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27 février 2018 2 27 /02 /février /2018 22:08
Sur les écrans : Jésus l'enquête

Lee Strobel, journaliste d’investigation au Chicago Tribune et athée revendiqué, est confronté à la soudaine conversion de son épouse au christianisme. Afin de sauver son couple, il se met à enquêter sur la figure du Christ, avec l'ambition de prouver que celui-ci n'est jamais ressuscité...

Le livre dont s’inspire le film, The Case for Christ, a été un succès international, et pour cause, il s’agit d’une enquête menée par un homme intelligent et déterminé à prouver le mensonge sur lequel une partie de l’humanité se fonde depuis deux mille ans pour nourrir sa foi. Comment réfuter les preuves de la Résurrection ?

Lee se met à rencontrer des pointures de différentes spécialités, médecin, psychanalyste, pasteur, théologien, dans tout le pays, pourvu d’obtenir des réponses cartésiennes à ses interrogations. Les faits valent mieux qu’une possible illumination de la foi selon lui, basée sur un épisode pour le moins suspicieux rapporté dans la Bible par des témoins faillibles.

Mike Vogel dans le rôle de Lee, et Erika Christensen dans le rôle de Leslie, sont particulièrement convaincants. La mise en scène et la qualité photographique du film mènent le spectateur dans l’Amérique des années 80, et rivalisent avec les productions auxquelles le public est désormais habitué.

Le scénario est construit de telle sorte que la recherche d’indices se mêle à l’histoire plus intime du couple, ainsi qu’à une autre enquête menée par Lee pour son journal, qui le conduira à repenser ses pratiques et à toujours remettre en perspective ses convictions.

Ce film stimulera le public, lui donnera l’occasion de faire son propre voyage spirituel : « Par mon livre, je voulais atteindre les gens avec les preuves concrètes du christianisme, de la vérité, de la foi et de l’amour de Dieu. Mais les gens auront plus de facilité à regarder un film de quatre-vingt-dix minutes qu’à lire un livre de trois cents pages. Il ouvrira donc une nouvelle voie. »

En cela, il possède une réelle portée évangélique. Déjà, le livre avait eu un véritable impact sur les lecteurs. L’auteur raconte notamment qu’un homme atteint du cancer s’était converti sur son lit de mort après l’avoir lu, alors même que son frère essayait de l’y inciter depuis près de cinquante ans.

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28 novembre 2017 2 28 /11 /novembre /2017 23:55

Exposition
MYSTÈRE de L’ICÔNE
Léonide Alexandrovitch Ouspensky (1902-1987)
5 décembre 2017 au 27 janvier 2018


Centre Culturel et Spirituel Orthodoxe Russe
1 quai Branly, 75007,  Paris

 

 “MYSTÈRE de L’ICÔNE”

Première exposition consacrée à l’œuvre de Léonide Ouspensky, l’initiateur du renouvellement de l’art sacré et du retour à l’icône traditionnelle au XXième siècle.

Grâce à lui, par son enseignement, d’abord – il a des élèves dans le monde entier – puis par ses écrits – son ouvrage fondamental, La théologie de l’icône dans l’Eglise Orthodoxe est traduit dans un grand nombre de langues – ensuite par sa création picturale, l’art liturgique de l’Eglise Orthodoxe tout entière a retrouvé la splendeur inhérente à son authentique théologie mystique.

De l’œuvre picturale, certains aspects sont moins connus, comme les images réalisées pour l’Orthodoxie occidentale, d’autres en revanche le sont mieux mais trop partiellement. Il faut aussi rappeler l’œuvre sculptée ainsi que le travail sur métal repoussé auquel il consacra les premiers efforts de sa vie ecclésiale.

 

Léonide Ouspensky (Леонид Александрович Успенский, Leonid Aleksandrovitch Ouspenski) est un iconographe et iconologue orthodoxe, né en Russie 1902 à Golaya Snova (aujourd’hui Golosnovka) région de Voronej, il est décédé à Paris en 1987.

À partir de 1918 il combattit dans l’armée rouge , avant d’être fait prisonnier en 1920, et d’être évacué par l’Armée blanche de Sébastopol à Gallipoli puis d’être envoyé en Bulgarie, où il fit divers travaux dont celui de mineur, jusqu’en 1926.

Suivant des recruteurs français, il signa un contrat avec les usines Schneider du Creusot et arriva en France en 1926.

Victime d’un accident en travaillant dans les hauts-fourneaux,  il se rend à Paris où il trouva du travail dans une usine qui fabriquait des pièces de bicyclettes.

En 1929, il suivit parallèlement les cours de l’Académie de peinture qui venait d’être fondée par Tatiana Lvovna Soukhotina, fille de Léon Tolstoï, et où enseignaient des peintres renommés, comme Nicolas Milliot et Constantin Somov.

Il y fit la rencontre de Georges Ivanovitch Kroug (le futur moine et célèbre iconographe Grégoire), avec lequel il allait se lier d’amitié jusqu’à la mort de ce dernier.

Il militât pour l’implantation de l’Orthodoxie en France par l’utilisation du français comme langue liturgique. Il s’y lia particulièrement avec Vladimir Lossky et les fères Kovalevsky.

Lorsque vint l’Occupation, les autorités allemandes mobilisèrent L. Ouspensky pour travailler en Allemagne.

Il déserta et mena une vie clandestine, ce qui lui donna la possibilité de se consacrer entièrement à la peinture et à la restauration d’icônes, ainsi qu’à la sculpture sur bois et sur pierre et à l’art du métal repoussé dans le style iconographique.

Avec le moine Grigory (Krug), il participa à la décoration intérieure des fresques et icônes de l’église des Trois-Saints Docteurs à Paris rue Pétel, dans le VXème, dont il était l’un des fondateurs depuis 1931.

En 1942, il épousa Lydia Alexandrovna Miagkov, qui allait être désormais pour lui un fidèle soutien.

Église des Trois-Saints Docteurs, rue Pétel, Paris XV°
Église des Trois-Saints Docteurs, rue Pétel, Paris XV°Église des Trois-Saints Docteurs, rue Pétel, Paris XV°

Église des Trois-Saints Docteurs, rue Pétel, Paris XV°

À la fin de 1944, il devint l’un des fondateurs de l’Institut théologique de Saint Denis, professeur de peinture d’icônes où il y enseigné là jusque dans les années 1980.

En 1948, Ouspensky publia une petite brochure en français, expliquant la nature de l’icône : L’Icône, quelques mots sur son sens dogmatique.

 “MYSTÈRE de L’ICÔNE”

En 1952 il publia, en collaboration avec V. Lossky, Le sens des icônes, édité en Suisse simultanément en allemand et en anglais.

Il écrivit aussi un article sur l’Église et l’icône orthodoxes pour l’encyclopédie allemande [Symbolisme des religions].

Christ en Gloire, L. Ouspensky

Christ en Gloire, L. Ouspensky

Le cours d’iconologie que dispensait Ouspensky servirent de base au livre La Théologie de l’icône qui fut édité par l’Exarchat en 1960 en français, puis en anglais à New York en 1977.

 “MYSTÈRE de L’ICÔNE”

Les années suivantes, Ouspensky compléta ce cours par des articles qui parurent dans le Messager de l’exarchat du patriarche russe en Europe occidentale.

L’originalité des icônes d’Ouspensky est d’avoir fait des icônes modernes qui rendaient l’abîme des siècles dans le moment présent. Elles étaient imprégnées de tout ce qui les avait précédées, mais elles étaient actuelles, à la fois immédiates et immémoriales.

 “MYSTÈRE de L’ICÔNE”

On ne trouve pas cet esprit dans les icônes russes actuelles qui semblent souvent des reconstitutions dont la spontanéité, la vie, cette sève qui monte jusqu’à nous depuis les racines de l’arbre, sont souvent absentes.

Elles sont « bien peintes » et bien dorées. Les gens choisissent leur style : byzantin, quatorzième siècle, dix-septième siècle… 

Pendant quarante ans, Léonide Ouspensky enseigna l’art de l’icône à des élèves venus du monde entier. Il a laissé de nombreuses icônes dispersées dans des collections privées et des fresques, notamment celles de l’église russe des Trois Hiérarques de la rue Pétel (Paris) et de l’église de la paroisse “Notre Dame Joie des Affligés et Sainte Geneviève” (Paris). Son épouse Lydia (décédée à Paris en octobre 2006 à l’âge de 99 ans) fut sa fidèle collaboratrice pour ses publications. Il est mort dans la nuit du 11 au 12 décembre 1987.

Léonide Alexandrovitch Ouspensky, au travail, dans son petit appartement atelier du 36, rue Bréguet, dans le XIème arrondissement à Paris.

Léonide Alexandrovitch Ouspensky, au travail, dans son petit appartement atelier du 36, rue Bréguet, dans le XIème arrondissement à Paris.

Léonide Ouspensky est décédé dans la nuit du 11 au 12 décembre 1987. Il est enterré au cimetièrede Sainte Geneviève des Bois.
 

Centre culturel et spirituel Orthodoxe russe du quai Branly
entrée: 2 avenue Rapp 75007 Paris
Métro : Alma Marceau,  RER Pont de l’Alma
Ouvert: de 10h à 17h tous les jours sauf lundi.

 

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2 novembre 2017 4 02 /11 /novembre /2017 23:52
Le spectacle Dame de Cœur

Le spectacle Dame de Cœur s’inscrit dans le cadre des célébrations du centenaire de la première guerre mondiale. Le grand public est invité à assister gratuitement à ce son et lumière exceptionnel.

Il s’agit d’un hommage populaire aux milliers de soldats alliés qui ont combattu et donné leur vie pour la liberté.

La Cathédrale Notre-Dame porte, pour le peuple de Paris et pour le monde entier, un message universel de paix et de fraternité. 

En 1917, sur un champ de bataille. Nous sommes dans la pénombre, sur le parvis d’une rencontre : celle d’une jeune infirmière française et d’un soldat américain agonisant. Au crépuscule de sa vie, il lui exprime un regret, celui de n’avoir pu visiter la cathédrale Notre-Dame.

A travers un dialogue historique, artistique et mystique, ces deux âmes se retrouveront pour accéder ensemble au mystère de Notre-Dame, qui sera leur « Dame de cœur ».

Dans un incroyable voyage visuel et musical, la façade de Notre-Dame de Paris lèvera le voile sur les plus beaux aspects de sa personnalité et de son message.

Invités à une communion populaire et esthétique, des milliers de personnes sont conviés à accéder au Parvis de Notre-Dame de Paris. Plongés dans l’obscurité, les spectateurs assisteront progressivement à l’illumination du moment.

Pour assister à une séance du spectacle sur le Parvis de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, il est nécessaire de s’enregistrer avec une inscription simple et obligatoire en ligne. Il est conseillé d’éviter les sacs, ils seront contrôlés à votre arrivé. Les sacs à dos et les bagages sont interdits sur le site de l’événement.

Nous recommandons les transports en commun car le parking du parvis de la cathédrale ne sera pas accessible.

 
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