Vous trouverez ici des textes extraits de mes écoutes et lectures "spirituelles". Si un mot, une phrase, une
pensée, touche votre coeur c'est que Dieu vous a fait signe par les mots de ceux qu'Il inspire.
Ce nouveau livre de Jean-Claude Larchet constitue les prolégomènes indispensables de son ouvrage précédemment paru sous le titre « Transfigurer le genre », et précède d’ailleurs celui-ci dans les éditions roumaine, grecque et américaine publiées en un volume sous le titre « Face à la théorie du genre ».
La théorie du genre occupe une place prépondérante dans le débat politique et social actuel. Bien qu’elle ne soit pas parfaitement unifiée, son principe de base est de dissocier les deux genres – masculin et féminin – des deux sexes biologiques auxquels ils correspondent, et de considérer qu’ils doivent relever du choix de chaque individu, celui-ci ayant la liberté d’en changer, de s’en créer de nouveaux, ou de ne se reconnaître dans aucun.
Née aux États-Unis dans des milieux académiques marginaux, et d’abord isolée, elle a servi à nourrir le néo-féminisme et la pensée woke, et a été intégrée par une grande partie du mouvement LGBTQI+ dont le militantisme a fortement contribué à sa promotion par les médias et à son soutien par les institutions.
De plus en plus banalisée dans notre société post-moderne en perte de repères et de plus en plus introduite aux différents niveaux du système éducatif, cette théorie exige une réponse forte, d’autant plus qu’elle propose une déconstruction de l’être humain, de son identité naturelle et de sa vie relationnelle, qui finalement ne laisse derrière elle que des ruines.
Jean-Claude Larchet en propose ici une critique en règle, à travers :
1) un regard historique et académique sur ses racines et sa formation ;
2) une analyse rigoureuse de ses présupposés et de ses thèses, dont il fait apparaître les faiblesses, les inconséquences, les confusions et les contradictions, en s’appuyant sur une argumentation philosophique et une vaste documentation scientifique (incluant les domaines de la biologie, de la physiologie et de la psychologie) ;
3) une mise en mise en évidence de ses conséquences délétères pour la personne humaine et pour la vie sociale à ses différents niveaux (notamment celui des relations hommes-femmes, du couple et de la famille).
Ce livre constitue une aide précieuse pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette nouvelle conception de l’être humain pour garder par rapport à elle une distance critique, et pour évaluer ses risques et s’en prémunir.
Lu sur le web
La théorie du genre occupe une place prépondérante dans le débat politique actuel. Venue des milieux académiques et relayée puissamment par les médias, d'abord dans le monde anglo-saxon puis en France, elle propose rien de moins qu'une révolution anthropologique, qui remet en question ce qui a toujours été tenu pour vrai dans la plupart des sociétés humaines.
Quoique certains veuillent lui nier le statut de théorie, et la présenter comme un ensemble de pratiques visant à inclure dans l'espace social des individus…
La théorie du genre n’existerait pas. Et pourtant elle imprègne notre société, des écoles aux médias.
Dans un essai clair et très accessible, le philosophe Jean-Claude Larchet livre une analyse détaillée des critiques qui lui sont adressées. Car les critiques sont nombreuses, de natures « biologique, physiologique, psychologique, sociologique, ethnologique, anthropologique » et bien sûr philosophique. Finalement, comme le montre l’auteur, il s’agit d’une « construction intellectuelle déconnectée du réel ».
Mais son actuelle banalisation n’est pas sans conséquences. Loin d’être anodine, la théorie du genre constitue « une entreprise destructrice de la société et du genre humain lui-même ».
Un essai très utile pour comprendre les fondements de cette théorie et comment elle représente un péril pour la société.
On aurait dû se méfier... Alors que, ce jeudi 29 mai, les Éditions Albin Michel s'apprêtent à fêter les 200.000 exemplaires vendus du « roman phénomène » (Télérama), « livre que le monde entier s'arrache » (Le Figaro), « top des ventes en France », Les Yeux de Mona, d'un certain Thomas Schlesser, chevalier des Arts et des Lettres, historien de l'art, écrivain et directeur de la fondation Hartung-Bergman, a fait l'unanimité des critiques littéraires, suscitant l'engouement médiatique jusque dans les milieux réputés les plus conservateurs.
L'intrigue est séduisante : Les Yeux de Mona met en scène une jeune fille de dix ans menacée de cécité que son grand-père entraîne à la découverte de 52 œuvres d'art : « Plus qu'un roman d'initiation à l'art, un conte universel », applaudit La Croix. De quoi appâter les éducateurs de bonne volonté en quête d'outils culturels pédagogiques.
La grande supercherie : plaidoyer pour l'euthanasie et formatage des esprits
Seuls quelques esprits aiguisés, trop rares, comme Iris Bridier dans ces colonnes (ou le journal France catholique), ne se sont pas laissés marabouter : derrière une écriture soignée, Thomas Schlesser s'est livré là - avec un remarquable sens du tempo politique - à un véritable plaidoyer pour l'euthanasie. Mais ce n'est pas tout.
C'est un père de famille qui a alerté BV. Stupéfait de l'engouement des « milieux cathos » pour Les Yeux de Mona - victimes, malgré eux, du rouleau compresseur orchestré par les Éditions Albin Michel - et soucieux « d'ouvrir les yeux de ceux qui se sont laissés berner par les critiques positives, passant à côté de la supercherie de l'ouvrage qui constitue un conditionnement intellectuel, véritable plaidoyer idéologique pour de jeunes lecteurs », il s'est livré à un travail remarquable, critique et factuel (« Les yeux de Mona, anatomie d'une tromperie ») grâce auquel il démontre, extraits du livre à l'appui, « qu'aucun effort n’est épargné pour achever de détruire dans l’imaginaire des enfants les quelques fondements qui subsistent d’une société faussement traditionnellement représentée à travers la relation grand-père/petite-fille ».
Depuis l'initiation de la très jeune fille à des œuvres contemporaines à évocation pornographique (notamment les sculptures de Niki de Saint Phalle) jusqu'aux thèmes sociétaux abordés - toujours dans un certain sens (avortement, féminisme, dénonciations des « campagnes très violentes des milieux conservateurs », etc.) - en passant par la magie et l'ésotérisme à travers le talisman porté par l'héroïne préféré à la médaille de la Vierge qui - enseigne l'aïeule disparue à sa petite-fille - « ne représentera plus jamais rien pour elle ».
Notre interlocuteur critique ajoute avoir été particulièrement choqué par « la recommandation totalement sidérante à un enfant qui n'a jamais vu d'œuvre d'art » du même Thomas Schlesser lorsque, invité sur le plateau du Figaro, il conseille la découverte d'une certaine Marina Abramović, « artiste à scandale » à ses yeux.
Marina Abramović : la référence artistique de l'univers Thomas Schlesser
Curieux modèle artistique pour des jeunes, en effet. Qu'on en juge : en 1974, celle qui se dit la « grand-mère de la performance artistique » lance sa carrière en livrant son corps au public pendant six heures, « permettant aux participants de violer et de profaner son corps comme ils l’entendent », « ses blessures pouvant être mises en parallèle avec le sacrifice du Christ sur la croix ».
Cet attrait de Thomas Schlesser pour Marina Abramović aurait dû en alerter plus d'un. Ses positions idéologiques aussi. Dans le passé, celui qui est aussi l'auteur de L'Art face à la censure est épris de liberté artistique absolue. Au point de se ranger du côté de ceux qui pratiquent blasphème et insulte de la religion, pourvu qu'elle soit catholique.
En 2011, lors de l'affaire Piss Christ à Avignon - du nom de ce crucifix baignant dans le sang et l'urine réalisé par Andres Serrano, qu'il qualifiait d'« œuvre très belle », « plongée dans l'urine qui lui donne cette radiance extraordinaire » -, Thomas Schlesser dénonce l'acte de vandalisme des jeunes protestataires, y voyant une « recrudescence du phénomène de l'iconoclasme et du vandalisme » de la part de « catholiques intégristes ».
Et lorsque, la même année, la pièce Sur le concept du visage du fils Dieu (dans laquelle une toile du Christ projetée sur scène est la cible d'excréments lancés par des enfants et un vieil homme incontinent) est interrompue par les protestations de croyants, il s'inquiète : « Lorsque la liberté d'expression devient action violente, on tombe dans la simple censure religieuse », comparant la France « relativement épargnée jusqu'à il y a peu » à la Russie.
Une appétence de Thomas Schlesser pour les thèmes religieux univoquement catholiques qui interroge. En 2004, il publiait La Vierge maculée, un roman « mettant en scène la Vierge dans des situations scabreuses »...
Comment, dès lors, expliquer l'engouement d'une certaine presse pour Les yeux de Mona ?
Notre lanceur d'alerte avance l'explication : « Les médias cathos se sont laissés influencer par les critiques positives, peu de critiques littéraires ont réellement lu tout le livre. »
Par ailleurs, précise-t-il, « l'ouvrage a bénéficié d'une campagne de promotion hors norme avec une volonté délibérée de le promouvoir très largement. Dès avant sa parution au mois de janvier en France, Les yeux de Mona avait déjà été traduit dans 32 langues et des articles en amont annonçaient un énorme succès. »
Une question demeure : pourquoi les Éditions Albin Michel ont-elles jeté leur dévolu sur ce livre entre mille ?
Derrière « Les yeux de Mona », une promotion de l’euthanasie
Sous couvert d’initiation à l’art et à la vie, ce livre, parmi les plus vendus, promeut un discours en faveur de l'euthanasie.
par Fabrice Madouas
C’est en apparence un livre bien inoffensif. L’histoire touchante d’une petite fille de 10 ans guettée par la cécité, que son grand-père éduque à la beauté avant qu’elle ne devienne aveugle. Aussi Henry amène-t-il Mona au Louvre, au musée d’Orsay, à Beaubourg, visiter les maîtres italiens, les impressionnistes ou les artistes contemporains. « Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona découvre le pouvoir de l’art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle à jamais », résume l’éditeur, Albin Michel.
Un argument si émouvant qu’on ne s’étonnera pas que ce livre de Thomas Schlesser, directeur de la Fondation Hartung-Bergman, soit devenu un best-seller, traduit dans plus de vingt pays avant même sa parution en France. Un « phénomène éditorial » qu’entretient la presse par ses critiques louangeuses : « Un choc esthétique », « Une histoire merveilleuse et poignante », « Un livre tendre et absolument passionnant », etc. De sorte que beaucoup font cadeau de ce livre à leurs amis, croyant leur offrir un viatique pour la beauté.
Une musique malsaine
Le problème, c’est que ce livre n’est pas que cela. Il court dans Les Yeux de Mona une musique malsaine : un discours favorable à l’euthanasie qui en constitue le point d’orgue. Mona aimait beaucoup sa grand-mère, Colette, la femme d’Henry – un libre-penseur qui fait à plusieurs reprises l’apologie de « l’idéal des Lumières fondé sur l’appel à la Raison […] contre l’arbitraire du pouvoir et l’obscurantisme des dogmes religieux ». Or, Colette est morte sans que Mona connaisse les raisons de ce décès soudain. Nul n’ose en parler.
La petite fille va commencer à lever un coin du voile en découvrant de vieilles coupures de presse où il est question de sa grand-mère : « Colette Vuillemin, la mort sans peur », « Sa lutte pour un dernier souffle digne ». « On désignait à chaque fois son aïeule comme une femme combative […].
Un terme inconnu et difficile à lire clignotait également au fil des articles. C’était un terme doux, chantant, mielleux et confusément inquiétant par sa musicalité même.
C’était le terme “euthanasie”. » Un mot mystérieux dont Mona va comprendre le sens, au point d’en donner la définition quand le professeur de français demande à ses élèves de choisir un mot rare et d’en parler : « Il y a des gens, y compris des gens qui croyaient en Dieu, qui ont dit très fort que l’euthanasie, c’était quelque chose d’humain, et qu’on devait y avoir droit, parce qu’on a le droit d’être libre quand on meurt. Et ces gens-là, on dit qu’ils sont des militants et que leur cause, c’est de pouvoir mourir dans la dignité. »
On l’a compris : quoique son auteur s’en défende, ce livre est un plaidoyer pour l’euthanasie, au moment où le Parlement s’apprête à examiner le projet de loi sur « l’aide active à mourir ».
Depuis sa parution en février, le roman « Les Yeux de Mona » (Albin Michel, 496 pages, 22,90 €) s’est imposé comme un phénomène littéraire en France, avec plus de 200 000 exemplaires vendus. La critique l’a saluée comme une « initiation à la beauté » et une « leçon de vie », mais derrière cette façade séduisante se cache une réalité inquiétante : ce roman, bien qu’agrémenté de références chrétiennes, est une ode subtile à l ‘euthanasie et un véhicule de philosophies radicales.
C’est Paul Lefebvre qui,sur le site la selectiondujour.com nous invite à ouvrir les yeux sur les messages subliminaux qui se cachent derrière cette soi disante ” ode à la sagesse “ comment pouvait l’écrire le journal Le Parisien…..
Paul Lefebvre nous explique que “Arnaud, chef d’entreprise et père de quatre enfants, découvre les dérives idéologiques de ce livre lorsqu’il le reçoit pour sa fille de 13 ans. Initialement séduit par l’idée d’initier sa fille à l’art, elle est rapidement confrontée à une réalité bien plus sombre.“
L’intrigue des « Yeux de Mona » semble inoffensive à première vue : Mona, une fillette de 10 ans, pourrait devenir aveugle. Son grand-père, Henry, l’emmène chaque mercredi découvrir des chefs-d’œuvre artistiques à travers Paris, prétendument pour lui transmettre la beauté du monde. Cependant, cette quête artistique n’est qu’un prétexte pour véhiculer des idées beaucoup plus controversées.
Le personnage central de ce roman n’est pas Mona, mais sa grand-mère, Colette Vuillemin, qui a choisi l’euthanasie comme une forme de « libération ». Schlesser utilise le récit pour faire passer subtilement l’idée que l’euthanasie est un choix courageux et noble.
Cette notion est si profondément ancrée dans le texte que Mona, au fil de son apprentissage, commence à prôner l’euthanasie comme un acte de bravoure. Lorsque Mona explique à son professeur le concept d’euthanasie comme étant « incroyable et très courageux », il est clair que Schlesser a voulu influencer la perception des jeunes lecteurs.
De plus, le livre aborde la mort de Colette en la présentant comme une suite logique de sa foi chrétienne dévoyée. L’auteur semble confondre le sacrifice altruiste avec un choix égoïste, associant la foi chrétienne non pas à l’espérance et au sacrifice, mais à une acceptation passive de l’euthanasie. Ce mélange dangereux de spiritualité et d’euthanasie est non seulement trompeur, mais aussi profondément inquiétant.
Loin de se contenter de promouvoir l’euthanasie, Schlesser utilise également le livre pour faire l’apologie de philosophies et de pratiques souvent associées à des courants antichrétiens : l’animalisme radical, le libertinage et des idées ésotériques. L’art chrétien est à peine mentionné, tandis que des artistes sulfureux comme Marina Abramović sont recommandés sans réserve, malgré leur contenu perturbant.
Paul Lefebvre remarque qu’en présentant ce livre sous couvert de pédagogie, Thomas Schlesser a réussi à berner une partie importante du public et de la critique littéraire. L’édition massive et la traduction en 37 langues de « Les Yeux de Mona » témoignent d’une stratégie de manipulation idéologique à grande échelle. Nous devons nous interroger sur les valeurs que nous avons choisissons d’inculquer à nos enfants et sur les messages insidieux qui se cachent derrière des œuvres prétendument éducatives.
Il est impératif que les parents, les éducateurs et les critiques restent vigilants face à ces dérives et assurent une lecture critique des œuvres censées « élever l’esprit ». « Les Yeux de Mona » n’est pas seulement un roman à succès, mais un cheval de Troie idéologique qui mérite d’être décortiqué et énoncé pour ce qu’il est réellement.
Sa série de cinquante cailloux hors de prix mise en vente par la Royal Academy of Arts de Londres suscite l'ire des réseaux sociaux. Mais n'oublions pas l'ampleur de l'œuvre de l'artiste serbe ...