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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 23:52

219844-v-Un_chemin_d_ambroisie___Amour_religion_et_chausse-.jpg

Émission Frédéric Lenoir et Leili Anvar - Les Racines du Ciel - du 22/02/2011

Jacqueline Kelen est écrivain, elle a été productrice d'émissions à France Culture pendant 20 ans et a publié une trentaine d'ouvrages, dont « Marie Madeleine, un amour infini » et «L'Esprit de solitude» chez Albin Michel. Elle vient de publier : « Un chemin d'ambroisie amour, religion et chausse-trappes» aux éditions de la Table Ronde ou il est question de la relation entre Eros et les religions. 

MUSIQUE :

- Antonio CALDARA, Maddalena ai piedi di Cristo - dir° René Jacobs - , Aria : "In lagrime stemprato..." 905221 chez Harmonia Mundi

- G.B. SAMMARTINI, sonate pour violoncelle et piano en sol majeur. II mouvement grave par Leonard Rose au violoncelle et Leonid Hambro au piano. (enregistrment de 1953 à New-York) , Sony S112062

- Françoise Atlan, hymne à la vie d'après le poème d'Ibn'Arabi "l'amour est ma religion".

Télécharger le fichier audio

http://eocf.free.fr/audio/kelen_mystique_erotique.mp3

 

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 23:51

saint_nicolas.jpg

 

Très belle hymne du Grand Saint Nicolas de Myre qui est chantée en la célébre Basilique de Saint Nicolas de Port lors de la Procession Ancestrale pour le Patron de la Lorraine !
L'hymne est composée de plus d'une cinquantaine de couplets environ sur des événements en rapport avec Saint Nicolas, la Basilique, et tout ce qui est intégré à la Basilique (orgue), et d'autres événéments encore.

Refrain

Saint Nicolas, ton crédit d'âge en âge,
a fait pleuvoir tes bienfaits souverains.
Viens, couvre encor' de ton doux patronage
tes vieux amis les enfants des Lorrains.

1. De tes bienfaits, célébrant la mémoire,
nous voulons tous à jamais te bénir.
Ce sanctuaire est empreint de ta gloire,
il en redit l'immortel souvenir,

2. Ô Saint Patron, en tous lieux on t'honore,
tu sais du ciel apaiser le courroux.
Sur l'océan, le matelot t'implore,
et le captif te supplie à genoux.

3. Viens nous bénir de ta main paternelle,
garde en nos cœurs le dépôt de la foi.
Pour mériter la couronne éternelle,
ô Saint Patron, nous espérons en toi.

4. De ta famille, exauce la prière,
et sois toujours protecteur de ces lieux.
Et tu verras toujours, sous ta bannière,
marcher ici des enfants généreux.

5. Illustre Saint qui veille sur l'enfance,
modèle aimable et gardien des foyers,
viens prendre en main, de grâce, leur défense,
et rends courage à tons les ouvriers.

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 23:30

andrei-rublev



Le film mythique de Tarkovski sorti en 1966 "Andreï Roublev" et proposé en version originale sous-titrée en anglais.


L'HISTOIRE


La Russie du XVème siècle. Théophane le Grec engage le moine Roublev pour peindre Le Jugement Dernier dans une cathédrale. L’invasion des Tartares va conduire le moine à commettre un acte d’une terrible portée. Engoncé dans sa culpabilité, il fait bientôt vœu de silence et renonce à la peinture...


Partie 1 (cliquer l'image)

 
rublev 1

Partie 2 (cliquer l'image)

rublev 2

Quand certains font des films, Tarkovski, lui, fait du cinéma. Voilà donc quelqu’un qui exploite les potentialités de son art, sans jamais avoir recours aux artifices hérités des autres disciplines esthétiques. Quand Tarkovski utilise un tableau, une musique, c’est pour l’intégrer hic et nunc dans l’économie générale de son projet.


 Ainsi Andreï Roublev, second long métrage de l’auteur de Solaris, peut-il dérouter son spectateur. Il n’a rien d’un film linéaire classique obéissant à un certain nombre de règles tacites, rien d’une machine hollywoodienne, bien huilée, inféodée à un système narratif hérité du théâtre classique ou de la littérature de récit. Nul Mac Guffin destiné à fixer l’attention du spectateur, nul dialogue explicatif censé éclaircir la totalité des zones d’ombres qui parsèment le récit. Malgré tout, les dix "blocs" ou chapitres qui constituent l’oeuvre ne sont pas tout à fait indépendants comme on pourrait le croire. Les isoler compromettrait l’unité d’une fiction dont les principales articulations dramatiques se calent sur le parcours spirituel du personnage principal.


La fiction se déploie selon une logique qui lui est propre. Ainsi la première séquence du film - le prologue pris en charge par le chapitre 1 - semble déconnectée, narrativement, du restant de l’œuvre. On y voit un moine s’échapper d’une église à l’aide d’un curieux objet, une pseudo montgolfière. Il survole une étendue d’eau, avant de s’écraser avec fracas dans une prairie. A la fin de ce prologue, un plan s’attarde sur un cheval noir qui se roule à terre au ralenti. Nous ne saurons jamais qui était ce moine, ni s’il a survécu à sa terrible chute. Cet " épisode" paraît n’avoir aucune incidence sur le reste de la fiction. Tout juste peut-on voir en la présence du cheval une potentielle rime visuelle au dernier plan du film qui détaille quelques chevaux s’ébrouant dans une prairie, sous la pluie.


Bien sûr le maniaque du chapitrage aura tout le loisir de "zapper" cette séquence introductive, de passer directement à la suivante, s’il estime qu’elle n’apporte rien au récit. Il pourra tout aussi bien, en quelques secondes, visionner successivement les deux plans de chevaux qui semblent entretenir une correspondance secrète, alors que près de trois heures de métrage et plus de vingt années - diégétiques - les séparent. Cette séquence introductive donne pourtant le mouvement général du film et son "idéologie". Au risque de réduire considérablement la portée de ce prologue, on peut voir en lui l’équivalent cinématographique d’un aphorisme qui planerait sur la fiction, tel que "L’acceptation d’un don est acceptation du Divin" (le moine qui se brûle les ailes sur son dirigeable de fortune en serait le douloureux exemple).


Car Andreï Roublev suit le parcours d’un moine, peintre d’icônes, qui décide de ne plus user de son don et de se taire à tout jamais. Déçu par ses semblables, il n’a plus rien à leur dire, plus rien à exprimer. Si Roublev a bel et bien existé, nous ne savons rien ou presque, de sa vie. Tarkovski et son co-scénariste (le cinéaste Andreï Konchalovski) comblent ce vide historique par cette quête introspective qui passe par le doute, le tiraillement spirituel, et débouche sur une acceptation de soi. [spoiler] C’est dans l’avant dernière séquence du film - chapitre 3 du second disque (La Cloche) - au contact d’un jeune fondeur de cloche, que Roublev mesure qu’il n’est qu’un instrument de Dieu. Refuser d’exploiter le don qu’il a reçu revient à refuser d’accomplir les plans divins.L’ultime séquence - chapitre 4 du second disque (Epilogue) - présente des fragments d’icônes. Les icônes peintes par Roublev. C’est la seule séquence en couleurs du film. L’œuvre du moine a survécu aux temps troublés de l’Histoire. Le cheminement de Roublev l’a conduit à une sorte d’immortalité dont le spectateur est un témoin privilégié.[fin du spoiler].


On le voit, Andreï Roublev n’est pas dénué de logique, mais cette logique ne saurait se réduire à des recettes scénaristiques éculées. Plutôt que de prendre le spectateur par la main ou de lui faire parcourir un chemin balisé (dont chaque séquence serait une étape) le cinéaste plonge celui-ci dans un maelström d’images et de sons dont il sortira à coup sûr épuisé voire K.O. Tour à tour païen et mystique, mû, tantôt par une fougue épique qui n’a rien à envier à celle d’un Kurosawa, tantôt par un désir d’intimisme et de contemplation que n’aurait pas renié un Dreyer, Andreï Roublev représente esthétiquement parlant l’antithèse de ce "réalisme socialiste" qui avait imposé le cinéma soviétique hors de ses frontières.


Objet aussi démesuré que les icônes du maître Roublev, ce film immense, parfois intimidant, confirma que L’Enfance d’Ivan, son premier long métrage, annonçait bien la naissance d’un grand cinéaste qui nourrissait en lui de grandes ambitions pour son art.


Par Cosmo Vitelli 


http://www.dvdclassik.com/critique/andrei-roublev-tarkovski

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