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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 23:38
La vie communautaire

Les multiples membres du corps ne forment qu'un seul corps et ils se soutiennent mutuellement en remplissant chacun sa tâche. L'œil voit pour tout le corps ; la main travaille pour les autres membres ; le pied, en marchant, les porte tous ; un membre souffre dès qu'un autre souffre. Voilà comment les frères doivent se comporter les uns avec les autres (cf. Rm 12, 4-5).

Celui qui prie ne jugera pas celui qui travaille parce qu'il ne prie pas. Celui qui travaille ne jugera pas celui qui prie... Celui qui sert ne jugera pas les autres. Au contraire, chacun, quoi qu'il fasse, agira pour la gloire de Dieu (cf. 1Co 10,31 ; 2Co 4,15)...

Ainsi une grande concorde et une sereine harmonie formeront « le lien de la paix » (Ép 4,3), qui les unira entre eux et les fera vivre avec transparence et simplicité sous le regard bienveillant de Dieu. L'essentiel, évidemment, c'est de persévérer dans la prière.

D'ailleurs une seule chose est requise : chacun doit posséder en son cœur ce trésor qu'est la présence vivante et spirituelle du Seigneur.

Qu'il travaille, prie ou lise, chacun doit pouvoir se dire en possession de ce bien impérissable qu'est le Saint Esprit.

Homélie attribuée à saint Macaire d'Égypte (?-390), moine
Troisième Homélie, 1-3 ; PG 34, 467-470 (trad. Orval)
 

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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 23:53
Les 21 martyrs coptes

Tony Rezk. Tel est le nom du jeune artiste qui a peint la première icône des 21 jeunes coptes égyptiens décapités par les djihadistes de Daesh (ou EI pour État islamique) en Libye, dimanche 15 février. Cette icône, fidèle au style des icônes coptes, montre les victimes comme des martyrs, portant l’étole rouge du martyre (portée ici également par les anges et par le Christ), et sous des couronnes portées par les anges.
« Cette icône a sans doute été dessinée en partie de manière numérique, car les visages tous identiques semblent avoir été dupliqués », signale Marie-Gabrielle Leblanc, historienne d’art, journaliste et familière de l’Église copte. Ce qui ne l’empêche pas d’être sensible aux détails très touchants de cette icône qui représente les 21 martyrs en habit orangé, rappelant la combinaison orange que les terroristes islamistes mettent à leurs victimes avant de les décapiter. « Au centre, on distingue le visage plus foncé de l’unique Soudanais », poursuit Marie-Gabrielle Leblanc qui connaît bien le village d’El Our, près de Salamout, dans la province de Mynia (Moyenne-Egypte) d’où étaient originaires tous les coptes martyrs – sauf le Soudanais. Et dans le fond, les vagues stylisées rappellent que c’est sur une plage libyenne que les 21 Égyptiens ont été assassinés..

INSCRITS DANS LE SYNAXARIUM
Selon Mgr Antonios Aziz Mina, évêque copte catholique de Gizeh, ces coptes sont morts en prononçant le nom du Christ. Le patriarche copte-orthodoxe Tawadros II a annoncé ce week-end que les noms de ces 21 Égyptiens seront inscrits dans le Synaxarium, l’équivalent du Martyrologe romain pour l’Église copte, ce qui signifie qu’ils sont déjà canonisés. Selon le site Terrasanta.net, le martyr de ces 21 coptes sera célébré le 8e jour d’Amshir du calendrier copte, soit le 15 février du calendrier grégorien.

Sur la chaîne de télévision chrétienne du Moyen-Orient « SAT-7 », Beshir Kamel, frère de deux des Égyptiens décapités par Daesh – Bishoy, 25 ans, et Samuel, 23 ans –, a expliqué que ce meurtre de l’État islamique a « aidé à renforcer la foi » des coptes en Égypte. Beschir Kamel a également déclaré que sa mère, « une femme sans instruction âgée d’une soixantaine d’années », avait pardonné au tueur de ses fils : « Ma mère a dit qu’elle demanderait à Dieu de le laisser entrer dans Sa maison parce qu’il avait permis à son fils d’entrer dans le Royaume des cieux ».

Les 21 martyrs coptes

Le premier ministre égyptien, Ibrahim Mahlab, a révélé que le président Abdel Fattah al-Sisi avait décidé la construction, aux frais de l’État, d’une église dédiée « aux martyrs de Libye » dans la ville de Minya. En outre, par décret présidentiel, les familles des victimes du terrorisme islamiste recevront un dédommagement financier et deviendront titulaires d’une pension mensuelle.

Parallèlement Mgr Angaelos, évêque des coptes-orthodoxes du Royaume-Uni, a déclaré qu’il était prêt à pardonner aux terroristes de Daesh qui ont tué les 21 Égyptiens, même si cela peut sembler « incroyable » à certains. « Nous ne pardonnons pas l’acte, parce que celui-ci est atroce. Mais nous pardonnons vraiment aux tueurs des profondeurs de nos cœurs », a affirmé Mgr Angaelos à CNN. « Autrement, nous serions consommés par la colère et la haine et nous entretiendrions une spirale de violence qui n’a pas lieu d’être dans ce monde. »

Les coptes exécutés par les djihadistes de l’État islamique en Libye sont morts en prononçant le nom du Christ, a expliqué à l’agence Fides Mgr Antonios Aziz Mina, évêque copte catholique de Gizeh.

« La vidéo qui montre leur exécution a été construite comme une mise en scène cinématographique terrifiante, dans le but de répandre la terreur, a-t-il confié. Et pourtant, dans ce produit diabolique de la fiction et de l’horreur sanguinaire, on voit que certains des martyrs, au moment de leur mise à mort barbare, répètent “Seigneur Jésus-Christ”. Le nom de Jésus a été le dernier mot qui est venu sur leurs lèvres. Comme dans la passion des premiers martyrs, ils s’en sont remis à Celui qui, peu après, les aurait accueillis. Ils ont ainsi célébré leur victoire, une victoire qu’aucun bourreau ne pourra leur enlever. Ce nom murmuré au dernier instant a été comme le sceau de leur martyre. » 

De son côté, le Conseil d’Églises chrétiennes en France (Cecef) a publié vendredi 20 février un communiqué, disant partager « la douleur de la communauté copte d’Égypte après l’assassinat de 21 de ses membres » et condamnant « avec force ces meurtres abjects ». Les coprésidents du Cecef, le pasteur François Clavairoly, le métropolite Emmanuel, et Mgr Georges Pontier, invitent « tous les chrétiens à prier pour la sécurité des chrétiens du Moyen-Orient et pour la paix dans cette région. »

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15 mars 2015 7 15 /03 /mars /2015 23:41
En quête de sens

Une grande enquête a été réalisée par le Gerpse, en lien avec l'université de Strasbourg auprès de 6000 « chercheurs spirituels » ayant suivi un stage, une session ou une formation dans un centre spirituel depuis moins de cinq ans (23 centres associés à l'enquête) (1). Le sociologue Jean-François Barbier-Bouvet explique quelles sont leurs origines religieuses et pose la question de la transmission dans les familles. Explications et infographie.

On ne reproduit pas nécessairement la religion de ses parents. Parmi les chercheurs spirituels qui disent avoir une religion, 6 % ont des parents qui n’en avaient aucune. Et parmi ceux qui n’ont pas eux-mêmes de religion, 20,5 % ont des parents qui en avaient une.

Deux tiers des chercheurs spirituels se disent chrétiens, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont catholiques pratiquants, mais qu’ils reconnaissent et assument leur filiation chrétienne. 8 % se disent bouddhistes (alors que cette « religion » est presque inexistante en France). Et 80 % disent s’y intéresser, ce qui est considérable. Les doubles références ne sont pas incompatibles. Certains se définissent comme « âme bouddhiste et cœur chrétien », « catho ascendant bouddhiste », « cathos (racines) avec branches bouddhistes », « née catholique, pratique bouddhiste ».

Un certain nombre introduisent leur propre définition de la religion, faute de se retrouver dans celles qu’on leur propose : « Ma religion, c’est l’amour » ; « La religion du cœur » ; « Je suis de toutes les religions » ; « La foi en la vie »… La moitié sont pratiquants (ils assistent au moins une fois par mois à la messe), ce qui est considérable, mais cependant deux sur dix ne vont à l’église que pour les grandes fêtes et trois sur dix n’y mettent jamais les pieds. Ils font l’économie des lieux de culte et des rites institués. Ou ils y introduisent leur rythme propre, qui ne recoupe pas forcément celui du calendrier rituel ou cérémonial de l’« offre religieuse ». 

Patientez pendant le chargement de l'infographie interactive ci-dessous.

Cliquez ensuite sur les graphes pour voir apparaître des informations chiffrées.
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