29 juin 2009
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Le principe de toute activité agréable à Dieu, c'est l'invocation, pleine de foi, du Nom sauveur de Notre Seigneur Jésus-Christ. C'est lui qui nous le dit : « Sans moi, vous ne pouvez, rien faire » (Jean, xv, 5).
Ensuite la paix, car « il faut prier, dit-il, sans colère, ni contention » (I Tim., u, 8) ; et la charité, parce que Dieu est amour et que celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu en lui (I Jean, iv, 16).
La paix et la charité ne rendent pas seulement la prière agréable à Dieu mais, à leur tour, elles naissent de la prière, tels des rayons divins jumeaux et, par elle, croissent et se consomment...
Il nous semble bon et particulièrement utile d'exposer d'abord une méthode naturelle du bienheureux Nicéphore touchant l'entrée dans le cœur au moyen de l'inspiration, et qui contribue dans une certaine mesure au recueillement de l'esprit...
Mais avant cela, plus justement avant toute autre chose, c'est par le secours de la grâce divine que l'esprit vient à bout de ce combat. C'est la grâce divine qui couronne l'invocation monologique (1) adressée à Jésus-Christ avec une foi vive, en toute pureté, sans distraction, par le cœur.
Ce n'est pas l'effet pur et simple de la méthode naturelle de la respiration pratiquée dans un lieu tranquille et obscur. Que non ! Les saints Pères, en inventant cette méthode, n'ont eu en vue qu'un auxiliaire, si je puis dire, pour recueillir l'esprit, pour le ramener de son habituelle distraction à lui-même et procurer l'attention...
Sache, mon frère, que toutes les méthodes, règles et exercices n'ont d'autre origine et raison que notre impuissance à prier dans notre cœur avec pureté et sans distraction. Lorsque, par la bienveillance et la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, nous y sommes parvenus, nous abandonnons la pluralité, la diversité et la division et nous nous unissons immédiatement, au-dessus de tous discours, à l'Un, au Simple, à Celui qui unifie.
Ensuite la paix, car « il faut prier, dit-il, sans colère, ni contention » (I Tim., u, 8) ; et la charité, parce que Dieu est amour et que celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu en lui (I Jean, iv, 16).
La paix et la charité ne rendent pas seulement la prière agréable à Dieu mais, à leur tour, elles naissent de la prière, tels des rayons divins jumeaux et, par elle, croissent et se consomment...
Il nous semble bon et particulièrement utile d'exposer d'abord une méthode naturelle du bienheureux Nicéphore touchant l'entrée dans le cœur au moyen de l'inspiration, et qui contribue dans une certaine mesure au recueillement de l'esprit...
Mais avant cela, plus justement avant toute autre chose, c'est par le secours de la grâce divine que l'esprit vient à bout de ce combat. C'est la grâce divine qui couronne l'invocation monologique (1) adressée à Jésus-Christ avec une foi vive, en toute pureté, sans distraction, par le cœur.
Ce n'est pas l'effet pur et simple de la méthode naturelle de la respiration pratiquée dans un lieu tranquille et obscur. Que non ! Les saints Pères, en inventant cette méthode, n'ont eu en vue qu'un auxiliaire, si je puis dire, pour recueillir l'esprit, pour le ramener de son habituelle distraction à lui-même et procurer l'attention...
Sache, mon frère, que toutes les méthodes, règles et exercices n'ont d'autre origine et raison que notre impuissance à prier dans notre cœur avec pureté et sans distraction. Lorsque, par la bienveillance et la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, nous y sommes parvenus, nous abandonnons la pluralité, la diversité et la division et nous nous unissons immédiatement, au-dessus de tous discours, à l'Un, au Simple, à Celui qui unifie.
Extrait de La Centurie de Calliste et d'Ignace Xanthopoulos (XIVe siècle)
(Trad. J. Gouillard, Petite Philocalie, p. 288-292.)
cité par Jean Meyendorff in Saint Grégoire Palamas et la mystique orthodoxe
(1) La prière de Jésus répétée inlassablement : Seigneur Jésus-Christ, fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur