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25 avril 2006 2 25 /04 /avril /2006 22:02


enregistré à Béthanie dans la nuit de Pâques
(lecteur diacre Pascal)

Que tout homme pieux et ami de Dieu jouisse de cette belle et lumineuse solennité.
Tout serviteur fidèle, qu'il entre avec allégresse dans la joie de son Seigneur.

Celui qui a porté le poids du jeûne, qu'il vienne maintenant toucher son denier.
Celui qui a travaillé depuis la première heure, qu'il reçoive aujourd'hui le juste salaire.
Celui qui est venu après la troisième heure, qu'il célèbre la fête dans l'action de grâce.
Celui qui est arrivé après la sixième heure, qu'il n'ait aucun doute, il ne sera pas lésé.

Si quelqu'un a tardé jusqu'à la neuvième heure, qu'il approche sans hésiter.
S'il a traîné jusqu'à la onzième heure, qu'il n'ait pas honte de sa lenteur,

car le Maître est généreux,

il reçoit le dernier comme le premier;
il accorde le repos à l'ouvrier de la onzième heure comme à celui de la première.
Il fait miséricorde à celui-là, et comble celui-ci.
Il donne à l'un, il fait grâce à l'autre.
Il accueille les oeuvres, il apprécie le jugement ; il honore l'action et loue l'intention.

Aussi, entrez tous dans la joie de notre Seigneur.

Premiers et derniers, recevez le salaire.
Riches et pauvres, chantez en choeur tous ensemble.
Les vigilants comme les nonchalants, honorez ce jour.
Vous qui avez jeûné, et vous qui ne l'avez point fait, réjouissez-vous aujourd'hui.

La table est prête, mangez-en tous ; le veau gras est servi, que nul ne s'en retourne à jeun.

Jouissez tous du banquet de la foi.

Que nul ne déplore sa pauvreté car le Royaume est apparu pour tous.
Que nul ne se lamente sur ses fautes, car le pardon s'est levé du tombeau.
Que nul ne craigne la mort, car la mort du Sauveur nous a libérés.

Il a détruit la mort, celui qu'elle avait étreint.
Il a dépouillé l'enfer, celui qui est descendu aux enfers.
Il l'a rempli d'amertume, pour avoir goûté de sa chair.

Isaïe l'avait prédit en disant :
"l'enfer fut rempli d'amertume lorsqu'il t'a rencontré";
rempli d'amertume, car il a été joué;
bouleversé, car il fut mis à mort ; bouleversé, car il fut anéanti.
Consterné, car il saisit un corps et trouva un Dieu.
Il prit de la terre et rencontra le ciel.
Il saisit ce qu'il voyait, et tomba sur celui qu'il ne voyait pas.

O mort, où est ton aiguillon ?
Enfer, où est ta victoire.

Le Christ est ressuscité et tu as été terrassé.
Le Christ est ressuscité et les anges sont dans la joie.
Le Christ est ressuscité et voici que règne la vie.
Le Christ est ressuscité, et plus un mort au tombeau,

car le Christ est ressuscité des morts, prémices de ceux qui se sont endormis.

A lui, gloire et puissance dans les siècles des siècles Amen.

Saint Jean Chrysostome 1

Saint Jean Chrysostome 2

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27 février 2006 1 27 /02 /février /2006 08:37

Les Ecritures Saintes renferment un grand nombre de textes liant organiquement la parole à la semence. La liturgie, cette théologienne priante, se sert de plusieurs d'entre eux, significatifs. En voici quelques-uns, pris au Propre de la Sexagésime de l'ancien rit des Gaules:  

 

"Le diable laboure notre âme par les épreuves / Le Christ sème la parole de vie dans nοs coeurs, alleluϊa!  

 

Ceux qui gardent la parole de Dieu dans leur coeur / Produisent du fruit avec patience.  

 

Marie garde en son coeur les paroles célestes / Elle qui engendre sans semence le corps du Verbe.  

 

Τu sèmes dans mon âme, ô Verbe divin, le Verbe éternel.  Τu Te sèmes Toi-même dans mon âme, Toi, né sans semence de la Vierge, né pour Te semer dans la terre par Ton corps, et dans l'abîme de la mort par Τοn âme  afin de ressusciter le monde.  O Semeur, ô Semence, ô Verbe; donne-nous de porter le fruit de pénitence dans l'espoir de la résurrection.  


E. Kovalevsky
Le mystère de la Mère de Dieu

http://www.myriobiblos.gr/texts/french/kovalevsky_theotokos3.html 

Homélie sur la Parabole du Semeur par Père Alphonse Goettmann (Béthanie)

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10 février 2006 5 10 /02 /février /2006 00:00
Chant gaëlique

Écouter

 
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Stornoway
Psaume 133: John Murdo Martin

Ce chant est extrait d'un des deux cd enregistrés en octobre 2003 lors de 2 nuits de prières dans une église de l'île de Lewis en Ecosse qui ont rassemblé jusqu'à 500 personnes. Les chants conduits par 25 chantres ont été entonnés spontanément par les fidèles retrouvant ainsi  l'expression ancienne de la foi de leurs ancêtres.

Commentaire de Jean-Michel qui me les a fait découvrir:
"Les anciens chants irlandais, sean nos, sont bel et bien les vrais héritiers de la période orthodoxe de l'Irlande, ils remontent en droite ligne à la primo-évangélisation apostolique du pays. Ce bagage culturel est resté préservé dans le vieux fond gaélique, parce que la rythmique même de la langue permettait de découvrir quand quelque chose d'étranger, culturellement et théologiquement parlant, y était apporté.

Un groupe de "fous" Ecossais, passionnés par leur pays, leur culture, et par le Christ, s'escrimant à parler gaélique et pas anglais, obtiennent l'accès à une église et y proposent aux gens du coin de venir chanter les Psaumes avec eux "à l'ancienne".

Le premier soir, ils sont 300. Le deuxième soir, ils sont 500... La foule n'a pas besoin qu'on lui apprenne le "comment on faisait il y a mille cinq cent ans dans les terres gaéliques" : ils savent, spontanément. Ils reprennent les antiennes.

C'est de l'enregistrement en direct, pas de studio, pas de maestro, pas de ténor, pas de beaux livres comme on aime (mon péché), rien de compliqué. Rien que la "méthode" des saints d'antan : inviter les gens à se tourner vers Dieu, avec leur coeur. Et ça donne ça.

Rien qu'un peuple qui pleure de bonheur de chanter son Seigneur et Maître, le Christ Sauveur, à la manière dont ses ancêtres le chantaient.

Un peuple qui ne cherche pas de "fantaisie", pas de "spiritualité", pas "d'enseignement secret", rien que la joie d'être au seul Bien en ce monde, le Christ Jésus.

Et ça s'entend, qu'ils sont heureux. Quel "punch"! Quel bonheur de voir que là où on s'y attend le moins - le monde anglo-saxon ayant, extérieurement, abandonné toute forme de culture de qualité - et bien c'est raté.

Loin des télés, loin des appareils ecclésiaux, ça ressort de terre. Si chez eux, qui ne sont pas pire que nous, ça a bien pris, pourquoi pas chez nous? Sortons les bombardes, les doedelzak (cornemuse flamande), elles seront nos harpes et nos citares, et chantons le Dieu Sauveur!"

http://www.gaelicpsalmsinging.com/

http://www.ridge-records.com/03listen_salm.htm

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