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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 23:45

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A mon avis, l'union des fiançailles spirituelles peut se comparer à celle de deux flambeaux tellement rapprochés qu'ils ne donnent qu'une seule lumière, mais qui peuvent être séparés l'un de l'autre; je dirai encore qu'elle est comme la flamme, la cire et la mèche qui ne forment qu'un seul flambeau, mais qui peuvent également se diviser et subsister séparément.

 

L'union du mariage spirituel est plus intime c'est comme l'eau qui, tombant du ciel dans une rivière ou une fontaine, s'y confond tellement, qu'on ne peut plus séparer une eau de l'autre ; ou bien comme un petit ruisseau qui, entrant dans la mer, mêle tellement ses ondes aux siennes, qu'il est impossible de les séparer.

 

C'est encore comme une grande lumière qui se divise en entrant dans un appartement par deux fenêtres, mais qui ensuite ne forme qu'une seule lumière.

 

Peut-être saint Paul, par ces paroles : celui qui s'attache à Dieu est un même esprit avec lui, entendait-il parler de cet admirable mariage qui unit inséparablement l'âme à son Dieu. Peut-être l'indiquait-il encore par celles-ci : Jésus Christ est ma vie, et il m'est avantageux de mourir. L'âme peut alors, ce me semble, se servir de ces paroles, parce que c'est là que le mystique papillon dont j'ai parlé meurt avec un indicible plaisir, et que Jésus Christ devient sa vie.

Thérèse d'Avila

Belle et brillante jeune femme, Thérèse entra au monastère de l'Incarnation d Avila à 20 ans. Elle découvrit dans la prière silencieuse le lieu de l'amitié et de l'intimité avec le Christ. La réforme du Carmel et les écrits de sainteThérèse d'Avi• la sont une invitation à entrer sur le chemin de la prière personnelle silencieuse appelée communément « oraison ». Cette dernière est une prière silencieuse par laquelle l'orant se tient en relation, dans la foi, avec Dieu, grâce à un travail de sa volonté, de son intelligence ou de son imagination, dans une attitude d'atten. tion simple et aimante à sa présence. Entre 1567 et 1577,Thérèse a eu la grâce de recevoir de nombreuses faveurs mystiques, en particulier celle du « mariage spi. rituel » de l'âme et de Dieu, qu'elle décrit en des termes parfois très sensuels.

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