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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 22:48

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Le Sauveur répond au diable : « Ce n'est pas de pain seulement que vit l'homme, mais de toute parole de Dieu ».[...]

 

Adam a perdu le Paradis à cause de la nourriture, Ésaü a perdu son droit d'aînesse pour un plat de lentilles, et Judas a renoncé à son rang d'apôtre pour une bouchée : car, au moment où il a pris une bouchée, il a cessé d'être un apôtre pour devenir un traître...

 

La nourriture qu'il nous faut prendre est celle qui ouvre la route au Sauveur, non au diable, celle qui transforme celui qui l'absorbe en confesseur de la foi et non en traître.

Le Seigneur a raison de dire, en ce temps de jeûne, que c'est le Verbe de Dieu qui nourrit, pour nous enseigner que nous ne devons pas passer nos jeûnes en soucis de ce monde, mais à la lecture des textes sacrés.

 

En effet, celui qui se nourrit de l'Écriture oublie la faim du corps ; celui qui s'alimente du Verbe céleste oublie la faim.

 

Voilà bien la nourriture qui alimente l'âme et apaise l'affamé...: elle confère la vie éternelle et éloigne de nous les pièges de la tentation du diable. Cette lecture des textes sacrés est vie, comme l'atteste le Seigneur :  « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie » (Jn 6,63).

 

Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque
Sermon 16 ; PL 57, 561, CC Sermon 51, p. 206 (trad. Migne 1996, p. 85 rev.)

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 22:09

 

 

(sous-titres anglais).

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 22:36

pie-xii.jpg

 

Imitons l'immensité de l'amour de Jésus lui-même, modèle suprême d'amour envers l'Église.

 

Assurément l'Épouse du Christ, l'Église, est unique ; cependant l'amour du divin Époux s'étend si largement que, sans exclure personne, il embrasse dans son Épouse le genre humain tout entier. Si notre Sauveur a répandu son sang, c'est afin de réconcilier avec Dieu sur la croix tous les hommes, même s'ils sont séparés par la nation et le sang, et de les réunir en un seul Corps.

 

Le véritable amour de l'Église exige donc non seulement que nous soyons dans le Corps lui-même membres les uns des autres, pleins de sollicitude mutuelle (Rm 12,5), membres qui doivent se réjouir quand un autre membre est à l'honneur et souffrir avec lui quand il souffre (1Co 12,26) ; mais il exige aussi que dans les autres hommes non encore unis avec nous dans le Corps de l'Église nous sachions reconnaître des frères du Christ selon la chair, appelés avec nous au même salut éternel.

Sans doute il ne manque pas de gens, hélas ! aujourd'hui surtout, qui vantent orgueilleusement la lutte, la haine et la jalousie comme moyen de soulever, d'exalter la dignité et la force de l'homme.

 

Mais nous qui discernons avec douleur les fruits lamentables de cette doctrine, suivons notre Roi pacifique, qui nous a enseigné non seulement à aimer ceux qui n'appartiennent pas à la même nation ou à la même origine (Lc 10,33s), mais à aimer même nos ennemis (Lc 6,27s).

 

Célébrons avec saint Paul, l'apôtre des nations, la longueur, la largeur, la hauteur et la profondeur de l'amour du Christ (Ep 3,18) ; amour que la diversité des peuples ou des mœurs ne peut pas briser, que l'immense étendue de l'océan ne peut pas diminuer, que les guerres enfin, entreprises pour une cause juste ou injuste, ne peuvent pas désagréger.

 

Pie XII, pape de 1939 à 1958
Encyclique « Mystici Corporis Christi »

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