Ce livre s'inscrit dans l'héritage immémorial du Cantique des Cantiques, et plus largement de la parole poétique du christianisme comme verbe de l'homme intérieur dont nous parle l’Apôtre Paul.

A travers ces vers retentissent les sonorités mystérieuses d'une Présence à sens multiples.

Ce livre est  une invitation pour les lectrices et les lecteurs  à percevoir des réalités invisibles qui nourrissent, au-delà des apparences, leurs inconscients,  à travers des épousailles-retrouvailles avec la beauté de nos origines.

La parole poétique du christianisme prend alors toute son ampleur, celle d'exprimer l'inexprimable.

Amour de la Beauté et Beauté de l'Amour sont le cœur de cet ouvrage qui nous invite à redécouvrir la grandeur nous habitant dans un monde qui se cherche.

Gérard Fomerand  est analyste du christianisme et conférencier. Il a publié La mémoire vive des mystiques chrétiens (2012)  et Renaissance du christianisme, le retour aux origines (2013)  où il a étudié les rapports  entre  le phénomène institutionnel et le phénomène religieux et ses  mutations contemporaines.

En 2016,  il publie Le christianisme intérieur, une voie nouvelle ? Il travaille actuellement sur l'une des sources  souterraines qui relie ces deux univers, à savoir la parole poétique.

Loué sois-tu, mon Seigneur,
pour sœur notre mère la terre
Qui nous soutient et nous nourrit,
Et produit divers fruits avec les fleurs aux mille couleurs et l’herbe...

C’est le même François qui parlait à son frère loup lui demandant de ne plus dévorer bêtes et hommes.

L’animal se soumit, n’attaqua plus jamais personne et disparut à la mort de François.

Comment mieux résumer l’intense compassion de ce moine perdu en Christ ! Mais cette même personne fut à l’origine d’un des plus grands changements de l’Église catholique romaine.

Durant près de deux siècles, l’institution opéra un retour aux origines, en se réformant du tout au tout ; par la suite, les pesanteurs historiques réapparurent.

Et de l’univers du christianisme oriental, russe en ce cas, nous vient ce poème populaire d’une grande force cosmique qui indique l’universalité de la parole poétique du christianisme.

Il nous est rapporté par Andreïv Siniavsky (1925-1997) dans sa remarquable analyse de la foi populaire russe :

Oh ! Vous, montagnes, monts altiers !
Oh ! Vous collines, collines arrondies !
Dispersez vous monts, monts altiers,
Par toute la Sainte Russie,
Dressez-vous, collines arrondies,
Dans les plaines, les steppes herbues,
Sur l’ordre de notre Dieu,
Sur la prière de Saint Georges.

C’est l’un des sens mystérieux de la parole poétique, à la fois éminemment personnelle mais aussi universelle car elle touche la part la plus intime de l’être humain, sa relation avec ce qui le dépasse et qu’il n’arrive pas à nommer.

Elle va le décrire adroitement ou maladroitement mais cela n’a à dire qu’une importance relative ou subjective.

La verbalisation poétique peut atteindre parfois des sommets où nous restons à la fois dans notre réalité mais où nous l’avons déjà quitté comme l’écrit Jean de la Croix pour se consumer en un amour brûlant :

Sans arrimage et arrimé,
Sans lumière et dans l’obscur vivant,
Tout entier me vais consumant
L’amour fait un tel ouvrage,
Depuis que je l’ai connu,
Que si bien ou mal sont en moi,
Il donne à tout même saveur,
Et transforme l’âme en soi-même ;
Et en sa flamme savoureuse,
Que dans moi-même je ressens,
En hâte, ainsi, sans rien laisser,
Tout entier me vais consumant.

Le parcours poétique en six étapes que nous entamons dans ces lignes est une référence aux six jours de la création qui vit notre univers symboliquement se construire.

Un livre d’un format  de 170 x 140 à la française.

Imprimé  sur pure munken  ivoire  

220 pages - 18€

aux éditions SAINT-LEGER

en partenariat avec 

Ouvrage à paraître en septembre 2018

A commander dès maintenant avec le bon de commande à télécharger ICI