Vous trouverez ici des textes extraits de mes écoutes et lectures "spirituelles". Si un mot, une phrase, une
pensée, touche votre coeur c'est que Dieu vous a fait signe par les mots de ceux qu'Il inspire.
De même que le lac immobile a sa cause première dans une source cachée à l’œil des hommes, de même l’amour de l’homme a sa cause première dans l’amour de Dieu et Celui-ci est une cause plus profonde encore.
S’il n’existait pas de source dans les profondeurs, si Dieu n’était pas amour, il n’existerait pas plus de lac immobile que d’amour en l’homme
Kierkegaard (Vie et règne de l’amour, 1847).
On peut douter que Kierkegaard, mort en 1855, ait jamais atteint cette équanimité, mais sur sa tombe, celui qui affronta tant de polémiques et de combats fit inscrire ces vers d’un cantique de Brorson :
Encore un peu de temps Et j’aurai vaincu Et tout le combat D’un coup aura disparu. Alors je reposerai Dans la salle des roses Sans cesse je parlerai Au Seigneur Jésus.
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La joie qui, à la différence du bonheur, parvient encore à nous rejoindre, même dans les ténèbres, Marie Cénec, pasteure, a voulu l’évoquer au soir du Vendredi saint.
Car, pour elle, l’enjeu est surtout de ne pas séparer mais de jeter des ponts : entre le Vendredi et Pâques, entre la mort et la vie, entre la douleur et la joie.
Les deux sont en nous, dit-elle, nous n’avons pas le choix. Il nous appartient de tenir entre nos mains « la violence des ténèbres et la clarté de la joie ».
Un double apprivoisement qu’elle exprime dans son poème, Le nectar de Pâques, où elle dit en finale :
Un double apprivoisement qu’elle exprime dans son poème, Le nectar de Pâques, où elle dit en finale :
La vie est un bouquet d’ombre et de lumière
à apprivoiser avec l’âme d’une abeille
passant d’une fleur à l’autre,
faisant son miel de chaque heure de souffrance ou de joie.
L’âme d’une abeille Gabriel Ringlet
Le nectar de Pâques
Tenir entre ses mains la clarté de la joie et la violence des ténèbres : les deux appartiennent à l’âme humaine.
Se délecter d’un rayon de soleil comme d’un fruit mûr, laisser le rire frémir en soi Dans un même accueil, goûter à l’amertume des heures obscures
Nous n’avons pas le choix Nous n’avons pas à choisir entre Vendredi saint et Pâques Nous n’avons pas à choisir entre le silence de la mort et de l’absence et les cris de joie que provoquent les retrouvailles avec la vie.
Il nous faut tenir entre nos mains le tout de manière pacifiée, sortir de l’antagonisme entre la joie jubilante et le grinçant désespoir
Les deux sont en nous, comme nous le rappellent une larme de tristesse en pleine fête, un sourire au coeur du deuil
Le bonheur est dans l’apprivoisement du tout de notre être, dans la réconciliation des forces opposées, le mariage de Vendredi saint et de Pâques.
La vie est un bouquet d’ombres et de lumières à apprivoiser avec l’âme d’une abeille passant d’une fleur à l’autre, faisant son miel de chaque heure de joie ou de souffrance…!
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Une créature qui se déploie la nuit, se transforme en animal, se rend au sabbat, se livre à des festins et des orgies, mange des enfants et profane des rites chrétiens : voilà le portrait que l'on peut faire de la sorcière d'après les retranscriptions de procès des 16e et 17e siècles. Un documentaire de Céline du Chéné et Laurent Paulré
On sait le peu de crédit que l’on peut accorder à des aveux arrachés sous l’effet de la torture mais de nombreuses recherches dont le travail colossal de Carlo Ginzburg, professeur émérite d’histoire à l’université de Pise, permettraient aujourd’hui d’affirmer que tous ces éléments constituent un monde très ancien, présent dans toute l’Eurasie, lié à la nuit et au chamanisme.
Carlo Ginzburg a reconstitué cette histoire. Il raconte cette véritable enquête menée en confrontant l’histoire et l’anthropologie. Son travail est devenu aujourd’hui la référence de toute personne s’intéressant à l’origine de la figure de la sorcière et du magicien.
Je suis née sorcière. J’ai toujours eu un bon lien avec les animaux, extrêmement puissant. Petit à petit, j’ai vu des choses que les autres ne voyaient pas, j’ai cru devenir folle et puis non. (Katell)
Puis, à partir des travaux de Carlo Ginzburg, nous cherchons à voir si aujourd’hui, il existe encore des sorcières dans la lignée de ces femmes de la nuit. Sont-elles les descendantes des sorcières chamaniques et des sorcières décrites par les démonologues du 15e siècle ?
Essayer de saisir les voix des victimes, c’est très difficile. Je n’ai jamais rencontré de témoignages écrits par les prétendus sorciers ou sorcières. (Carlo Ginzburg)
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