Ne soyons pas si mesquins et disons du bon usage des crises, catastrophes, drames, naufrages divers.
J'ai gagné la certitude que les catastrophes sont là pour nous éviter le pire. Et le pire, comment pourrais-je exprimer ce qu'est le pire?
Le pire, c'est bel et bien d'avoir traversé la vie sans naufrages, d'être resté à la surface des choses, d'avoir dansé au bal des ombres, d'avoir pataugé dans ce marécage des on-dit, des apparences, de n'avoir jamais été précipité dans une autre dimension.
Les crises, dans la société où nous vivons, sont vraiment ce qu'on a trouvé de mieux, à défaut de maître, pour entrer dans l'autre dimension.
Dans notre société, toute l'ambition, toute la concentration est de nous détourner, de détourner notre attention de tout ce qui est important.
Un système de fils barbelés, d'interdits pour ne pas avoir accès à notre profondeur.
Christiane SINGER
Du bon usage des crises.
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