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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 23:14

vallee_saints.jpg

Un projet fou : rassembler sur un même site de Carnoët, dans les Côtes d'Armor, les sculptures monumentales, statues-menhirs en granit de 4 à 5 mètres de haut et de plus de 15 tonnes, du millier de saints qui ont dessiné le visage de la Bretagne lors des grandes migrations d'Outre-Manche aux V ème et VI ème siècles. 51 statues sont déjà posées sur la colline inspirée de Quénéquillec à Carnoët. Plus de 80.000 personnes y ont convergé en 2013; sans doute plus de 100.000 au terme de cette année.

Il est un lieu 
Enchanteur et majestueux 
Une vallée 
Qui grandit dans les monts d’Arrée 
Tel un voyage 
Dans le haut Moyen-âge 
Fait de granit 
De religieux, de mégalithes 

La Vallée des Saints 
Une galerie d’arts unique 
Des sculptures, des sculpteurs 
De nos Saints fondateurs 

La Vallée des Saints 
Une chapelle historique 
Un patrimoine celtique 
Un site fédérateur 

A Carnoët 
Les étés sont des jours de fêtes 
Des Géants de pierre 
Naissent de l’imaginaire 
Monde sans égal 
Sur une motte féodale 
Où des artistes 
Nous montrent que le rêve existe 

Fait de légendes 
D’histoire, de culture populaire 
Venus d’Irlande 
De galles, de Cornouailles, d’Angleterre 
Tous ces prénoms 
Qui font notre héritage breton 
Seront bientôt 
Mille statues là vues d’en haut 

La Vallée des Saints 
Une galerie d’arts unique 
Des sculptures, des sculpteurs 
De nos Saints fondateurs 

La Vallée des Saints 
Une chapelle historique 
Un patrimoine celtique 
Un site fédérateur...

http://www.lavalleedessaints.com/
http://olivierrech.bandcamp.com/track/la-vall-e-des-saints

http://www.seraphim-marc-elie.fr/

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9 décembre 2014 2 09 /12 /décembre /2014 23:17

archimandrite_basile_iviron_athos.jpg

 

 

Un texte difficile si l'on n'a pas une culture de la spiritualité chrétienne mais qu'il est bon de méditer même dans ce qui peut heurter notre sensibilité et nos idées personnelles. C'est un grand spirituel qui nous parle et il exprime la tradition millénaire de la plus haute spiritualité chrétienne.

Depuis l'origine jusqu'à nos jours, nous voyons l’Eglise rassemblée autour de la Table du Seigneur: « Ils persévéraient dans la fidélité à l'enseignement des Apôtres et à la communion, à la fraction du pain et aux prières » C'est ici, dans l'assemblée liturgique, que se trouve la source de la vie, son centre. C'est ici que se répand l'enseignement nouveau, sa grâce sanctifiante, et la manière dont il est donné.

C'est par cette nouvelle famille - Corps du Christ et communion du Saint-Esprit - qu'est écrit l'Évangile, qui n'est pas un exposé systématique de l'enseignement chrétien, justement parce qu'il ne s'agit pas ici d'enseignement. Jésus n'a pas laissé un nouveau système philosophique, ni n'a fondé une simple religion. Il a laissé Son Corps et Il a envoyé Son Esprit. Et l'Évangile est fait de passages fondamentaux de la vie de Jésus et de l'expérience de la nouvelle communauté en Christ. Jean l'Évangéliste parle clairement du caractère limité de l'Évangile: « Il est bien d'autres choses qu'a faites Jésus. Si on les relatait en détails, je ne pense pas que le monde même suffirait à contenir les livres qui seraient écrits ».  Or les choses que le monde ne suffirait pas à contenir si on les relatait en détail, se trouvent, sont connues et sont vécues dans l'Église, où vit Jésus Lui-même. Ceux qui pensent qu'ils connaissent le Christ en dehors de l'Église savent bien peu de Lui. Mais ceux qui appartiennent à l'Église vivent «en Lui».

Ainsi donc nous pouvons dire que l'Évangile est essentiellement un livre «privé». Il appartient à l'Église, laquelle a une mission universelle. Ou dans un autre sens, hors de l'Église l'Évangile est un livre scellé et incompréhensible. Il est remarquable que l'Évangile soit placé sur l'autel des Églises orthodoxes où il est chanté durant la divine Liturgie.

Plus tard, quand se seront présentées d'autres nécessités, l'Église formulera le dogme, qui n'est rien d'autre que l'expression, peut-être différente, de la vérité qui était déjà dans son sein depuis le jour de la Pentecôte.

L'Évangile et le dogme sont l'expression du même Esprit de l'Église. Quand elle écrit l'Évangile, l'Église ne fait pas de littérature. Et quand elle formule le dogme, elle ne fait pas de philosophie. Mais dans l'un comme dans l'autre cas, elle exprime la plénitude de la vie nouvelle cachée en elle. C'est pourquoi l'Évangile ne se comprend pas en dehors de l'Église, et le dogme ne se comprend pas en dehors du culte. Cette unité intérieure de la vie et de la vérité est la puissance et le caractère de l'Église. Tout existe d'une nouvelle manière. Tout est désormais « théanthropique ».

Dès lors que le Verbe éternel qui est dans le sein du Père, s'est révélé comme un enfant dans le sein de la Vierge Mère, et s'est révélé Lui même Dieu et Homme non en apparence ou en figure, mais par nature et en vérité, ontologique des deux mondes. « Le Verbe s'est fait chair et a demeuré parmi nous ». Tels sont le fondement et la nouvelle joie de l'Église. Depuis lors son « culte raisonnable » est la théologie.

Le dogme est l'expression de la vie mystique de l'Église, la formulation de l'expérience trinitaire dans le Saint-Esprit, au sein de laquelle, par l'Église, l'homme est baptisé dans tout son corps.

Les dogmes ne concernent pas simplement les spécialistes. Ils signifient et conditionnent la vie. Ils conduisent sans erreur à la plénitude de la vie dans le Saint-Esprit, en lequel « le Verbe révèle tous les dogmes du Père ».

Il ne s'agit pas ici d'une élaboration scientifique* ou d'une codification juridique, mais d'une formulation charismatique « en peu de mots et avec beaucoup d'intelligence », des conditions de la foi telles que Dieu les a enseignées.

La fidélité à la tradition et à l'enseignement dogmatique de l'Église, ce n'est pas seulement que demeurent inaliénables les justes formulations des conditions de la foi, mais que notre vie change, se renouvelle par la vérité et la puissance de rénovation qu'elles recèlent. Alors l'homme acquiert des sens nouveaux et peut voir : il prend conscience de la signification et de la valeur profondes de la foi orthodoxe comme puissance de vie.

Tout changement dans le Credo fondamental, tout affaissement dans les fondations cachées de l'Eglise « qu'a fondée le Seigneur sur la pierre de la foi »  creuse à la « surface » les failles de la scission. Si l'on contrefait les dogmes (que ce soit ou non en connaissance de cause), on contrefait l'ecclésiologie (la pastorale et l'administration), on contrefait la vie spirituelle, on tourmente l'homme.

L'ecclésiologie et l'anthropologie ont le même fondement : le dogme trinitaire et christologique. L'union hypostatique des deux natures de notre Seigneur nous donne de communier par grâce à la vie inaccessible de la Sainte Trinité. Et le mode d'existence de la Trinité divine constitue la structure mystique de notre être « à l'image ». C'est seulement si nous sommes conformes au Christ, si nous le connaissons en participant à sa vie, que nous « recevons la même grandeur », notre liturgie naturelle et notre liberté, comme Église et comme personnes. L'ecclésiologie et la spiritualité ont un même fondement: le dogme. L'Église est le Christ, son Corps vivant dans l'histoire. Et chaque fidèle la récapitule. Chaque fidèle est une petite Église. La conscience personnelle du fidèle a une dimension ecclésiale, et tout problème ecclésial est un problème de salut personnel pour chaque fidèle.

Quand donc l'hérétique touche à la « foi transmise », il touche à la vie des fidèles, à la raison de leur existence. L'hérésie constitue à la fois un blasphème contre Dieu et une malédiction pour l'homme.

C'est pourquoi l'organisme tout entier, comme la santé et la sensibilité spirituelle de l'Orthodoxie, a depuis toujours réagi au ravage corrupteur des hérésies.

Les Pères de l'Église, les «grands», sont des lieux de la théologie, une manifestation du nouveau mystère, un témoignage de la foi. Ils sont «grands» parce qu'ils se sont avancés, non seulement profondément, mais au-delà de toute profondeur, dans l'invisible lui-même, là où l'on perd tout, là où mène «l'amour plus fort que la mort».

Basile, higoumène du monastère d’Iviron sur la sainte Montagne de l’Athos


Actes, 2, 42

Jn 21, 25

A la fois divin et humain, n. d. t.

Spirituel

3e antienne des Degrés du 4e ton de l'Octoèque.

Liturgie de Saint Jacques.

Personnelle, assumée par la Personne du Fils

Ignace d'Antioche.


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8 décembre 2014 1 08 /12 /décembre /2014 23:10

Shimon-Peres-accepte-de-prier-avec-Mahmoud-Abbas-et-le-pape.jpg

Je désire seulement souligner que Dieu et le Christ marchent avec nous et sont présents également dans la nature, comme l’a affirmé l’apôtre Paul dans le discours à l’aréopage: «C’est en Dieu en effet que nous avons la vie, le mouvement et l’être» (cf. Ac 17, 28).

Quand nous lisons dans la Genèse, le récit de la création nous risquons d’imaginer que Dieu a été un magicien, avec une baguette magique en mesure de faire toutes les choses.

Mais il n’en est pas ainsi. Il a créé les êtres et les a laissés se développer selon le lois internes qu’Il a données à chacun, pour qu’ils se développent et pour qu’ils parviennent à leur plénitude.

Il a donné l’autonomie aux êtres de l’univers en même temps qu’il les a assurés de sa présence permanente, donnant existence à chaque réalité.

Et ainsi la création est allée de l’avant pendant des siècles et des siècles, des millénaires et des millénaires jusqu’à devenir celle que nous connaissons aujourd’hui, précisément parce que Dieu n’est pas un démiurge ou un magicien, mais le Créateur qui donne l’existence à toutes les créatures.

Le début du monde n’est pas l’œuvre du chaos qui doit son origine à un autre, mais dérive directement d’un Principe suprême qui crée par amour.

Le Big-Bang, que l’on place aujourd’hui à l’origine du monde, ne contredit pas l’intervention créatrice divine mais l’exige.

L’évolution de la nature ne s’oppose pas à la notion de Création, car l’évolution présuppose la création d’êtres qui évoluent.

En ce qui concerne l’homme, en revanche, il y a un changement et une nouveauté.

Quand, au sixième jour du récit de la Genèse, a lieu la création de l’homme, Dieu donne à l’être humain une autre autonomie, une autonomie différente de celle de la nature, qui est la liberté.

Et il dit à l’homme de donner un nom à toutes les choses et d’aller de l’avant dans le cours de l’histoire.

Il le rend responsable de la création, également pour qu’il domine la création, pour qu’il la développe et ainsi jusqu’à la fin des temps.

Au scientifique, et surtout au scientifique chrétien, revient donc l’attitude de s’interroger sur l’avenir de l’humanité et de la terre, et, en tant qu’être libre et responsable, de concourir à le préparer, à le préserver, à éliminer les risques de l’environnement aussi bien naturel qu’humain.

Mais, dans le même temps, le scientifique doit être animé par la confiance que la nature recèle, dans ses mécanismes évolutifs, des potentialités qu’il revient à l’intelligence et à la liberté de découvrir et de mettre en œuvre pour arriver au développement qui est dans le dessein du Créateur.

Alors, bien que limitée, l’action de l’homme participe de la puissance de Dieu et est en mesure de construire un monde adapté à sa double vie corporelle et spirituelle; construire un monde humain pour tous les êtres humains et non pour un groupe ou une classe de privilégiés.

Cette espérance et cette confiance en Dieu, Auteur de la nature, et dans la capacité de l’esprit humain sont en mesure de donner au chercheur une énergie nouvelle et une sérénité profonde.

Mais il est également vrai que l’action de l’homme, quand sa liberté devient autonomie — qui n’est pas liberté, mais autonomie — détruit la création et l’homme prend la place du Créateur.

Et cela est un grave péché contre Dieu créateur.

Pape François

DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS

À L'OCCASION DE L'INAUGURATION 

D'UN BUSTE EN L'HONNEUR DE BENOÎT XVI

Casina Pie IV au Vatican

Lundi 27 octobre 2014 

http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2014/october/documents/papa-francesco_20141027_plenaria-accademia-scienze.html

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