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12 octobre 2018 5 12 /10 /octobre /2018 22:55
Le miracle de l'homme à la jambe coupée connu sous le nom de miracle de Calenda

Dans l'histoire des miracles chrétiens celui-ci est unique car il n'a pas besoin de médecins pour dire qu'une guérison est miraculeuse "dans l'état actuel des connaissances scientifiques". Un homme avait été amputé d'une jambe et plus de deux après un matin il la retrouve comme si elle lui avait été regreffée! La véracité du fait a été attesté dans les minutes du procès qui fit témoigner tous ceux qui avaient vu l'état de l'homme avant et après le miracle.

Résumé

« En 1637, un employé agricole, Miguel Juan Pellicer (1617-1647), né à Calanda dans une famille de sept enfants,  tombe d'un attelage, à Castellon de la Plana.

Une roue lui brise la jambe droite, écrasant « le tibia en son milieu » (article 7 du Procès, cité par Deroo, 1977, 24). Il est admis à l'hôpital de Valencia le 3 août 1637 puis transféré à l'hôpital royal de Saragosse au début d'octobre.

Réduit à la mendicité, il essaye différents remèdes pour guérir, en vain. A la fin d'octobre, il est amputé « quatre doigts au-dessus du genou ».

Il quitte l'hôpital au printemps 1638 et retourne vivre à Calanda, parmi les siens. 

Le 29 mars 1640, il s'endort dans la chambre de ses parents. Peu après, son père découvre que deux pieds dépassent de la couverture : sa jambe amputée est revenue !

Un procès canonique débute le 5 juin 1640. Le 22 avril 1641, la municipalité de Calanda choisit Notre-Dame du Pilar comme patronne.

Le 27 avril suivant, Mgr Apaolaza, archevêque de Saragosse, déclare : « Nous disons, prononçons et déclarons que Miguel Juan Pellicer (...) a récupéré miraculeusement la jambe droite qui auparavant avait été amputée ; cette restitution n'est pas l’ oeuvre de la nature, mais a été opérée d'une manière admirable et miraculeuse et doit être enregistrée comme un miracle »...

D'après le Dictionnaire des Apparitions 
Du P. Laurentin, Fayard 2007

Le miracle de l'homme à la jambe coupée connu sous le nom de miracle de Calenda

Récit du miracle

Le 29 mars 1640, contrairement à ses habitudes, Miguel-Juan Pellicer ne quitta pas Calanda. Comme en témoignèrent ses parents et d’autres personnes, il se munit ce jour-là d’une houe, d’un couffin, et se rendit avec son âne jusqu’à l’aire où s’amoncelait du fumier, qu’il fallait ramener dans la cour de la maison.

Avec l’aide d’une de ses jeunes sœurs, âgée de dix à onze ans, il transporta neuf charges sur le dos du bourricot (Article 19 du procès).

Le même jour, des troupes de passage dans la région devaient bivouaquer à Calanda. C’étaient des cavaliers qui se virent attribuer des billets de logement par les soins du notaire royal, Lazario Macario Gomez.

L’un des soldats fut dirigé sur la maison des Pellicer qui lui donnèrent la petite chambre où dormait habituellement leur fils Miguel-Juan.

A ce soldat, comme à d’autres, ainsi qu’il le faisait souvent avec des voisins, le garçon fit voir et toucher sa jambe coupée.

Il revenait, harassé du travail qu’il avait accompli avec sa petite sœur et, sans doute n’était-il qu’à moitié satisfait de constater que son lit serait occupé la nuit suivante par le militaire que devaient loger ses parents (Article 20 du procès).

S’étant donc allégé de sa jambe de bois, il commença à prendre part à la veillée de ce 29 mars 1640, avec ses parents et d’autres familiers de la maison, parmi lesquels le jeune Bartolomé Ximeno et un ménage voisin, Miguel Barrachina et sa femme Ursula Means.

Vers les dix heures, très fatigué et souffrant plus que d’habitude, Miguel-Juan quitta la compagnie et, aidé par sa mère, s’installa tant bien que mal sur une couchette sommaire que l’on avait aménagée dans la chambre de ses parents.

Allongé sur sa paillasse de fortune, il n’avait, en guise de couverture, qu’un manteau, trop court pour l’envelopper de la tête aux pieds.

Après avoir prié, en invoquant selon son habitude Notre-Dame del Pilar, il ne tarda pas à sombrer dans le sommeil.

Ses parents et leurs voisins, ainsi que le soldat qui s’était joint à eux, ne prolongèrent guère la veillée et bientôt Miguel Barrachina et Ursula Means rentrèrent chez eux (Article 21 du procès).

Aussitôt, Maria Blasco s’en fut vers sa chambre et, jetant en passant un regard vers le coin où reposait son fils, laissa échapper une exclamation de stupeur : de dessous le manteau qui couvrait son fils, deux pieds dépassaient.

Selon un récit rédigé dès 1641 par un médecin allemand, Petrus Neurath, qui séjournait alors à Saragosse, la femme se serait imaginé tout de suite que la place de son fils aurait été prise par un soldat. 

Aussi appela-t-elle son mari, déjà alerté par le cri d’étonnement qui était parvenu à ses oreilles.

Les témoignages du procès ne donnent pas ce détail, mais ils montrent le père et la mère se rejoignant à l’entrée de leur chambre, la femme criant qu’elle voit deux jambes, le mari soulevant le manteau, reconnaissant son fils, dont la jambe, coupée jusqu’alors, était entière et saine, bien que, cependant, le pied eût les orteils recourbés et comme morts.

Tandis que l’un et l’autre s’extasient devant ce spectacle invraisemblable, ils remarquent que le lieu où ils se trouvent est comme imprégné d’un parfum suave qui flotte dans l’air qu’ils respirent.

Jusque-là, malgré leurs exclamations leur fils ne s’est pas éveillé.

Le père le secoue et, dès qu’il ouvre les yeux, lui fait prendre conscience qu’il possède à nouveau deux jambes. 

Miguel-Juan, émerveillé, ne sait que répondre lorsque ses parents, naïvement, lui demandent s’il sait comment cela s’est produit.

Comment le saurait-il ? Tout ce qu’il peut dire, c’est que, en se couchant, il s’était recommandé avec ferveur à Notre-Dame del Pilar.

Puis, endormi, il s’était vu en rêve dans la sainte chapelle de Saragosse, oignant, de l’huile des lampes allumées devant la Vierge, son moignon endolori.

Si nous en croyons ce que Petrus Neurath raconte, le père aurait alors répondu : «rends grâces à Dieu, mon fils, sa sainte Mère t’a rendu ta jambe».

Comment le jeune homme aurait-il pu en douter ? Pour lui, il était clair que la Vierge avait apporté et réajusté la partie de jambe qui lui avait été coupée, deux ans et cinq mois auparavant.

Et sa mère, déposant au procès, ajoutait à son récit que Miguel-Juan considérait que le prodige s’était accompli pour qu’il pût mieux servir la Madone, et, en même temps, être le soutien de ses parents (Article 22 du procès).

Pendant que tout cela se déroulait dans la chambre, le jeune Bartolomé Ximeno qui s’était attardé dans la cuisine, se demandait ce que signifiaient les cris dont les échos lui parvenaient. Il en eut l’explication tout de suite.

Les parents de Miguel-Juan l’appelèrent, en effet, et lui demandèrent d’aller quérir les voisins avec lesquels ils avaient passé la soirée.

Chez Miguel Barrachina, le garçon trouva porte close, et dut insister pour qu’on lui ouvrît, les gens s’étant couchés sitôt rentrés chez eux. Barrachina suivit son guide chez les Pellicer et fut frappé d’étonnement en entendant dire que Miguel-Juan avait retrouvé la jambe réduite, si peu de temps auparavant, à l'état de moignon.

N’en pouvant croire ses yeux, il palpa le membre restitué, tout en écoutant le jeune homme raconter les circonstances dans lesquelles les choses s’étaient passées.

Miguel Barrachina se précipita ensuite chez lui, appela sa femme, lui criant que Miguel-Juan avait deux jambes.

Ursula Means, matrone de cinquante ans, à qui, vraisemblablement, il ne fallait pas en conter, répartit qu’il était bien impossible qu’il les eût, cela n’était que plaisanterie.

Viens donc, rétorqua l’homme, passe chez les voisins, et tu verras.

Emboîtant le pas à son mari, Ursula Means remarqua tout de suite que Maria Blasco se livrait à de grandes manifestations de joie et, entrant dans le logement, dut se rendre à l’évidence (Article 23 du procès).

Devant les voisins, Miguel-Juan Pellicer, examinant sa jambe droite, fit observer qu’elle portait un certain nombre de traces de cicatrices qui la marquaient avant qu’elle ne fût coupée.

On remarquait nettement — et le texte du procès mentionne : elles se voient encore présentement — la trace de la blessure produite lorsque la jambe avait été écrasée par le chariot, à Castellon de la Plana, puis d’autres cicatrices, dans le mollet en particulier, souvenir de profondes écorchures faites lors de courses en montagne, à l’âge de l’adolescence.

A ces signes, il apparaissait que la jambe, récupérée au cours de cette nuit, était exactement la même qu’on avait coupée à l’hôpital Notre-Dame de Grâce de Saragosse (Article 24 du procès).

On devine que la présence de ces traces de cicatrices fit l’objet d’examens de la part de tous ceux qui, au procès, pouvaient donner leur avis à leur sujet.

Outre les parents qui connaissaient l’état de la jambe de leur fils avant l’amputation, deux hommes exprimèrent leur sentiment sur ce point : un paysan de Calanda, Nicolas Calvo, et surtout l’assistant en chirurgie, Juan Lorenzo Garcia qui, on s’en souvient, avait, après l’opération, enterré dans le cimetière de l’hôpital le membre coupé (Article 30 du procès).

Etait-il possible, tant de mois après cette inhumation, de tirer quelque chose d’un examen de la jambe livrée à la terre ?

... On ne sait pour quelle raison des recherches furent faites dans le cimetière de l’hôpital, à l’endroit qu’indiqua Juan Lorenzo Garcia.

Ce fut en pure perte, on ne trouva de la jambe coupée aucune trace.

Un chroniqueur de l’époque en a témoigné, l’annaliste Dr José Pellicer y Tovar, historiographe royal, qui, dans son aviso du 4 juin 1640, à la veille de l’ouverture du procès canonique, a fait état du miracle de Calanda, en soulignant que l’événement était alors de notoriété publique.

Ce fut évidemment Calanda même qui fut affecté profondément par le prodige.

Au matin du 30 mars, le vicaire Juseppe Herrero, qui avait été alerté au cours de la nuit, se rendit chez les Pellicer, entraînant à sa suite un cortège d’habitants dont la curiosité était compréhensible.

Ce cortège revint bientôt sur ses pas, conduisant vers l’église paroissiale Miguel-Juan Pellicer et ses parents, qui assistèrent à une messe d’actions de grâces pour l’insigne bienfait obtenu durant la nuit. Miguel-Juan Pellicer se confessa et communia (Article 25 du procès).

Tous ceux qui participèrent à cette manifestation paroissiale notèrent un détail qui doit être retenu, et à propos duquel les enquêteurs du procès consacrèrent un article spécial.

On avait observé que Miguel-Juan Pellicer s’était rendu à l’église de Calanda en s’aidant encore d’une béquille, parce qu’il ne pouvait pas appuyer d’une manière ferme son pied droit sur le sol.

Il a été dit plus haut qu’en regardant ce pied, le père en avait vu les orteils retournés et comme morts.

Petrus Neurath fait remarquer à ce sujet que «la très sainte Vierge, pour fixer davantage l’attention sur ce miracle, avait laissé le pied mal tourné».

Il fallut environ trois jours pour que, progressivement, une chaleur naturelle pénétrât la jambe et le pied droits.

Dès lors, les orteils recroquevillés se redressèrent, la chair prit sa teinte normale, perdant les marbrures violacées qui la couvraient, marbrures constatées par le chirurgien Juan de Rivera et signalées par lui dans sa réponse à l’enquête.

Peu à peu, le pied allait retrouver sa souplesse et le jeune homme pourrait le remuer à sa guise (Article 26 du procès).

En attendant, et bien que sa démarche demeurât hésitante, parce qu’il ne pouvait pas encore appuyer complètement sur le sol le talon de sa jambe droite, Miguel-Juan Pellicer ne tarda pas à se rendre à Saragosse, en un pèlerinage d’actions de grâces.

Ses parents l’accompagnèrent (Article 27 du procès).

En cours de route, le jeune homme était l’objet d’une intense curiosité de ceux qui réussissaient à l’approcher.

La rumeur publique avait propagé la nouvelle du prodige. Dans l'une des localités que traversèrent les pèlerins, un chirurgien, désireux de s’assurer de la réalité de ce qu’on lui avait raconté, ne se priva pas d’examiner la jambe ressuscitée, mania le pied, donna même un coup de lancette au talon, vérifiant ainsi qu’on ne colportait pas des racontars fantaisistes.

Extrait de l'homme à la jambe coupée de l'Abbé André Deroo 
 

Le miracle de l'homme à la jambe coupée connu sous le nom de miracle de Calenda

... un fait rapporté par l’Histoire : la jambe « miraculée » était plus courte de quelques centimètres que l’autre et elle l’a rejointe en taille au bout de quelques jours. Il y a une explication évidente : ayant été amputé vers ses 16 ans, le miraculé (âgé de 19 ans lors du miracle ) n’avait pas fini sa croissance.

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7 octobre 2018 7 07 /10 /octobre /2018 22:55
L'Eglise est le bateau du Christ et l'évêque en a la garde

- L'évêque n'a donc qu'un rôle très secondaire dans l'église ?

- L'évêque est le chef spirituel. C'est lui qui garde le contact avec le ciel. C'est l'évêque qui garde le navire de l'Eglise amarré au ciel. Si l'évêque disparaît, l'Eglise n'a plus de contact avec l'au-delà.

Elle devient une simple bâtisse de pierre et de ciment. Tant que l'évêque est là, l'Eglise est un navire qui a quitté le port de la Jérusalem terrestre, et qui navigue vers l'autre  port, vers la Jérusalem  céleste.

L'Eglise  est théologiquement un  navire entre  la terre  qu'elle a quittée, et  le ciel qu'elle n'a pas encore atteint.
[...]

- Un évêque n'est pas qu'un homme.

- Qu'est-ce qu'il  peut  bien  être  alors ? Un sur-homme?

- Un évêque est plus qu'un  surhomme, mon cher Baxan. Dans la cérémonie du sacre, il y a la prière suivante: «Seigneur  Notre  Dieu, parce qu'il  est impossible à l'homme de supporter la nature divine, vous avez établi des maîtres ayant les mêmes faiblesses que nous, pour occuper votre  trône. »

L'évêque occupe sur  la terre, le trône de Dieu. Dieu parle par la bouche de l'évêque.

Sans évêque, nous sommes dans l'impossibilité d'entendre la voix de Dieu. Le ciel est présent sur la terre grâce aux évêques,comme l'étole est l'ornement essentiel du  prêtre, ainsi les ornements  de  l'évêque  sont  l'omophorion  et le sakkos.

 

Ce dernier est un habit prestigieux.  Il  symbolise la splendeur divine de l'évêque.  

Le sakkos signifie que Dieu est présent  sur la terre en la personne de l'évêque.

L'omophorion ou pallium symbolise la brebis perdue que le pasteur porte sur les épaules.

L'omopho­rion signifie aussi que l'évêque  présente les hommes à Dieu en les portant  sur ses épaules, et le sakkos, qu'il présente Dieu aux hommes. Ainsi donc, l'évêque  représente  Dieu devant  l'Eglise  et  l'Eglise  devant  Dieu. Comment ne pas avoir confiance en l'évêque ? Sa fonction n'est  pas une fonction  terrestre  mais divine.

C'est Dieu qui a établi  les évêques  à la Pentecôte  quand  le Saint-Esprit  est descendu sur la tête des douze apôtres.

Tout  évêque, digne ou indigne, possède la même flamme du Saint-Esprit qui est descendue à la Pentecôte été qui  a été transmise d'évêque en évêque dans l'Eglise.

C'est à cause de cela que l'Eglise s'appelle apostolique.

Virgil Gheorghiu, Dieu à Paris

Vêtements d'un évêque de l'époque médiévale en occident

                  

L'EGLISE EST LE BATEAU DU CHRIST
                 
  Ein Schiff, das sich Gemeinde nennt  
 
            Mélodie : Ein Schiff, das sich Gemeinde nennt

 

1.  L'Eglise est le bateau du Christ sur l'océan du temps,
     Cherchant au vent du Saint-Esprit l'éternité de Dieu, 
     Bateau bravant les ouragans, la houle et son fracas,
     Doublant gaiement le cap des ans malgré tant de combats. 
     Toujours des gens pour demander : « Le bateau tiendra-t-il ?
     Atteindra-t-il l'éternité, ou bien coulera-t-il ? »

     REFRAIN :  

     Reste avec nous, Seigneur,  reste avec nous,  Seigneur,    
     Sinon   nous voguerons  seuls  sur la grande mer, 
     Reste avec nous, Seigneur !

 

2.  L'Eglise est le bateau du Christ souvent ancré au port, 
     Craignant le risque et son danger, figé dans son confort.
     L'éclat des gloires du passé aveugle les marins !
     Seront-ils prêts à tout laisser  pour l'appel  du lointain ?
     Qui craint  la souffrance et les coups ne verra rien de Dieu ;
     Qui pour le Seigneur risque tout aborde au quai des cieux !

     REFRAIN

3.  L'Eglise est le bateau du Christ, il lui faut des marins
     Qui font ensemble leur travail, et la main dans la main.
     Chacun sa place  et sa fonction,  son droit et son devoir,
     En Christ et dans sa communion  le faire et le vouloir.
     L'Esprit Saint fait sur le bateau triompher l'unité;  
     La foi, l'espoir, la charité  pilotent le vaisseau.    

     REFRAIN

4.  L'Eglise est le bateau du Christ, elle a quitté le port,
     Et vogue  sur la haute mer :  comment garder  le Nord ?
     L'un : « par ici », l'autre : "par là », chacun donne un avis, 
     Mais le bateau s'en vient, s'en va, son cours est indécis !
     Il faut, chrétiens, cesser ce bruit,  Tendre l'oreille enfin !
     Dans le silence de la nuit  Dieu montre le chemin.

     REFRAIN       

5.  L'Eglise est le bateau du Christ sur l'océan du temps, 
     Cherchant au vent du Saint-Esprit l'éternité de Dieu.
     Parfois la peur grandit en nous,  la crainte nous saisit.
     Mais tant d'amis sont avec nous dans l'arche de la vie :
     Alors l'espoir renaît au cœur : « Nous ne sommes pas seuls ! »
     Et le bateau, chantant, joyeux, atteint le port de Dieu !

     REFRAIN 
 

                 
                  Texte:    Ein Schiff, das sich Gemeinde nennt, 
                               Gotthard Schneider, 1962
                               EG 609
                               fr. : Yves Kéler 1982, Woerth,

L'Eglise est le bateau du Christ et l'évêque en a la garde

Philon d'Alexandrie avait utilise ce thème du bateau et montre dans l'arche de Noé, l'image du salut de l’âme.

Plus tard, Clément dans sa lettre a Jacques, compare le corps entier de l'Eglise a un grand navire transportant par une violente tempête des hommes de provenance très diverses.

Pour lui, Dieu est le propriétaire du navire et Christ en est le Capitaine. Le surveillant la vigie, Les presbytres les matelots, les diacres les rameurs : Les catéchistes les stewards, Les passagers, les membres en différents ordres, la mer agite les tentations

On retrouve une comparaison plus ancienne dans "Les constitutions apostoliques" : Le presbytre: le pilote, Les diacres, les matelots, les frères les passagers, "Que les portiers se tiennent à l’entrée des frères pour les garder" -

Dans son Traite sur l’Antéchrist, Hippolyte de Rome (2eme sc.) ecrit : "La mer c'est le monde". Pour lui, Le navire, c'est : l'Eglise secouée par les flots mais non submergée. Le capitaine c'est le Christ. Au milieu le trophée vainqueur de la mort : le mat en forme de croix. La proue vers l'orient, la poupe tourne le dos a l'occident. Le gouvernail double: les deux testaments; Les filins accroches aux mats: sont les ordres des prophètes des martyrs et des apôtres se reposant dans le royaume du Christ". Les cordages: l'amour du Christ qui entoure l'Eglise, et les échelles de corde accrochées a la croix (mat) , l’échelle vers le ciel, et L'Esprit-Saint, le vent qui pousse le navire. Elle porte avec elle des réserves d'eau vive, comme le bain de la régénération. Les marins, sont les anges gardiens, qui gouvernent et protegent l'Eglise.

La nourriture solide, le pain des anges, nourriture spirituelle de la Parole de Dieu.

Epiphane précise que le navire n'est pas constitue d'un seul bois mais de bois différent selon l'emplacement: Il y a donc des ordres différents dans l'Eglise.

Les eaux d'en dessous, les abîmes, l’Hadès le séjour des morts; les eaux qui s'abattent sur la terre : les paroles purificatrices des jugements divins ; les eaux engloutissent les montagnes (organisations humaines). Les différents compartiments de l'arche: "Il y a a beaucoup de demeures dans la maison de mon père" ; le toit, nous protège de la fureur de Dieu, mais est enlevé lorsque la pluie a cessée pour nous permettre de voir le ciel (rideau du temple déchire). L'apparition de nouvelles montagnes la nouvelle organisation planétaire.

Le corbeau: ceux qui abandonnent l'arche après la pluie, la 1ere colombe Moise, la 2ème colombe Jésus qui annonce la paix. La sortie de l'arche: l'entree dans le royaume de Dieu, le nouveau monde.

Le récit du déluge reprend point par point le chpt 1 de la genèse, car "Voici je fais toutes chose nouvelles": d'abord les ténèbres qui couvre la terre, la terre informe te vide, puis l'apparition de la lumière, du sec, des luminaires, des plantes et des arbres (la branche d'olivier) puis des animaux et des humains (a l'exception) que cette fois les humains apparaissent avant les animaux car c'est pour eux que le salut est venu); Puis Dieu vit que cela était bien, jour 6 (en l'an 600 de la vie de Noé). Dieu dit  nouveau : "croissez et multipliez)

Le huitième jour, la mort aura disparue, et c'est pourquoi 8 personne sortirent de l'arche au jour du salut.

 

L'image du navire pour le salut

Dans le Testament des 12 patriarches, celui de Nephtali écrit: " Et de nouveau après 7 jours, je vis mon père qui se tenait au bord de la mer de Jamnia et nous étions avec lui. Et voici, vint un navire qui faisait voile sans matelot ni pilote. Le nom inscrit sur la navire était: Navire de Jacob. Notre père nous dit: allons, montons dans le navire. mais quand nous fumes montes, il s’éleva une violente tempête  et un terrible ouragan. Notre pere fut séparé de nous, lui qui tenait la barre. Nous fumes emportes sur la mer. Le navire rempli d'eau, déchire par les lames, finit par se briser. Joseph partit sur un canot; nous fumes disperses sur 9 planches. Levi et Juda étaient sur la même. Nous fumes disperses jusqu'aux extrémités de la terre. Levi revêtu d'un sac, pria le Seigneur. Et quand la tempête fut apaisée, le navire toucha terre, comme dans le calme. Notre père vint, et nous nous réjouîmes d'un seul cœur".

Bien que ce texte semble incohérent, il a le merite de nous montrer qu'en Israel, qui pourtant n'etait pas un peuple de navigateurs;, le symbolisme du bateau n'y etait pas inconnu. Il semble qu'il y ait ici une connexion au récit de Noé.

"Parmi ces symboles découverts dans les ossuaires judeo-chrétiens archaïques, il y a la charrue, il y a l’étendard. il y a aussi le navire. Et ce navire et bien tel que nous pouvons l'attendre, avec l'antenne qui coupe le mat et lui donne la forme d'une croix". - Jean Danielou, Les Symboles Chretiens primitifs.

On retrouve le thème de la tempête chez Asterios (Chrétien du 4eme sc).

Il écrit : " Afin que lorsqu’ arrivera le naufrage universel, lorsque la vie sera submergée par les flots de l’impiété, afin donc qu'lors, celui qui se trouvera Chrétien ne périsse pas avec les impies, Dieu lui a donne, comme une ancre de salut a un navire secoue par la tempête, la parole du psaume, afin que comme le pilote qui tourne le regard vers le ciel, il s’écrie: Délivre moi, Seigneur, car le juste fait défaut".

Asterios ajoute: " Durant la passion, le monde fut secoue comme un navire, le pilote était cloue a la croix, le voile du temple se déchirait comme une voilure, alors le cœur des apôtres, prive du pilote et secoue par la tempête, s'ecrie :  Délivre-moi Seigneur, car le juste fait défaut".

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"La prédication en Galilée de Jésus et le role du lac de Tiberiade donne aux images maritimes un enracinement concret". - Jean Danielou, Les symboles Chrétiens, p 71

L'arrive au royaume messianique est symbolisée par la paix de la mer.

"On ne peut fendre la mer, si ce trophée qu'on appelle voilure [supporte par le croix] ne se dresse intact sur le navire". - Justin, Apologie 1

Tertullien, Cyprien, Origene, reprennent tous le theme de l'Eglise navire en rapport avec l'image de Noe. "Hors de l'Eglise point de salut". - Origène. Cette expression sera reprise par : Calixte. - Cf. Hippolyte, Elench. 9,12.23

"Les vaisseaux sont les Eglises qui secouées par les épreuves et la violence de l'esprit étranger de ce monde, se réfugient dans le Seigneur comme dans un havre paisible". - Hippolyte de Rome, Maries, p176

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Jean 6,16-21 "Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent au bord de la mer. Etant montes dans une barque, ils traversaient la mer pour se rendre a Capernaum. Il faisait deja nuit, et Jesus ne les avait pas encore rejoints. 18 Il soufflait un grand vent, et la mer etait agitee. Apres avoir rame environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jesus marchant sur la mer et s'approchant de la barque. Et ils eurent peur. Mais Jesus leur dit: "C'est moi; n'ayez pas peur"! Ils voulurent donc le prendre dans la barque, et aussitot la barque aborda au lieu ou ils allaient". (Cf. aussi Mar 6,47-51)

Psa 18,16 "Il etendit sa main d'en haut, il me saisit, il me retira des grandes eaux;"

Psa 93,4 "Plus que la voix des grandes, des puissantes eaux, des flots impetueux de la mer, Iahweh est puissant dans les lieux celestes".

Act 27,22-31 "Maintenant je vous exhorte a prendre courage; car aucun de vous ne perira, et il n'y aura de perte que celle du navire. 23 Un ange du Dieu a qui j'appartiens et que je sers m'est apparu cette nuit, et m'a dit: Paul, ne crains pas; il faut que tu comparaisses devant Cesar, et voici, Dieu t'a donne tous ceux qui naviguent avec toi. C'est pourquoi, o hommes, rassurez-vous, car j'ai cette confiance en Dieu qu'il en sera comme il m'a ete dit. Mais nous devons echouer sur une ile. La quatorzieme nuit, tandis que nous etions ballottes sur l'Adriatique, les matelots, vers le milieu de la nuit, soupconnerent qu'on approchait de quelque terre. Ayant jete la sonde, ils trouverent vingt brasses; un peu plus loin, ils la jeterent de nouveau, et trouverent quinze brasses. Dans la crainte de heurter contre des ecueils, ils jeterent quatre ancres de la poupe, et attendirent le jour avec impatience. Mais, comme les matelots cherchaient a s'echapper du navire, et mettaient la chaloupe a la mer sous pretexte de jeter les ancres de la proue, Paul dit au centenier et aux soldats: Si ces hommes ne restent pas dans le navire, vous ne pouvez etre sauves". (Ceux qui quittent l'Eglise ne peuvent etre sauves - Cf. aussi Tertullien, Exegese du recit de la tempete de ST Paul)

Comme autrefois, la terre d'aujourd'hui est menacee d'un deluge de feu, et le recit du deluge primitif est le modele en plus petit de ce que sera la destruction qui s'abattra sur elle.


 

Nous devons demeurer avec foi a l'interieur de l'arche durant les 6 jours ou la porte n'est pas fermee, sous les rires et les vexations des impies, attendant le 7eme jour ou Dieu Lui-meme la fermera, a tous ceux qui auront ete incredules. (Les moqueurs n'heriteront pas du royaume de Dieu).

Mat 24,35 "Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. 36 Pour ce qui est du jour et de l'heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Pere seul. Ce qui arriva du temps de Noe arrivera de meme lors de la presence du Fils de l'homme. Car, dans les jours qui precederent le deluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour ou Noe entra dans l'arche; 39 et ils ne se douterent de rien, jusqu'a ce que le deluge vint et les emportat tous: il en sera de meme lors de la presence du Fils de l'homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laisse; de deux femmes qui moudront a la meule, l'une sera prise et l'autre laissee. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra".

2Pie 3,2 "Afin que vous vous souveniez des choses annoncees d'avance par les saints prophetes, et du commandement  du  Seigneur et Sauveur, enseigne par vos apotres;sachez avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, et marchant selon leurs propres convoitises.Ils diront: Ou est la promesse de sa presence? Car, depuis que les peres sont morts, tout demeure comme des le commencement de la creation. Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existerent autrefois par la Parole de Dieu, ainsi qu'une terre tiree de l'eau et formee au moyen de l'eau,et que a travers ces choses le monde d'alors perit, submerge par l'eau; mais, par la meme parole, les cieux et la terre d'a present sont gardes et reserves pour le feu, pour le jour du jugement et la ruine des hommes impies".

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5 octobre 2018 5 05 /10 /octobre /2018 22:55
Mystères de la cathédrale de Chartres

Chartres, une petite ville de province restée à l'écart des grandes voies de communication, se tapis dans son ombre et ne vit plus que par sa Cathédrale.

Depuis toujours ce site a été considéré comme sacré. Le nom même de "Chartres" trahit une origine religieuse précise, même si l'on ne s'accorde pas sur la nature de cet origine.

Pour certains, Chartres viendrait d'un mot grec qui signifierait "noix" : la noix était un fruit sacré des anciens Celtes et elle a toujours été considérée comme un symbole remarquable d'initiation et d'ésotérisme (il faut casser la coquille pour accéder à la saveur du fruit).

Pour d'autres, le nom dériverait du latin quercus ("chêne), à partir duquel on aurait formé Quernutes, puis Carnutes, le nom de la population gauloise, qui vivait là au moment de la conquête romaine.

On s'est même demandé si Chartres ne tirait pas son nom du mot gaulois carns, qui était employé pour désigner les autels de pierres où nos ancêtres et leurs druides pratiquaient parfois des sacrifices humains.

De même, quelques-uns ont voulu faire dériver Chartres du mot hébreu carnoth ("cave" ou "caverne", ce qui concorderait bien avec les nombreux souterrains qui, depuis toujours, parcourent le sous-sol de la ville.

Pour Louis Carpentier, l'auteur des Mystères de la cathédrale de Chartres, une des plus célèbres études ésotériques sur la question, Chartres serait tout simplement Carnut-Is ; le lieu sacré des Carnuts, Is désignant chez les Gaulois la chose sacrée.

On trouve donc, dès l'origine, le nom de Chartres associé à la notion de culte et plus particulièrement au culte druidique. La tradition veut que Chartres ait été le premier voire le plus important des collèges de Druides. Tout autour de la ville, d'ailleurs, on trouve encore de nombreuses localités où sont attestées des survivance de cultes païens, récupérés par le christianisme.

 

Ce qui était extraordinaire à Chartres, c'est que, des centaines d'années avant la naissance du Christ, les Gaulois y célébraient le culte de la Virgini Pariturae, la "Vierge qui doit enfanter". Il est même possible que ce culte matrimonial, symbolisé depuis toujours par une Vierge noire, soit beaucoup plus ancien que les Celtes et remonte à la vieille tradition de la déesse mère, dont on trouve des traces dans la mémoire de tous les peuples d'Europe.
Cette incroyable permanence de l'hommage rendu à la Virgini Pariturae pourrait expliquer la pénétration rapide et relativement facile du christianisme dans certaines régions de France, ainsi que l'attachement des fidèles français au culte de Marie...

On ignore aujourd'hui le nom de cette Vierge noire, mais on peut supposer qu'il s'agissait de Belisama. Dans le panthéon gaulois, Belisama était la sœur et l'épouse de Belem, le grand dieu des Gaules et la personnification du Soleil.

Comme toujours avec les Gaulois, dès qu'il est question de culte, il est question de pierre sacrée. On sait aujourd'hui que les druides et leur peuple sont étranger à l'érection des mégalithes qui subsistent encore dans toute la France. Ces pierre levées sont antérieures d'un ou deux millénaires à l'arrivée des Gaulois. Ceux-ci, pourtant, ont docilement reprit une partie des cultes qui s'y étaient attachés.

Il est probable que les églises chrétiennes qui ont précédés la cathédrale sur le site de Chartres ont été bâtie sur un dolmen dédié à Belisama.

Ce ne serait d'ailleurs pas la première fois qu'une cathédrale chrétienne se superposerait à une pierre sacrée païenne. En France et en Europe, de nombreux autels ont été taillés dans des dolmens.

 

Non loin de Chartres, on peut encore voir, enchâssé dans le mur même de la cathédrale du Mans, un menhir qui a gardé jusqu’à nos jours sa réputation miraculeuse.

A Chartres, au XVIè siècle, un témoin rapporte avoir vu "un vestige des anciens autels des idoles". Il doit toujours y être. Autre indice, en général les grottes druidiques ( sous les dolmens) abritaient des objets sacrés.

L'image de la Vierge noire adorée à Chartres devait se trouver dans une telle grotte. Comme à Lourdes, le culte d'une Vierge païenne se faisait dans une grotte.

Que pouvait bien être cette vierge noire ? La statue de la Vierge noire qui est vénérée aujourd'hui a été exécutée en 1857. Elle reproduit fidèlement la Madone de Notre-Dame-de-sous-Terre, brûlée en 1793.

Si cette statue haute de "vingt huit pouces et neuf lignes", était noire, c'était, selon les uns, que les druides "voulaient montrer qu'elle était d'un pays plus ensoleillé que le nôtre". Selon les autres, le bois de poirier avait tout simplement vieilli et noirci sous l'action de la fumée des cierges et de l'encens.

Il est probable que la statue du XIIè siècle n'avait fait que remplacer une autre statue plus ancienne de déesse mère, connue depuis l'aube des temps historiques par les habitants de la région.

La statue actuelle conserve pourtant certaines ,étrangetés.

Toujours habillée de robes somptueuses, la Vierge porte un Jésus représenté comme un petit négrillon et tient dans sa main une poire, symbole traditionnel de la ....crédulité ! 

En fait, elle n'est plus adorée sous le nom de Notre-Dame -de sous Terre, comme au XVIIIè siècle, mais sous le nom de Vierge au pilier.

Il faut dire que ce pilier est assez exceptionnel : pendant longtemps, les fidèles sont venu lui donner de vigoureux coups de langues ou de dents, à tel point que les autorités religieuses ont dû, pour prévenir son usure, l'entourer d'une boiserie... Le coffrage s'imposait également pour des raisons d'hygiène. Cette coutume est à mettre en relation avec l'habitude de toucher les statues des dieux. On a remarqué l'usure anormale du genou d'Hercule en Sicile. On peut aujourd'hui constater qu'il en est de même sur le pied de saint Pierre à Rome.

 

Enfin, dernier indice de l'origine druidique du culte chatrain, un puits celtique rectangulaire a été retrouvé et déblayé en 1903. Longtemps après la mort des derniers druides, ce puits était encore réputé pour ces miracles. Non content d'avoir fait de la grotte païenne un caveau, les chrétiens devaient tenter de récupérer le puits à leur profit.

Depuis les fouille de 1903, une plaque précise : "Puits creusé avant l'ère chrétienne à l'intérieur de l'oppidum des Carnutes, associé dès longtemps au culte de la "Vierge devant enfanter", enclos à l'époque gallo-romaine dans un monument dont les vestiges subsistent sous les fondations de la cathédrale, tombeau d'un grand nombre de Chartrains massacrés par les pirates normands en 858, célèbre au XIè et XIIè siècles sous le nom de Lieu-Fort par sa réputation miraculeuse, détruit et muré vers l'an 1950"

On notera, une fois de plus, l'analogie avec Lourdes : le culte marial antique, la grotte et l'eau miraculeuse...

Après le dolmen, la cathédrale.

Bien avant sa construction, elle s'enveloppe de mystères qui en font un monument unique, chargé de signification secrètes et de symboles d'un savoir depuis longtemps oublié. Chaque détail de la construction de cette cathédrale est une énigme. A moins d'admettre l'existence de fabuleuses coïncidences, il est certain que Chartres nous délivre un message. 

Lequel ? C'est tout le problème : nous avons perdu la clé du code..

.

Un fait intrique tout d'abord : l'orientation de la cathédrale. Alors que presque toutes les églises occidentales sont dirigées vers l'est, celle-ci est orientée au Nord-est... Erreur de construction ? Ce n'est guère envisageable. Alors, volonté délibérée ? Sans doute. Reste à savoir pourquoi ?

Les XIIè et XIIIè siècle ont vu l'explosion du style gothique. Chartres en est une des premières et des plus belles illustrations. Jusqu'à présent, les historiens ont négligé cette question, mais elle est troublante : pourquoi une telle explosion ?

Cette flambée architecturale, aussi soudaine que généralisée, a pourtant de quoi intriguer. Tout s'est passé comme si une école d'architectes religieux, mais aussi de maître d'oeuvre, d'ouvriers, de sculpteur et de maître verrier s'était dispersé aux quatre coins de l'Europe.

Cette dispersion ne correspond à aucun événement historique connu. Sinon au croisades. Faut-il admettre alors, que les chrétiens ont rapporté un certains nombres de secrets de Jérusalem ?

                                                                                                                                                                                       Extrait de " Inexpliqué 1981"

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