7 décembre 2009
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Que le Seigneur vous accorde un ardent désir de demeurer intérieurement en sa présence. Cherchez et vous trouverez.
Cherchez Dieu : c'est la règle immuable de tout avancement spirituel. Rien ne s'obtient sans effort. Le secours de Dieu est toujours prêt et toujours proche, mais il n'est accordé qu'à ceux qui cherchent et travaillent, à ceux qui, après avoir mis en oeuvre toutes leurs forces,crient vers Dieu de tout leur coeur : "Seigneur, aide-nous !" Aussi longtemps que vous conserverez ne fût-ce qu'un léger espoir d'arriver à quelque chose par vos propres moyens, le Seigneur se garde bien d'intervenir. C'est comme s'il disait ; "Tu espères réussir par toi-même ? Très bien, essaie. Essaie toujours, tu n'arriveras à rien." Que le Seigneur vous accorde un esprit contrit, un coeur humble et repentant. L'art de la prière
Higoumène Chariton de Valamo
Spiritualité orientale n°18
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5 décembre 2009
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La période liturgique de l'Avent nous place d'abord devant la venue du Christ, à la fin du monde, ou plutôt à la fin d'un monde, le nôtre, le monde présent .Et il est bon que notre foi se renouvelle dans cette perspective. Cependant, le royaume de Dieu est proche aussi, en un autre sens. Parce que l'annonce de la Bonne Nouvelle l'a déjà fondé sur la terre, parce que le Royaume, dit Jésus, « est au milieu de vous », la venue du Christ s'accomplit chaque jour. Sa puissance ne se manifeste pas dans l'éblouissement de la gloire, mais elle agit - visiblement parfois, secrètement la plupart du temps - sur le cœur des hommes [...].
Aux Ephésiens, Paul dit, en citant sans doute une hymne chrétienne primitive : « Eveille-toi, toi qui dors, lève-toi d'entre les morts, et sur toi luira le Christ » (Ep 5,14). Il y a des moments où, prenant un peu de recul par rapport à l'existence, on a l'impression en effet qu'un sommeil pesant accable tous ceux que l'on voit, que l'on côtoie, y compris les plus agités. Ils traversent la vie comme des somnambules. La réalité, la vraie, leur échappe.
LE PÈRE CARRÉ (1908-2004), DOMINICAIN
« Demeurez en ma Parole » (Cerf 1980, p. 14)
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3 décembre 2009
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O Jésus ! tous les vents ont soufflé ton prodige ;
L'âme neuve jaillit aux splendeurs du chemin,
Et déjà cet ailleurs est plus beau que demain,
Avec de grands frissons troublants comme un vertige.
Dis ! quel est face à toi ce misérable humain
Que l'amour à lui seul couronne de prestige ?
Le voilà sans plus rien qui l'accable ou l'afflige,
Celui dont le coeur fort a vu ta juste main.
C'est chaque homme ! vous ! moi ! tout un peuple en délire !
Où le sourd peut entendre ! où l'aveugle peut lire
Dans la grâce inouïe et la fougue du ciel !
Oh ! nous n'avons plus peur ; la mort même est si douce :
Un baiser triomphant, le soir providentiel,
L'image de la croix qu'un soleil éclabousse.
Poème extrait de " La Blessure des Mots "
Thierry CABOT
http://www.p-o-s-i-e.over-blog.net
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