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Sacrements (Eglise orthodoxe)
Les saints mystères ou sacrements dans l'Église Orthodoxe sont des cérémonies traditionnelles et sacrées, instituées par le Christ ou par ses apôtres, grâce auxquels, par des signes visibles, la grâce divine et invisible nous est transmise.
Ce sont les moyens de la participation mystique à la grâce divine pour le salut de l'humanité.
Dans un sens général, l'Église Orthodoxe considère tout ce qui est en et par l’Église comme sacramentel ou relevant du mystère.
Les sacrements, comme l’Église elle-même, sont à la fois visibles et invisibles. Dans tous les sacrements, il y a une combinaison d'un signe extérieur visible à la grâce spirituelle intérieure.
Saint Jean Chrysostome a écrit que les sacrements sont appelés mystères, car ce que nous croyons n'est pas ce que nous voyons ; au
contraire, nous voyons une chose et en croyons une autre.
Les sacrements ouvrent à une relation personnelle avec Dieu ; ils sont les moyens par lesquels la grâce de Dieu est ouverte personnellement à chaque chrétien.
Dans la plupart des sacrements, le prêtre mentionne le nom chrétien de chaque personne à laquelle il administre le sacrement.
Source
La Doctrine Orthodoxe des Sacrements
Pierre KOVALEVSKY Docteur de l'Université (1901-1978) Chapitre IV LA DOCTRINE ORTHODOXE DES SACREMENTS Les sacrements sont des actes sacrés par lesquels l'Église communique aux fidèles la grâc...
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Les sacrements : C'est quoi, ce truc ?
C'est quoi, ce truc ? P. Louis-Marie nous répond... Plus d'informations sur l'église : http://w2.vatican.va/content/vatican/fr.html ******************************* Série d'enseignements sur la ...
Sacrements (Eglise catholique)
L'oeuvre salvifique de Jésus Christ est le sacrement du salut qui se manifeste et agit dans les sept sacrements de l'Église que l'on appelle dans les Eglises d'Orient les saints mystères.
Ce sont les signes et les instruments par lesquels l'Esprit Saint répand la grâce du Christ.
Les sept sacrements de l'Église catholique sont :
- le baptême, qui remet le péché originel et les péchés personnels fait participer à la vie divine trinitaire par la grâce sanctifiante et incorpore au Christ et à son Eglise.
- l'eucharistie est le sacrifice du corps et du sang du Christ qu'il a institué lors de la Cène pour perpétrer jusqu'à son retour son sacrifice sur la croix, et où le pain et le vin consacrés sont devenus par les mains du prêtre le corps et le sang du Christ donnés aux Chrétiens en nourriture.
- la confirmation pour l'Église catholique, la chrismation pour l'Église orthodoxe, est l'effusion indélébile de l'Esprit Saint qui augmente la grâce baptismale.
- le sacrement de pénitence et de réconciliation (appelé aussi sacrement du pardon), où le chrétien se convertit en reconnaissant ses péchés devant un prêtre qui lui accorde le pardon, au nom du Christ.
Les Orthodoxes opèrent une distinction entre le sacrement de pénitence
proprement dit – miracle du Pardon et du déliement divins – et l’entretien ou conseil spirituel.
Le premier exauce une authentique demande de réconciliation avec le Christ et avec son Église – restauration et épanouissement de la grâce baptismale; le deuxième répond plutôt au besoin d’un partage d’âme, d’un échange fraternel et d’un accompagnement sur le chemin chrétien.
L’expérience spirituelle et ascétique véhiculée par la tradition des saints Pères peut effectivement rendre un immense service à toute personne qui sent l’appel à être authentiquement chrétien.
- l'onction des malades (aussi appelée sacrement des malades, anciennement extrême-onction), sacrement des malades et des mourants administré pour les aider à supporter leurs souffrances ;
- le mariage, qui unit un chrétien et une chrétienne comme époux et épouse ;
- l'ordination est le sacrement par lequel la mission confiée par le Christ à ses apôtres continue à être exercé dans l'Eglise par des hommes qui ont été intégrés à elle par la consécration de l'ordination (diacres, prêtres et évêques), et ont en conséquence le pouvoir de conférer certains sacrements (eucharistie, pénitence et onction des malades (pour ce qui est des prêtres et des évêques) confirmation et ordination pour ce qui est des évêques).
On distingue :
- les sacrements d'initiation : baptême, confirmation, eucharistie (les deux premiers n'étant reçus qu'une fois et laissant une marque indélébile) ;
- les sacrements de guérison : Sacrement de pénitence et de réconciliation, onction des malades (reçus chaque fois que cela est nécessaire) ;
- les sacrements du service : mariage, ordination.
Chacun des trois sacrements d'initiation est attaché de manière privilégiée à une personne de la Trinité, le baptême au Père, la confirmation au Saint Esprit, et l'eucharistie au Fils, les trois Personnes inséparables de la Trinité étant présente en tous ces sacrements.
On distingue également :
- les sacrements à caractères : baptême, confirmation, ordination qui marquent l'âme du fidèle.
Le sacrement est un rite cultuel sacré en usage dans la plupart des branches du christianisme : catholicisme, christianisme orthodoxe, et certaines dénominations protestantes : anglicanisme, luthéranisme, presbytérianisme, méthodisme.
Selon la doctrine, un sacrement produit un effet dont la source est Dieu, qui donne sa grâce. Les chrétiens y trouvent le symbole et le moyen d'une alliance entre Dieu et les hommes.
On définit théologiquement un sacrement comme étant un signe
destiné à donner ou à augmenter la grâce sanctifiante des croyants.
Augustin d'Hippone (354-430) est le premier Père de l'Église à avoir proposé une théologie d'ensemble des sacrements. Comme ses prédécesseurs, il distingue dans le sacrement ce qui est visible (sacramentum) de ce qui est invisible, la virtus sacramentis, vertu qui n'est autre que la grâce. Il précise que le Christ agit dans les
sacrements par son Église et par son ministre, dont la parole et le geste font le sacrement.
La grâce divine conférée à l'occasion des sacrements est indépendante
de la dignité du ministre.
Au cours des siècles suivants, les thèses d'Augustin sur les sacrements seront globalement reprises par les théologiens d'Occident
jusqu'aux XIe et XIIe siècles.
Thomas d’Aquin (1225-1274)
Le sacrement est un signe sacré (cf. saint Augustin) qui signifie et sanctifie. Le sacrement a trois aspects :
- la cause efficiente : la passion du Christ ;
- la cause formelle : la grâce et les vertus ;
- la cause finale : la vie éternelle.
De là, l'on comprend que le sacrement est
un signum remorativum : il rappelle le salut dans la Passion, c'est un événement du passé qui est la cause efficiente de notre sanctification ;
un signum demonstrativum : il démontre la grâce présente, c'est un signe de la grâce dans le présent, la grâce devient alors la cause
formelle de notre sanctification ;
un signum prognosticum/profeticum : pré-annonce la vie éternelle, c'est un signe prophétique car il anticipe la vie éternelle dans le futur, cette vie éternelle devient la cause finale de notre sanctification.
Il faut des choses sensibles déterminées (materia) pour le sacrement car selon la parole de Jésus à Nicodème, celui qui ne renaît pas d'eau et d'Esprit n'entre pas dans les Cieux.
Cette détermination vient de Dieu, elle est d'institution divine.
C'est le sanctificateur qui détermine les signes de la sanctification.
Les paroles (forma) sont nécessaires pour ces signes de notre sanctification car elles en précisent le sens.
Les paroles et l'action font un tout unique, une seule réalité.
On peut donc conclure que saint Thomas d’Aquin a une conception dynamique des sacrements car pour lui, ces signes ne sont pas des choses, mais des actions ».
WIKIPEDIA
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