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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 22:49


ROME, Jeudi 2 juillet 2009 (ZENIT.org) - Un portrait de saint Paul datant du 4e siècle, le plus ancien connu à ce jour, a été découvert, il y a deux semaines, dans les catacombes Sainte Thècle à Rome, non loin de la basilique Saint-Paul-hors-les-murs. 

La découverte  par les restaurateurs de la Commission pontificale d'archéologie, a été révélée par L'Osservatore Romano, le quotidien du Saint-Siège, qui précise que les couches de saletés qui recouvraient la décoration de la voûte du cubiculum, ont été enlevées au laser, faisant alors apparaître le visage de saint Paul. 

Représenté sous les traits du penseur, au regard vif mais lointain, les joues creuses, le front dégarni et avec une longue barbe en pointe, ce portrait renvoie à l'image paléochrétienne traditionnelle de l'apôtre des nations, ne laissant aucun doute sur son indentification, souligne L'Osservatore Romano.  

La découverte du visage de Paul dans un des médaillons ornant les coins de la voûte, a encouragé les archéologues à poursuivre leur opération de nettoyage sur les trois autres clypeus, dégageant alors deux visages, ceux de deux autres apôtres, un particulièrement jeune et l'autre aux traits marqués (peut-être jean et Jacques), puis le troisième visage d'un homme chenu qui est très probablement celui de Pierre.

« Pour la première fois dans l'art paléochrétien, les deux princes des apôtres occupent une place importante, sont mis en avant, poursuit le quotidien, ne sont pas montrés comme les accompagnateurs des défunts, contrairement à bon nombre de sarcophages du 4ème siècle, ni parmi les membres du collège liturgique présidé par le Christ, mais sous les traits de trois personnalités  individuelles qui supervisent toute la création ». 

Dans un article paru également  sur L'Osservatore Romano, Fabrizio Bisconti, secrétaire de la Commission pontificale d'archéologie sacrée et président de l'Académie pontificale Cultorum Martyrum, souligne que « du moment que l'imago clipeata représente une image dévotionnelle, choisie par les défunts pour protéger leur chambre sépulcrale, le buste de Paul peut être considéré comme la plus ancienne des icônes de l'apôtre connue à ce jour, en ce sens que l'on passe d'une simple évocation au culte ».

 

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 08:41

N'oublie pas que c'est dans ton coeur d'enfant de Dieu
que la terre et le ciel se rejoignent vraiment


Saint Josemaria
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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 21:48
Pourquoi la prière de Jésus
Le principe de toute activité agréable à Dieu, c'est l'invocation, pleine de foi, du Nom sauveur de Notre Seigneur Jésus-Christ. C'est lui qui nous le dit : « Sans moi, vous ne pouvez, rien faire » (Jean, xv, 5).

Ensuite la paix, car « il faut prier, dit-il, sans colère, ni contention » (I Tim., u, 8) ; et la charité, parce que Dieu est amour et que celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu et Dieu en lui (I Jean, iv, 16).

La paix et la charité ne rendent pas seulement la prière agréable à Dieu mais, à leur tour, elles naissent de la prière, tels des rayons divins jumeaux et, par elle, croissent et se consomment...

Il nous semble bon et particulièrement utile d'exposer d'abord une méthode naturelle du bienheureux Nicéphore touchant l'entrée dans le cœur au moyen de l'inspiration, et qui contribue dans une certaine mesure au recueillement de l'esprit...

Mais avant cela, plus justement avant toute autre chose, c'est par le secours de la grâce divine que l'esprit vient à bout de ce combat. C'est la grâce divine qui couronne l'invocation monologique (1) adressée à Jésus-Christ avec une foi vive, en toute pureté, sans distraction, par le cœur.

Ce n'est pas l'effet pur et simple de la méthode naturelle de la respiration pratiquée dans un lieu tranquille et obscur. Que non ! Les saints Pères, en inventant cette méthode, n'ont eu en vue qu'un auxiliaire, si je puis dire, pour recueillir l'esprit, pour le ramener de son habituelle distraction à lui-même et procurer l'attention...

Sache, mon frère, que toutes les méthodes, règles et exercices  n'ont d'autre  origine  et  raison  que  notre impuissance à prier dans notre cœur avec pureté et sans distraction. Lorsque, par la bienveillance et la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, nous y sommes parvenus, nous abandonnons la pluralité, la diversité et la division et nous nous unissons immédiatement, au-dessus de tous discours, à l'Un, au Simple, à Celui qui unifie.


Extrait de La Centurie de Calliste et d'Ignace Xanthopoulos (XIVe siècle)
(Trad. J. Gouillard, Petite Philocalie, p. 288-292.)
cité par Jean Meyendorff in Saint Grégoire Palamas et la mystique orthodoxe

(1) La prière de Jésus répétée inlassablement : Seigneur Jésus-Christ, fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur

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