véhiculé par le Vatican, résume in fine la teneur réelle de l’entreprise : la réhabilitation de Marie Madeleine comme témoin privilégié de l’Évangile et de la Résurrection.
Deux analyses du film et de la figure de Marie-Madeleine dans les deux documents téléchargeables ci-dessous
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Malgré son rôle-titre, Marie Madeleine n'est pas tant construit comme un biopic que comme l'adaptation cinématographique d'un chapitre biblique mis en
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