16 novembre 2013
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Dans ce numéro inédit de « Noms de dieux », Edmond Blattchen reçoit le poète et écrivain français Christian BOBIN, vivant en marge du monde littéraire. Comme Amélie Nothomb, Christian Bobin ne tarit pas d'inspiration et publie un livre par an depuis une trentaine d'années. "L'Homme-Joie", son dernier né, est un recueil empreint de poésie et de rêveries, de réflexions et de souvenirs.
Né eu Creusot en 1951, Christian BOBIN a fait des études de philosophie. Après avoir exercé différents métiers, dont celui d'infirmier psychiatrique, il a décidé, au début des années 80, de se consacrer à l'écriture. Ses premiers textes, caractérisés par leur brièveté, ont été publiés chez des éditeurs spécialisés dans le domaine de la poésie.
Son premier succès, " Le Très-Bas " (Gallimard, 1992), une biographie poétique de Saint-François d'Assise, lui vaut en 1993 le Prix des Deux Magots ainsi que le Grand Prix catholique de littérature.
En 1996, il signe " La Plus que vive " en hommage à Ghislaine, sa compagne morte à 44 ans d'une rupture d'anévrisme.
En 35 ans, Christian BOBIN a publié une quarantaine de livres, souvent très courts, dans un style très personnel. De facture minimaliste, ses textes sont empreints d'une spiritualité toute franciscaine ( " Le Huitième jour de la semaine ", " La part manquante ", " Eloge du rien ", " L' Inespérée ", " L' Homme qui marche ", " La Folle allure ", " Autoportrait au radiateur ", " La Présence pure ", " Le Christ aux coquelicots ", " La Dame blanche " et, en 2012, " L' Homme-Joie " paru aux Editions de L' Iconoclaste).
"L'Homme-Joie", ce sont quinze récits brefs, ponctués de notes manuscrites, dont les mots touchent puissamment dans leur simplicité, nous bouleversent dans leur authenticité. Des portraits d'êtres aimés, des rencontres, des visions et une longue lettre à la femme aimée et perdue.
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