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7 avril 2025 1 07 /04 /avril /2025 19:09
Personne ne peut nous interdire de célébrer l'Eucharistie

"L'Eucharistie, nous dit le préfet émérite du culte divin, est un besoin primordial, une nécessité vitale. (...) Un chrétien sans sacrements et sans Eucharistie est un cadavre ambulant. Comme le disaient les martyrs d'Abitène (...) : "Nous, chrétiens, ne pouvons pas vivre sans l'Eucharistie". (...)

Sans la présence de Jésus Eucharistie, le monde est condamné à la barbarie, à la décadence et à la mort".

De cette conscience découle un jugement clair sur ce qui s'est passé ces dernières années, à l'époque du Covid, dont nous rapportons de larges extraits :

"Aucun gouvernement, aucune autorité ecclésiastique ne peut légitimement interdire la célébration de l'Eucharistie.

Dans de nombreux pays, la fermeture récente d'églises pour des raisons de santé n'est pas la première tentative dans l'histoire de la part des pouvoirs en place d'étouffer et de détruire définitivement l'Église de Dieu, ni de remettre en cause le droit fondamental des hommes d'honorer Dieu et de lui offrir le culte qui lui est dû. (...)

Trop de chrétiens croient que pour être des hommes de leur temps et y participer activement, il faut mettre leur foi et leur relation à Dieu entre parenthèses, comme si celles-ci ne relevaient que de la sphère privée, trop souvent décrite comme une fuite de leurs responsabilités et une manière d'abandonner lâchement le monde à son drame.

D'où la passivité avec laquelle la banalisation de la foi et de la pratique religieuse a été acceptée par des peuples autrefois chrétiens, comme l'illustre tristement la manière dont tant de gouvernements ont empêché les croyants, pour des raisons de santé, de célébrer dignement, solennellement et communautairement les grands mystères de leur foi. Les gens se sont soumis sans résistance à des arrangements qui ne se souciaient pas de Dieu.

(...) Nos sociétés ont été saisies par la panique face à la mort. La vie, répète-t-on habituellement, est le bien le plus précieux, à protéger à tout prix. Mais vivre, est-ce vraiment simplement rester en vie ?

Quelle est cette vie pour laquelle tout peut être sacrifié ?

Sommes-nous arrivés au point où, pour ne pas perdre la vie, les gens ont paradoxalement cessé de vivre, de bouger, de se parler, de s'entraider, de montrer leur visage et leur sourire, de se serrer la main et de s'embrasser, de prier ensemble ?

Pour quel genre de survie devrions-nous renoncer à entrer dans la maison du Seigneur pour l'adorer dignement et recevoir l'Eucharistie, source de vie, "drogue de l'immortalité", comme l'appelaient les Pères ?

Quelle est la valeur de la vie qui nous reste, si nous ne pouvons même plus accompagner les personnes âgées vers la mort et leur offrir du réconfort ?

(...) Certes, au cours d'une épidémie, il faut prendre toutes les précautions hygiéniques nécessaires, mais pas au point de supprimer toute expression extérieure de charité en nous, ni de renoncer à l'Eucharistie, source de vie, présence de Dieu au milieu de nous, extension de la Rédemption à tous les fidèles, aux vivants comme aux morts.

Tout en prenant les précautions nécessaires contre la contagion, les évêques, les prêtres et les fidèles doivent s'opposer de toutes leurs forces aux lois sanitaires qui ne respectent pas Dieu et la liberté de culte, car ces lois sont plus mortelles que le coronavirus".

« Il m’a semblé que l’éclipse de Dieu dans nos sociétés postmodernes, la crise des valeurs humaines et morales fondamentales et ses répercussions jusque dans l’Église, où l’on constate la confusion au sujet de la vérité divinement révélée, la perte du sens authentique de la liturgie et l’obscurcissement de l’identité sacerdotale, demandaient avec force qu’un véritable catéchisme de la vie spirituelle soit proposé à tous les fidèles. Ce livre veut indiquer les principaux moyens d’entrer dans la vie spirituelle, dans un but pratique et non académique. Ce catéchisme, organisé autour des sacrements, de la prière, de l’ascèse, de la liturgie, vise le même but : faire prendre à chacun conscience que son baptême est le début d’une grande conversion, d’un grand retour vers le Père. »
Pour rendre à Dieu sa place dans nos vies et celle de l’Église, le cardinal Robert Sarah ne propose pas d’autre chemin que celui de l’Évangile : les sept sacrements par lesquels le Christ nous touche aujourd’hui forment la trame de cet itinéraire spirituel auquel le cardinal nous invite, dans un langage marqué par l’authenticité et la force missionnaire.

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