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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 23:39

pain_vin.jpg

 

En l'an 304, l'empereur Dioclétien a interdit aux chrétiens, sous peine de mort, de posséder les Écritures et de se réunir le dimanche pour célébrer l'eucharistie...

 

Quand à Abitène, dans la Tunisie actuelle, quarante-neuf chrétiens ont été surpris un dimanche alors qu'ils célébraient l'eucharistie..., ils ont été arrêtés et conduits devant le tribunal... Là, ils ont dit : « Sine dominico non possumus » : sans nous réunir en assemblée le dimanche pour célébrer l'eucharistie, nous ne pouvons pas vivre. Les forces nous manqueraient pour affronter les difficultés quotidiennes et ne pas succomber...

      Le Fils de Dieu, étant devenu chair, pouvait devenir pain et être ainsi la nourriture de son peuple en chemin vers la terre promise du ciel. Nous avons besoin de ce pain pour affronter les difficultés et la fatigue du voyage. Le dimanche, Jour du Seigneur, est l'occasion propice pour puiser notre force en lui, qui est le Seigneur de la vie. Le précepte d'assister à l'eucharistie le dimanche n'est donc pas un devoir imposé de l'extérieur, un fardeau qui pèse sur nos épaules. Au contraire, participer à la célébration dominicale, se nourrir du pain eucharistique et faire l'expérience de la communion des frères et des sœurs dans le Christ, est un besoin pour le chrétien et une joie. C'est ainsi que le chrétien peut trouver l'énergie nécessaire pour le chemin que nous devons parcourir chaque semaine.

 

Pape Benoît XVI
Homélie pour le Congrès eucharistique italien, 29/05/05 (trad. Osservatore Romano rev. ; cf DC 2339, p. 634 © Libreria Editrice Vaticana)

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 23:10

Denis_Marquet.jpgNous manquons d’amour. Quand nous explorons notre histoire, nous pouvons découvrir les causes de ce manque dans l’insuffisance à aimer des êtres qui se sont occupés de nous enfant.

Nous n’avons pas assez reçu, pas assez de soins, de toucher juste, de parole aimante, d’accueil et d’attention... Mais le point de vue psy (psychanalyse, psychothérapie, psychologie) ne va pas au fond du problème. Car si l’on y regarde de plus près, qui ne manque pas d’amour ? Même ayant eu les parents les plus attentifs, même avec les meilleurs amis du monde et le conjoint le plus amoureux, notre besoin d’amour peut-il être comblé ? On peut se le faire croire : il suffit de déplacer le manque sur autre chose (je n’ai pas assez d’argent, de considération, de pouvoir...) ou de s’anesthésier suffisamment pour ne plus éprouver la morsure de l’insatisfaction (par le travail, le divertissement, la rêverie, la consommation, etc.).

On peut aussi le faire croire aux autres en jouant la comédie valorisante de l’autosuffisance. Mais en toute honnêteté, qui peut se dire étranger à la carence affective ? L’être humain est l’animal qui manque d’amour.

Quelle peut être la raison de cet étrange phénomène ? Risquons une hypothèse : c’est que notre besoin d’amour est infini. Ce qui signifie que seul peut nous combler un amour infini. Voilà pourquoi nous sommes perpétuellement insatisfaits : car personne au monde ne peut nous gratifier d’un tel amour. Nous le mendions autour de nous, projetant sur autrui notre impossible aspiration et lui en voulant de ne pas nous apporter la plénitude. Mais soyons réaliste : ni père ni mère, ni amant ni amante, ni enfant ni ami ne combleront jamais notre aspiration à être aimé.

Faut-il pour autant désespérer ? Non ! Car si nous sommes travaillé par la nostalgie d’un amour infini, c’est que nous le portons en nous. Au plus intime de nous-même réside cet amour sans limite. Si nous cessons de le chercher où il n’est pas, dans ce monde extérieur où nous ne savons que projeter nos manques, alors nous le découvrirons. Non pas en espérant le recevoir de nous-même comme auparavant nous l’attendions des autres, mais en le prodiguant. Car l’amour est don. On ne l’éprouve donc qu’en le donnant.

La méthode en est simple : offrir ce que je souhaite recevoir. Je désire un geste de tendresse ? Je donne un geste de tendresse. Je veux que l’on m’écoute ? Je donne de l’écoute. J’ai besoin d’amour ? Je donne de l’amour. Alors, l’amour me traverse et je suis comblé. Car, au plus intime de moi, j’en ai découvert la source infinie. Mère Térésa, qui donnait sans cesse, ne manquait pas d’amour.

Car manquer d’amour, c’est manquer d’aimer. Comme le dit encore Tariq Demens : « On ne manque jamais que de ne pas donner ce dont on croit manquer».

 Denis Marquet - Besoin d’amour ?

http://denismarquet.com/

http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=1720

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 23:11

paix

 

Les signes qui nous sont donnés

dans les éléments du monde

et das l'histoire des hommes

ne sont pas Dieu, mais Dieu, lui,

se fait jour entre ces signes,

ou plutôt il se fait nuit, une nuit

plus transparente que le jour.

 

Dieu n'est pas dans l'ouragan,

mais dans le calme qui le suit.

Et Dieu n'est pas dans la violence

des hommes, mais dans la paix

qu'ils font, dans la paix qu'il fait

entre eux.

 

Il est rapporté qu'une fois

Jésus s'étant levé,

il se fit un grand calme.

Ce grand calme,

c'est Jésus en personne.

 

En toute circonstance

où le Verbe s'est fait chair,

il se fait un grand calme

parmi nous.

 

François Cassingena-Tevedy

"Sermons aux oiseaux Ad Solem, 2009, p. 44

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