Le Christ que nous rencontrons dans le sacrement est le même…ici en Europe qu'en Amérique, en Afrique, en Asie, en Océanie.
C'est l'unique et même Christ qui est présent dans le pain eucharistique de chaque lieu de la terre. Cela signifie que nous ne pouvons le rencontrer qu'avec tous les autres. Nous ne pouvons le recevoir que dans l'unité.
N'est-ce pas ce que nous a dit l'apôtre Paul ?...
« Puisqu'il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain » (1Co 10,17).
La conséquence est claire : nous ne pouvons pas communier avec le Seigneur, si nous ne communions pas entre nous.
Si nous voulons nous présenter à lui, nous devons également nous mettre en mouvement pour aller les uns à la rencontre des autres. C'est pourquoi il faut apprendre la grande leçon du pardon : ne pas laisser notre âme être rongée par le ressentiment, mais ouvrir notre cœur à la largesse de l'écoute de l'autre, ouvrir notre cœur à la compréhension à son égard, éventuellement à l’acceptation de ses excuses, au don généreux des nôtres.
L'eucharistie — répétons-le — est le sacrement de l'unité. Mais malheureusement les chrétiens sont divisés, précisément dans le sacrement de l'unité. Soutenus par l'eucharistie, nous devons d'autant plus nous sentir incités à tendre de toutes nos forces à cette pleine unité que le Christ a ardemment souhaitée dans la chambre haute (Jn 17,21s).
Benoît XVI, pape de 2005 à 2013
Homélie du 29/05/2005 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana rev.)
« Va d’abord te réconcilier avec ton frère »
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