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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 23:46

PAPE-FRANCOIS.jpg

On ne peut connaître Jésus sans avoir de problèmes. Et je dirais même plus, si tu veux avoir un problème, prends le chemin de la rencontre avec Jésus : et ce n’est pas un, mais tout un tas de problèmes que tu auras !

Mais c’est la route pour connaître Jésus, parce qu’on ne peut connaître Jésus en première classe ! 

Bien au contraire, on connaît Jésus dans la réalité de la vie de tous les jours. On ne peut le connaître dans la tranquillité ou dans les bibliothèques.

Certes, on peut le connaître dans le Catéchisme, parce qu’il nous enseigne un tas de choses sur Jésus et nous devons l’étudier, nous devons l’apprendre. 

On doit faire la connaissance de Jésus dans le Catéchisme mais ce n’est pas suffisant de le découvrir par l’esprit : ce n’est qu’un premier pas .

Un autre pas, décisif, nécessaire, consiste à connaître Jésus dans le dialogue avec Lui, en Lui parlant, dans la prière, à genoux. Si tu ne pries pas, si tu ne parles pas avec Lui, tu ne le connais pas. Tu sais des choses sur Jésus, mais ce n’est pas la connaissance que te donne le cœur dans la prière. 

Connaître Jésus avec l’esprit, par l’étude du Catéchisme et connaître Jésus avec le cœur, dans la prière, dans le dialogue avec Lui. Tout cela nous aide beaucoup, mais ce n’est pas suffisant.

Il y a un troisième chemin pour connaître Jésus : Le suivre. Aller, marcher avec Lui. Connaître Jésus avec le langage de l’action.

Pape François

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 23:58

p-m carreLa Toussaint est la fête de tous ceux qui sont entrés dans l’amour éternel de Dieu. Nous en ignorons les noms et le nombre : Dieu seul les connaît. En eux, c’est l’Église parvenue à son aboutissement, c’est-à-dire la sainteté. Celle-ci n’est pas un horizon vague, mais un appel pour nous qui sommes encore en chemin.

Dans la lettre qu’il a écrite Au début du nouveau millénaire (1), le pape Jean-Paul II écrivait : « Je n’hésite pas à dire que la perspective dans laquelle doit se placer tout le cheminement pastoral est celle de la sainteté » (n° 30). Plus loin, il ajoute que la sainteté est à comprendre « au sens fondamental d’appartenance à celui qui est par excellence le Saint, le trois fois Saint ».

Ce don de la sainteté est offert à chaque baptisé, mais il se traduit en une tâche qui incombe à chacun.

En effet, un texte du concile Vatican II précise bien que « tous les fidèles du Christ, quel que soit leur état ou leur rang, sont appelés à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité » (Lumen gentium, n° 40).

Ainsi, la vocation chrétienne ne consiste pas à nous contenter d’un minimum !

La foi, prise dans toutes ses dimensions, est une rencontre de Dieu qui appelle à vouloir ressembler au Christ Jésus. Avancer sur le chemin de sainteté, c’est laisser agir en nous le don que Dieu nous a fait depuis notre baptême. Il est vrai que la faiblesse humaine est toujours présente et que le péché fait son œuvre. Mais si l’on tombe des milliers de fois, la grâce de Dieu nous remet debout.

La sainteté, c’est la réussite du projet de Dieu ! Dieu nous a fait à son image et le but de toute vie chrétienne est de se laisser transformer pour que se réalise cette ressemblance.

Si le texte des Béatitudes nous semble souvent impossible à mettre en œuvre, ce qui est vrai si nous sommes réduits à nos seules forces, il importe de voir comment Jésus l’a réalisé. Il résume en effet le comportement de Jésus tel que les Évangiles le présentent.

Dans notre route vers la sainteté, nous ne sommes pas seuls. Nous sommes entourés d’une foule de témoins qui prient pour nous. Ils sont arrivés au terme de leur chemin et ils nous attendent. Ils intercèdent auprès de Dieu pour que nous n’arrêtions pas notre marche.

Le projet de la nouvelle évangélisation concerne chacun des baptisés. Il n’est pas question d’imaginer une entreprise extraordinaire pour laquelle des capacités exceptionnelles seraient nécessaires.

À plusieurs reprises, ces derniers temps, le pape François a cité une parole de saint François d’Assise disant à ses frères : « Prêchez toujours l’Évangile et, si c’est nécessaire, aussi par les paroles. »

La pédagogie de la sainteté qui est proposée par l’Église, à la suite des témoins du Christ que sont les saints, peut se résumer en quelques lignes.

Elle implique d’abord de chercher à vivre une relation habituelle et familière avec le Christ. En un mot, il s’agit de prendre conscience qu’il demeure en nous et de demeurer en lui.

Cette intimité est entretenue par la prière et la lecture fréquente des Saintes Écritures. C’est parce que nous ressentons en nous le feu de son amour qu’il devient possible, comme par rayonnement, de réchauffer le cœur des autres.

La prière chrétienne demande donc de savoir persévérer et d’apprendre à se laisser regarder par le Christ.

Il convient ensuite, à la manière du Christ, de sortir de soi pour aller vers les autres, tout spécialement ceux qui sont en situation de souffrance ou de fragilité. C’est dans la mesure où le Christ se trouve au centre de la vie chrétienne que l’on devient capable, comme lui, de donner sa vie et de se tourner vers le service désintéressé de ceux que le Seigneur met sur notre route.

On a souvent fait remarquer que le texte des Béatitudes ne met pas en avant des gestes religieux, mais des attitudes de vie qui concernent les relations avec les autres. C’est là, en effet, que se vérifie la qualité de la relation à Dieu.

Enfin, Jésus nous redit qu’avant tout, c’est la grâce de Dieu qui agit !

Certes, il nous demande d’agir, mais avec la conviction que notre action est une réponse à l’action de Dieu qui est première.

Sans cesse, Dieu nous devance. Voilà pourquoi la route de la sainteté est d’abord celle de la confiance répétée à celui qui veut notre bonheur.

J’aimerais citer ces quelques lignes du testament spirituel d’un prêtre : « J’aurais voulu venir à toi, Seigneur, le cœur débordant d’amour. J’avais rêvé de servir et d’aimer mes frères d’un amour gratuit, comme toi. J’ai l’impression que c’est complètement raté. Je viens à toi les mains vides et le cœur vide. Et je n’ai rien à te donner ! Mais toi, tu donnes tout, tu te donnes. Alors je viens à toi dans la confiance et la paix. Merci Seigneur. »

N’est-ce pas le vrai chemin vers le bonheur du ciel ?

(1) Janvier 2001.

Mgr Pierre-Marie Carré Archevêque de Montpellier

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 23:01

All_Saints_Day_2010-1.jpg

Halloween (on écrivait aussi Hallowe'en) est une contraction de All Hallow Even : c'est la veille de la Toussaint (ou All Hallow Eve).

Halloween est donc célébré le dernier soir d'octobre. 

L'anglais a deux termes pour désigner la Toussaint : 

All Saint's Day avec le mot saint, emprunté au français, du latin sanctus.

All Hallows' Day (ou All Hallows) est d'origine germanique, de l'ancien saxon haliga, halga.

On trouve parfois la forme contractée Hallow-day ou Hallowday pour désigner le jour de la Toussaint ; ou encore Hallowmas (contraction de All-Hallow-mass, cf. Christmas, Noël, avec le suffixe -mas de messe) 

De la même origine, holy (de l'ancien saxon halig) a formé holiday : jour saint, jour consacré à la religion, et par extension : jour férié, jour de vacances.

Ce mot est apparenté à l'allemand heilig, d'où Allerheiligen, Toussaint

Eve est une forme usuelle de even qui a formé evening (soir), d'origine germanique et apparenté à l'allemand Abend (soir).

Halloween est une fête originaire des îles Anglo-Celtes célébrée dans la soirée du 31 octobre, veille de la Toussaint. Son nom est comme expliqué ci-dessus une contraction de l'anglais All Hallows Eve qui signifie the eve of All Saints' Day en anglais contemporain et peut se traduire comme « la veillée de la Toussaint ».

La grande majorité des sources présentent Halloween comme un héritage de la fête païenne de Samain qui était célébrée à la même date par les celtes et constituait pour eux une sorte de fête du nouvel an.

C'est à partir du VIIIe siècle, sous les papes Grégoire III (731–741) et Grégoire IV (827–844), que l'église catholique introduisit la Toussaint en date du 1er novembre opérant un syncrétisme avec les fêtes de Samain.

Certains spécialistes considèrent toutefois les festivités de « la veille de la Toussaint » comme devant exclusivement être rattachées à la tradition chrétienne et récusent toute origine païenne à ces célébrations.

C'est en tout cas la position d'un orthodoxe américain, John Sanidopoulos, sur son blog « Mystagogy »

Halloween est à l'origine une fête chrétienne médiévale qui faisait partie du Triduum de All Hallows , ou Hallowmas ( All Hallows Eve, All Day Hallows et All Souls Day durable du 31 octobre - novembre 2) , et aux 19e et 20e siècles, elle s’est imposée dans la culture occidentale anglo-saxonne l'a établie comme une célébration annuelle.

Si nous devions tracer les origines de l'Halloween à un événement précis de l'histoire ,ce serait quand le pape Grégoire III ( 731-741 ) a consacré un oratoire dans la basilique Saint -Pierre de Rome en l'honneur de tous les saints le 1er Novembre  ce qui a lancé la coutume locale romaine de la célébration à cette date de la fête de la Toussaint , le 1er novembre .

Avant ce temps, la fête de la Toussaint, aussi connu comme All Hallows, était célébrée dans le monde chrétien depuis le 4ème siècle pour commémorer principalement tous les martyrs, soit en Avril soit en Mai, y compris en Irlande .

Les Francs puis les Anglais ont été les premiers à suivre Rome pour célébrer la fête de la Toussaint  le 1er novembre, et cette coutume locale est devenue officielle sous le pape Grégoire VII au début du IXe siècle .

Le mot Halloween se réfère simplement au 31 Octobre comme étant le jour de All Hallows Eve, et plus tard le 2 novembre est aussi devenu une partie du Triduum avec la commémoration du Jour des Morts sur laquelle des prières et des actes philanthropiques ont été faites au nom des morts, qui était également partie de la tradition chrétienne établie depuis les premiers siècles .

 Cela peut être un choc pour certains qui croient au mythe selon lequel Halloween a ses origines ou est associée avec le paganisme ou le satanisme . La vérité est que l'Halloween n'a jamais été et n'a jamais été associée à ces pratiques, même si certains païens et autres satanistes assurent du contraire. Au contraire nous constatons que l'Église a établi originellement le temps d’ Hallowmas comme des  jours saints, non pas pour  sanctifier une ancienne fête païenne des peuples celtes comme on le croit généralement, mais pour célébrer une fête déjà bien établie dédiée à tous les saints.

Jusqu'au 19e siècle, Halloween en Europe occidentale et en Amérique était un jour de fête catholique romaine qui a évolué dans sa pratique en fonction de son environnement traditionnel et culturel propre comme toutes les grandes fêtes religieuses l’ont fait et le font encore. Le mythe qu’ Halloween aurait des origines païennes avant l'ère chrétienne apparut pour la première fois au 19ème siècle au sein de la communauté des chercheurs sur le celtisme et qui avaient des raisons personnelles de falsifier l'histoire .

Il leur est venu l'idée que les 31 octobre, 1er et 2 novembre étaient des jours où les peuples celtes païens célébraient une fête des morts connue sous le nom de Samhain, même s'il n'y a aucune trace historique de cette fête chez les anciens Celtes.

Comment ont-ils pu soutenir cela ? On croyait à l'époque que les fêtes chrétiennes, comme Noël et Pâques, avaient des origines païennes, et que l'Église avait simplement christianisé des célébrations païennes bien établies dans le peuple pour gagner des convertis.

Cette façon d’expliquer  les origines celtiques pour la fête de la Toussaint qui était  populaire en Irlande au 19ème siècle en la faisant remonter aux anciens celtes est sans preuvet historique. Bien que ces idées fausses soient devenues une croyance populaire aujourd'hui, tout historien honnête ne peut facilement repérer quand ont eu lieu ces falsifications de l'histoire qui  ont été fermement démenties. [...]

 

Cela n’aide pas notre témoignage chrétien que de cautionner  une information fausse en croyant que cela rend le message plus audible. En fait, cela aboutit  exactement à l’opposé et je crois que ceux qui sont capables faire la part des choses et qui ont les moyens de prouver ce qui est de la vérité seront jugés pour la diffusion de faits qui sont de véritables mensonges car infondés.

On ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance et de vérité capable de révéler les erreurs. C'est la proclamation de la vérité qui apporte la liberté et le respect, et un cœur pur qui fait toutes choses pures.

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