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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 23:50

 charles-de-foucauld.jpg

L'amour consiste non à sentir qu'on aime, mais à vouloir aimer.

Quand on veut aimer, on aime ; quand on veut aimer par-dessus tout, on aime par-dessus tout.

S'il arrive qu'on succombe à une tentation, c'est que l'amour est trop faible, ce n'est pas qu'il n'existe pas.

Il faut pleurer, comme saint Pierre, se repentir comme saint Pierre..., mais comme lui aussi, dire par trois fois : « Je vous aime, je vous aime, vous savez que malgré mes faiblesses et mes péchés, je vous aime » (Jn 21,15s).

Quant à l'amour que Jésus a pour nous, il nous l'a assez prouvé pour que nous y croyions sans le sentir.

 

Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916), 

ermite au Sahara.

Lettre du 15/07/1916 

(Œuvres Spirituelles, Seuil 1958, p. 777)

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25 janvier 2015 7 25 /01 /janvier /2015 23:50

henoch.jpg

Le livre de Raziel

Une légende juive qui remonte à la nuit des temps apparaît pour la première fois dans le livre d'Hénoch XXXIII (1). Il y est dit que l'Éternel a écrit un ou des livres de sagesse (ou selon une autre version, qu'il les a dictés à Hénoch), contenant tous les secrets de l'univers.

Par la suite il a ordonné à deux anges, Semil et Raziel, de raccompagner Hénoch du ciel à la terre, lui ordonnant de remettre ce ou ces livres à ses enfants et aux enfants de ses enfants, afin que dans les heures de doute les générations à venir puissent y trouver les réponses aux questions fondamentales qu'ils viendraient à se poser.

Telle serait l'origine du « livre de Raziel ».

Selon une autre version, le livre fut donné par l'ange Raziel à Adam. De celui-ci il passa à Noé, Abraham, Jacob, Lévi, Moïse et Josué, pour arriver enfin à Salomon.

Salomon aurait ainsi acquis une grande part de sa sagesse légendaire de même que sa puissance par la connaissance de ce livre sacré, qui, toujours selon la tradition, aurait été gravé dans du saphir. Ce qui laisserait supposer que ce livre n'aurait été destiné qu'à certains personnages élus, qui auraient eu pour mission de conduire l'humanité vers la lumière.

On lit aussi dans le targum (2) sur l'Ecclésiaste X, 20 : « Chaque jour, l'ange Raziel se tient sur le mont Horeb (nom que les plus anciennes traditions bibliques donnent au Sinaï) et proclame les secrets des hommes pour toute l'humanité, et sa voix se répercute dans le monde entier. (3) »

[...]

Le livre d'Hénoch

En hébreu, Hanôk. En grec Hénoch. La signification du nom est incertaine. Le mot est rapproché parfois du cananéen hanaku, « suivant », « adepte », d'une racine hnk, documentée en palmyré-nien avec le sens de « dédier », ou de l'égyptien hvmkt, qui évoque le sacrifice pour la pose d'une pierre de fondation.

La tradition sacerdotale recueillie dans la Genèse et retenue dans les Chroniques inscrit le personnage dans la descendance de Seth. Il est le fils de Yered et le père de Mathusalem, ce qui lui vaut de figurer dans la généalogie du Christ, selon Luc, 6. Après une vie de 365 ans, l'Éternel, avec qui il a constamment marché, l'enleva de cette terre (Gn. V, 18-24).

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Le Siracide (l'Ecclésiastique) le célèbre et toute une littérature apocryphe importante se réclame de son patronage.

Selon la tradition yahviste, les Fils de Dieu furent envoyés sur terre pour enseigner à l'humanité la vérité et la justice. Pendant trois cents ans ils enseignèrent à Hénoch tous les secrets du ciel et de la terre. Plus tard, cependant, ils convoitèrent les mortels et se souillèrent par des relations sexuelles.

Hénoch a consigné non seulement leurs enseignements divins, mais aussi leur disgrâce ultérieure. Avant leur fin, ils en étaient à posséder indifféremment vierges, femmes mariées, hommes et bêtes. Le sage et vertueux Hénoch monta au ciel, où il devint le principal conseiller de Dieu, connu depuis lors sous le nom de « Métatron ».

Dieu posa sa propre couronne sur la tête d'Hénoch, et le dota de soixante-douze ailes et d'une multitude d'yeux. Sa chair fut changée en flamme, ses muscles en feu, ses os en braises, ses yeux en torches, ses cheveux en rayons de lumière, et il fut environné d'orage, de tourbillons, de vent, de tonnerre et d'éclairs.

D'autres cependant font des Fils de Dieu des descendants fidèles de Seth, et des Filles des hommes des descendantes pécheresses de Caïn ; expliquant que, lorsque Abel mourut sans enfant, l'humanité se partagea bientôt en deux tribus : les Caïnites qui, mis à part Hénoch, étaient entièrement mauvais, et les Séthites qui furent entièrement justes.

Les Séthites habitaient une montagne sacrée à l'extrême nord, près de la grotte au Trésor certains y voient le mont Hermon. Les Caïnites vivaient de leur côté dans une vallée à l'ouest. De nombreux Séthites firent le vœu de céli-bat, à l'exemple d'Hénoch, et menèrent une vie d'anachorète.

En contraste, les Caïnites se livrèrent à une débauche effrénée, chacun ayant au moins deux femmes : la première pour avoir des enfants, la seconde pour assouvir sa convoitise. Celle qui avait les enfants vivait pauvre et délaissée, comme une veuve ; l'autre était obligée de boire une potion qui la rendait stérile - après quoi, parée comme une prostituée, elle apportait à son mari le divertissement de la volupté.

Le livre d'Hénoch éthiopien ou Premier livre d'Hénoch est un livre attribué à ce patriarche antédiluvien « enlevé par Dieu ». C'est un recueil de traditions apocalyptiques originellement indé-pendantes et provenant d'époques échelonnées entre le IIe siècle av. J.-C. et la moitié du Ier siècle ap. J.-C.

Ces traditions ont été écrites à l'origine en araméen et en hébreu. L'ouvrage est divisé en cinq parties sans aucune relation logique : le livre des Veilleurs, le livre des Paraboles, le Livre astronomique, le livre des Songes et l'épître d'Hénoch. L'œuvre nous est parvenue en fragments grecs, en fragments araméens (11 manuscrits trouvés à Qumrân) et, dans son intégralité, en version éthiopienne. On admet en général que le texte éthiopien est une traduction du grec.

Si un tel Hénoch échappe bien sûr à l'histoire, il y projette pourtant la gloire rayonnée par l'exceptionnel destin que lui reconnaît le texte biblique après qu'il eut longuement vécu de manière aussi parfaite qu'il est humainement possible - ce dont rend compte l'auteur sacré en lui accordant « 365 ans » sur terre, et en relevant qu'il « marcha avec Dieu », il « disparut car Dieu l'avait enlevé ».

Cet « enlèvement », manifestement tenu pour différent de celui qu'implique la mort de tout homme ordinaire, trouvera une réplique plus imagée dans le récit de la disparition d'Elie, « enlevé par Yahvé » au terme de son ministère terrestre.

enochAutant que le prophète, le patriarche de la plus antique tradition reste dans tous les âges le héros du mystère dont la révélation est ainsi suggérée : le juste, récompensé par l'exemption des affres de la mort, est admis, bien en vie par élection divine, à contempler les réalités célestes.

Aux derniers siècles de l'ère ancienne, l'Ecclésiastique célèbre l'exemple d'Hénoch (Ecc. XLIV, 16; XLIX, 14, 16). Et selon les versions, dans le Nouveau Testament, l'épître aux Hébreux en tire leçon.

1. Version slave, elle-même inspirée de la traduction grecque.

2. Chacune des traductions de l'Ancien Testament en langue araméenne faites après la captivité de Babylone à l'usage des juifs qui ne comprenaient plus l'hébreu.

3. Il existe un prétendu livre de Raziel, datant des environs du XIIe siècle, œuvre probable du cabaliste Eléazar ben Judah de Worms, mais il contient des croyances mystiques bien plus anciennes.

Gilbert Sinoué

Annexe au roman Le livre de saphir

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24 janvier 2015 6 24 /01 /janvier /2015 23:07

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Les conseils d'Alexandre Siniakov pour avancer sur le chemin de l'unité

PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE-LUCILE KUBACKI (La Vie)

Recteur du séminaire orthodoxe Sainte-Geneviève, ce prêtre a tiré de sa jeunesse russe et de ses études chez les dominicains de Toulouse une grande ouverture. Aujourd’hui, il œuvre pour former ses pasteurs dans cet esprit œcuménique.

1. Ne vous laissez pas séduire par le confessionnalisme

Le christianisme ne devrait pas être perçu comme une religion aux multiples formes confessionnelles, mais comme l’Église de Dieu. Unique corps du Christ ressuscité, elle est le signe du Royaume des cieux, où toutes choses seront réunies et où Dieu sera tout en tous (1 Co 15, 28). Ne nous satisfaisons pas de la situation présente, mais, même si cela paraît utopique, cherchons des moyens pour faire correspondre notre réalité à la volonté du Seigneur.

2. N'ayez pas peur de pardonner

Nous avons du mal à admettre que les autres puissent changer. Nous entretenons donc le souvenir stérile des querelles anciennes. Pourtant, l’appel du Seigneur à pardonner est valable non seulement pour les personnes, mais aussi pour les communautés, pour les Églises locales. Ce serait tellement bien qu’il soit suivi littéralement !

3. Ne confondez pas la foi et ses expressions culturelles

L’unité de l’Église n’est pas l’unité du rite, de la langue ou de la culture religieuse. La pratique liturgique a évolué en permanence depuis les apôtres. Il n’y a pas de raison que cette évolution enrichissante s’arrête à une époque ou qu’elle se réduise à une seule de ses expressions historiques.

4. Ne laissez personne instrumentaliser l'Église

La foi chrétienne ne doit pas servir des objectifs particuliers, aussi nobles soient-ils : nationaux, politiques, institutionnels, etc. L’instrumentalisation de l’Église par des États a causé de grands maux par le passé et continue à faire des ravages. Elle ne doit plus être possible !

5. Croyez dans l'amour sans limites de Dieu

Ne fixez pas de frontières à l’action de l’Esprit saint, n’inventez pas de limites à l’amour du Père céleste, car le Fils de Dieu est mort pour toute l’humanité. Aussi, comme le disait saint Silouane du mont Athos, il faut prier pour tous et désirer le salut de chaque personne. C’est ce que signifie la catholicité de l’Église.

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