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22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 23:31



L'Image négative de Jésus sur le Linceul de Turin est le contraire de celle de Marie, imprimée devant témoins à Mexico sur la tunique de l'Indien aztèque Juan Diego, le 12 décembre 1531 -juste un an avant que le Linceul ne manque disparaître dans l'incendie de Chambéry, qui lui laissera des brûlures indélébiles. Cette Vierge de Guadalupe, […] je la considère comme le positif du Linceul : tout ce qui les oppose est le fruit d'une parfaite symétrie.


La Tilma, cette tunique que portait Juan Diego, est un vêtement de pauvre en fibres d'agave, qui n'aurait pas dû se conserver plus d'une vingtaine d'années. Elle est toujours là, dans un état de fraîcheur proportionnel à la dégradation du Linceul.

L'Image du Christ semble s'être formée dans la nuit du tombeau, sans témoins. Celle de Marie, sur la Tilma, est apparue en plein jour devant une douzaine de personnes, dont l'évêque de Mexico, événement attesté par divers documents d'époque, de source aztèque aussi bien qu'espagnole, parvenus jusqu'à nous et authentifiés.
[…]
L'histoire de la Tilma, elle, est parfaitement lisse. On ne l'a jamais perdue de vue, elle n'a jamais voyagé, restant exposée depuis 1531 à la vénération des foules, dans son sanctuaire de Mexico où se pressent chaque année vingt millions de personnes.
[…]
Le message qu'exprime la Tilma a empêché un génocide. Les Aztèques étaient en effet au bord de la révolte, face aux exactions des colons espagnols, révolte que ceux-ci auraient réprimée dans un bain de sang. Le fait que la Vierge ait choisi un Indien pour être son porte-parole, son porte-image auprès du clergé catholique, a modifié radicalement l'attitude de l'Eglise à l'égard des Aztèques, amenant le pape Paul III à reconnaître dans une bulle en 1537 que les Indiens du Mexique avaient une âme. Ils quittèrent ainsi leur statut de bétail abattable : tuer un Aztèque devenait désormais un péché.

De par la personnalité de Jésus, sa condition de Fils de Dieu contestée par le judaïsme et l'islam, le Linceul a toujours attisé les querelles religieuses. Là où il divise les croyants, la Tilma, elle, réconcilie les cultures. Le manteau de cette Vierge, apparemment semblable à celui d'une jeune juive du Ier siècle, est en effet orné de broderies représentant des symboles aztèques, qui traduisent, dans un langage accessible aux seuls Indiens, le message d'amour et d'intercession pacifique associé pour les chrétiens à l'image de Marie. D'ailleurs, si l'Eglise a marqué tant de distance, à l'origine, face au culte voué à la Tilma, c'est que cette Vierge biculturelle ressemblait un peu trop à Tonantzin, divinité majeure du panthéon aztèque, que l'autorité catholique espagnole avait eu beaucoup de mal à éradiquer. D'autant que ladite Vierge demandait à l'évêque de Mexico, par la bouche de Juan Diego, qu'on lui construise une chapelle sur la colline jadis consacrée à la déesse-mère des Indiens.

Les scientifiques du monde entier ont étudié les deux étoffes. On a vu toutes les contestations soulevées quant à l'origine du Linceul, et les difficultés opposées jusqu'à présent par l'Eglise à de nouveaux examens. L'authenticité de la Tilma, elle, n'a jamais été remise en question par la science, et les recherches pluridisciplinaires toujours encouragées par le clergé mexicain - particulièrement du temps de Mgr Schulembourg, l'ancien recteur de la basilique de Guadalupe qui, lui, ne croyait pas du tout au caractère surnaturel de cette œuvre d'art. Experts en peinture, astronomes et ophtalmologues, qu'il convoquait frénétiquement pour qu'ils mettent en évidence le travail d'un faussaire, le détrompèrent à chaque fois.

On a vu que la formation de l'Image de Jésus sur le Linceul était toujours inexpliquée. Celle de Marie sur la Tilma aussi, mais elle n'a rien à voir. On dirait une peinture en couleurs, seulement ces couleurs proviennent de pigments inconnus sur Terre, et l'image imprime recto verso, sans le moindre apprêt, un tissu à la trame aussi lâche qu'irrégulière - autant de facteurs dont la réunion est à la fois impossible et vérifiée à chaque examen.

Mais il y a mieux : on a découvert que les étoiles, sur le manteau de la Vierge, reproduisent exactement l'emplacement des constellations au-dessus de Mexico, au jour et à l'heure de l'apparition devant témoins, ce qui dénote des connaissances en astronomie et une technique de reproduction inimaginables au XVIe siècle. En fait, on se trouve devant une sorte de projection directe du ciel sur l'étoffe, où la position des étoiles est inversée gauche/droite - inversion rappelant l'Image du Linceul, mais le parallèle s'arrête là. En outre, la voûte céleste étant une surface courbe, elle s'inscrit sur l'étoffe plane selon les principes de l'anamorphose, qui ne seront définis qu'au XVIIIe siècle.


Quant aux yeux de cette Vierge imprimée, ils présentent, quand on les examine à l'ophtalmoscope, les caractéristiques de pupilles vivantes, notamment l'effet de relief en creux, impossible à obtenir sur une surface plane et, qui plus est, opaque. En outre, au début du XXe siècle, on découvrit dans ces yeux le reflet des témoins de l'apparition : l'évêque de Mexico et d'autres personnages - observation confirmée depuis par les plus grands ophtalmologues et les spécialistes en traitement photo de la Nasa. Comme dans un œil « normal », la scène que le sujet est en train de voir se reflète trois fois : sur la cornée, puis sur la surface antérieure du cristallin, à l'envers, puis de nouveau à l'endroit sur la surface postérieure du même cristallin. Ce phénomène est en parfait accord avec la loi optique de Purkinje-Samson, définie en 1832. Dernière découverte en date : le Dr Jorge Escalante, à la tête d'une équipe d'ophtalmologues, constata en 1991, au bord des paupières, les signes très nets d'une microcirculation artérielle.



[…] Nous avons donc le choix, une fois de plus, entre l'inconcevable et l'impossible. […]
On a vu que tous les accidents subis par le Linceul au cours de son histoire - inondations, incendies, contaminations bactériennes... - lui avaient causé des dommages irréparables.
[…]. La Tilma, elle, va très bien.

Tout d'abord, ce fragile tissu d'agave est indestructible, personne ne comprend comment. On fit des copies de la Vierge sur des étoffes identiques, qui tombèrent en poussière au bout de quelques années. Exposé durant plus d'un siècle sans même une vitre de protection, l'original résista aux insectes, à la ferveur des fidèles qui le touchaient et l'embrassaient sans relâche, et surtout à la chaleur des cierges brûlant en permanence tout autour. En 1791, tandis qu'on nettoyait son cadre d'argent, on fit couler sur le tissu de l'acide, qui logiquement aurait dû crever la surface. Les taches jaunâtres qui en furent les seules conséquences disparaissent peu à peu au fil des ans, d'après les spécialistes qui suivent cette étrange régénération textile. Enfin, le 14 novembre 1921, une bombe fut placée sous la Tilma. Les vitres de la basilique se brisèrent comme celles des habitations alentour, le marbre de l'autel vola en éclats, son crucifix de bronze se tordit sous la violence de l'explosion. Qu'advint-il de la relique suspendue juste au-dessus ? Ni le cadre, ni le tissu, ni l'Image ne subirent le moindre dommage.

On ne s'étonnera donc pas que ce vêtement illustré fasse des miracles. […]

Juan Diego fut canonisé par Jean-Paul II en juillet 2002. Deux miracles au moins sont obligatoires pour un futur saint, avant de pouvoir instruire le dossier. L'un de ceux qui furent retenus, parmi des centaines d'autres, est celui du 3 mai 1990. Un jeune homme se jette dans le vide, sous les yeux de sa mère, s'écrase la tête la première sur le bitume. On le transporte à l'hôpital, où le diagnostic ne laisse aucun espoir. Fracture à la base du crâne, rupture de la colonne vertébrale : c'est la paralysie totale et la mort imminente. Sa mère se précipite à la basilique de Guadalupe pour invoquer la Vierge et Juan Diego, réputés très efficaces dans les cas désespérés. Sept jours plus tard, le jeune homme se retrouve en parfaite santé physique et mentale, sans aucune séquelle.

J'ai rencontré à Mexico le Pr Hernandez Illescas, chargé de réunir et transmettre au Vatican les pièces à conviction. Il m'a montré les deux énormes tomes reliés en veau qui rassemblent le dossier médical, les dépositions des témoins et les compléments d'enquête. Après examen, le comité de médecins indépendants saisi par la Congrégation pour la cause des saints conclut, à l'unanimité, qu'il ne s'agissait pas d'un miracle, mais de deux miracles distincts, chacun des traumatismes constatés étant incurable et mortel.

Extrait du livre Cloner le Christ
Didier van Cauwelaert

Plus sur la Vierge de Guadalupe http://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Guadalupe
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commentaires

M
Pourquoi le monde moderne s'est -il tant éloigné de notre créateur? Aujourd'hui Dieu s'appelle"argent" et tout ce qui a un rapport avec la spiritualité est sans intérêt pour la plupart des gens. Je souhaite que chacun prenne un moment pour se pencher sur le mystère de la Vierge de Guadalupe et ouvre les yeux sur la réalité de ce qui nous attend tous!<br /> Marie, priez pour que l'on sorte de l'illusion dans laquelle nous vivons et fais en sorte que mes enfants s'ouvrent à ton amour.
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L
"Oh Marie conçue sans péchés Priez pour nous qui avons recours à vous"
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M
DANS LE MONDE OU NOUS VIVONS SANS DIEU SANS MARIE ILS SERA IMPOSSIBLE DE VIVRE SANS LES AIMER ILS FAUT SE RECONVERTIR VITE POUR LE CIEL ET PAS DE CE MONDE QUI SE PERD VIVE JESUS VIVE SA CROIX
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P
merci pour toutes ces explications et photos. Il y a parfois des choses qui nous dépassent. Soyons humbles et acceptons de ne pas trouver de réponses à nos questions 
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