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28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 23:32

C'est une puissance factice, parce qu'impuissance. Ceci est exactement le secret du satanique. 

Parce qu'il est en soi impuissant, le démon est lâche. Pour voiler son impuissance, il stimule la force par la vantardise, les bruits, les grands gestes, les succès factices, par les insultes et les injures. 

Moi, je sais d'une source absolument authentique, par des témoins oculaires, combien Hitler était lâche dans des moments décisifs. Comme un lâche il a quitté ce monde, pour autant qu'il l'ait quitté, et ne soit pas tapi, comme un parfait lâche, dans un coin perdu de la terre. Nous nous souvenons encore comment il aimait à illusionner le monde sur sa puissance, par la vantardise, les insultes et les injures. 

Celui qui possède la véritable puissance ne se vante pas, n'insulte pas, n'injurie pas. Seulement le démon et son médium insultent et injurient. C'est le signe infaillible de l'impuissance démoniaque. Nous trouvons ici la même contradiction: puissance qui est impuissance, impuissance qui se donne comme puissance.

dom Aloïs Mager, O. S. B., doyen de la Faculté de Théologie de Salzbourg

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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 23:00

Il n'existe aucun endroit dont le murs puissent emprisonner un homme qui veut être libre en Dieu.

Roger W.Mc Gowen

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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 00:00

O toi l'au-delà de tout,
comment t'appeler d'un autre nom ?
Quel hymne peut te chanter ?
Aucun mot ne t'exprime.
Quel esprit peut te saisir ?
Nulle intelligence ne te conçoit.
Seul, tu es ineffable;
tout ce qui se dit est sorti de toi.
Seul tu es inconnaissable;
tout ce qui se pense est sorti de toi.
Tous les êtres te célèbrent,
ceux qui parlent et ceux qui sont muets.
Tous les êtres te rendent hommage,
ceux qui pensent comme ceux qui ne pensent pas.
L'universel désir, le gémissement de tous
tend vers toi. Tout ce qui existe te prie
et vers toi, tout être qui sait lire ton univers,
fait monter un hymne de silence.
En toi seul, tout demeure.
En toi, d'un même élan, tout déferle.
De tous les êtres tu es la fin,
tu es unique. Tu es chacun et n'es aucun.
Tu n'es pas un être seul, tu n'es pas l'ensemble :
tu as tous les noms; comment t'appellerai-je ?
Toi, le seul qu'on ne peut nommer,
quel esprit céleste pénétrera le voile
qui est au-delà des nuées ?
Aie pitié, ô toi, l'au-delà de tout;
comment t'appeler d'un autre nom?

Saint Grégoire de Naziance
In Les chemins vers Dieu
Grasset
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