3 décembre 2009
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O Jésus ! tous les vents ont soufflé ton prodige ;
L'âme neuve jaillit aux splendeurs du chemin,
Et déjà cet ailleurs est plus beau que demain,
Avec de grands frissons troublants comme un vertige.
Dis ! quel est face à toi ce misérable humain
Que l'amour à lui seul couronne de prestige ?
Le voilà sans plus rien qui l'accable ou l'afflige,
Celui dont le coeur fort a vu ta juste main.
C'est chaque homme ! vous ! moi ! tout un peuple en délire !
Où le sourd peut entendre ! où l'aveugle peut lire
Dans la grâce inouïe et la fougue du ciel !
Oh ! nous n'avons plus peur ; la mort même est si douce :
Un baiser triomphant, le soir providentiel,
L'image de la croix qu'un soleil éclabousse.
L'âme neuve jaillit aux splendeurs du chemin,
Et déjà cet ailleurs est plus beau que demain,
Avec de grands frissons troublants comme un vertige.
Dis ! quel est face à toi ce misérable humain
Que l'amour à lui seul couronne de prestige ?
Le voilà sans plus rien qui l'accable ou l'afflige,
Celui dont le coeur fort a vu ta juste main.
C'est chaque homme ! vous ! moi ! tout un peuple en délire !
Où le sourd peut entendre ! où l'aveugle peut lire
Dans la grâce inouïe et la fougue du ciel !
Oh ! nous n'avons plus peur ; la mort même est si douce :
Un baiser triomphant, le soir providentiel,
L'image de la croix qu'un soleil éclabousse.
Poème extrait de " La Blessure des Mots "
Thierry CABOT
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