Vous trouverez ici des textes extraits de mes écoutes et lectures "spirituelles". Si un mot, une phrase, une
pensée, touche votre coeur c'est que Dieu vous a fait signe par les mots de ceux qu'Il inspire.
Tiens ma lampe allumée, la flamme est si fragile
Ce soir je viens mendier ton pain, ton eau, ton huile
Tiens ma lampe allumée jusqu'à ton domicile
Toi seul peux me guider.
1
Allume dans mon cœur quelque chose de vrai
Quelque chose de toi, que rien ne puisse éteindre
Ni l'échec, ni la peur, ni le poids des années
Et que puisse mon pas chercher à te rejoindre
2
Allume dans mes yeux quelque chose de pur
Quelque chose de toi que rien ne puisse éteindre
Ni le poids du présent, ni l'avenir peu sûr
Et que dans mon regard ta clarté vienne poindre
3
Allume dans mes mains quelque chose de doux
Quelque chose de toi que rien ne puisse éteindre
De petit, de discret, de brûlant, d'un peu fou
Et que puissent mes bras savoir encore étreindre
4
Allume dans ma vie quelque chose de beau
Quelque chose de toi que rien ne puisse éteindre
Avec un goût d'amour et des rêves nouveaux
Que puisse mon chemin parvenir à t'atteindre
François Cassingéna-Trévedy médite, en ce jour de la fête de Pâques, sur la signification de la veillée pascale. Son regard mystique et poétique nous invite à contempler le feu qui se dresse et qui monte jusqu’au ciel, ses étincelles qui se confondent avec les étoiles.
Le jour de Pâques, c’est le printemps pour toute l’humanité, qui commence dans la chair du Christ, et que toute la nature célèbre. Chacun peut ainsi, à sa suite, participer à la vie du grand vivant. Chacun est appelé par son nom. Chacun est appelé à rencontrer le Christ, dans les sacrements, comme dans les rencontres, là où nous percevons qu’Il est vivant. Comme celle qui se déroulera sur le chemin d’Emmaüs.
François Cassingéna-Trévedy, en ce Samedi saint, nous invite à laisser couler nos larmes. Celles de nos peines, comme celles de nos joies.
Dans le silence de cette journée, qui marque un temps de détente entre la crucifixion et la résurrection, nous entamons la transformation unique, celle que nous offre que le Christ. Nos souffrances, nos peines, nos peurs, nos doutes… Tout a été embrassé par Jésus, jusqu’à la mort, la sienne, les nôtres.