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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 23:03

Dans cette union intense qu'est la prière,

Dieu et l'âme sont comme deux morceaux de cire
fondus ensemble


Saint Curé d'Ars
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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 22:57

Il était une fois un roi qui avait deux fils jumeaux. Comme il devenait vieux, il lui fallait penser à sa succession. Il ne voulait pas couper son royaume en deux. Il décide de proposer une épreuve pour départager les deux fils, pour donner sa succession au plus habile, au plus astucieux, au plus ingénieux. Il donne à chacun la même somme d'argent et lui demande de remplir la grande salle du château du mieux qu'il peut.

Le premier va sur la place du marché. Il a alors l'idée d'acheter de la paille. Ce n'est pas cher, c'est assez léger et volumineux. Mais malgré tous ses efforts et ses marchandages pour trouver la paille la moins chère, il ne peut remplir que la moitié du volume de la salle du château.

Le deuxième va aussi sur le marché. Il se rend chez le potier pour lui acheter une petite lampe en argile. Il confectionne une mèche avec du coton. Il achète un peu d'huile d'olive et il se rend chez son père. Il installe la
petite lampe dans la grande salle sans fenêtre. Il allume la mèche et la flamme emplit toute la pièce.

C'est lui qui succédera à son père. C'est lui qui deviendra roi.


Cette salle obscure du château, c'est notre cœur. Nous avons la possibilité de la remplir de paille ou bien de la flamme du Saint-Esprit qui nous est donnée par l'onction de saint chrême, l'huile bénie de la confirmation.

-    L'Esprit est le Maître intérieur et celui qui pousse vers l'extérieur.
-    L'Esprit est l'Âme de l'Église et il n'est pas absent hors de l'Eglise.
-    L'Esprit a pour action propre la sanctification et il n'est pourtant pas étranger au simple développement humain
-    L'Esprit est répandu sur tout le peuple des baptisés, et il est donné spécialement à certains, notamment aux apôtres et à leurs successeurs.
-    L'Esprit ouvre l'avenir et l'invention et il établit la continuité avec le passé.
-    L'Esprit est l'Amour même et c'est lui qui donne l'intelligence.
-    L'Esprit est immatériel et c'est lui qui opérera à la résurrection.
-    L'Esprit souffle violemment et il est la douceur même.
-    L'Esprit est silence et recueillement pourtant c'est lui qui fait parler.
 
P. Pierre Trevet
auteur de Paraboles d'un curé de campagne (tome T et tome II) aux Éditions de l'Emmanuel
 
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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 22:49


ROME, Jeudi 2 juillet 2009 (ZENIT.org) - Un portrait de saint Paul datant du 4e siècle, le plus ancien connu à ce jour, a été découvert, il y a deux semaines, dans les catacombes Sainte Thècle à Rome, non loin de la basilique Saint-Paul-hors-les-murs. 

La découverte  par les restaurateurs de la Commission pontificale d'archéologie, a été révélée par L'Osservatore Romano, le quotidien du Saint-Siège, qui précise que les couches de saletés qui recouvraient la décoration de la voûte du cubiculum, ont été enlevées au laser, faisant alors apparaître le visage de saint Paul. 

Représenté sous les traits du penseur, au regard vif mais lointain, les joues creuses, le front dégarni et avec une longue barbe en pointe, ce portrait renvoie à l'image paléochrétienne traditionnelle de l'apôtre des nations, ne laissant aucun doute sur son indentification, souligne L'Osservatore Romano.  

La découverte du visage de Paul dans un des médaillons ornant les coins de la voûte, a encouragé les archéologues à poursuivre leur opération de nettoyage sur les trois autres clypeus, dégageant alors deux visages, ceux de deux autres apôtres, un particulièrement jeune et l'autre aux traits marqués (peut-être jean et Jacques), puis le troisième visage d'un homme chenu qui est très probablement celui de Pierre.

« Pour la première fois dans l'art paléochrétien, les deux princes des apôtres occupent une place importante, sont mis en avant, poursuit le quotidien, ne sont pas montrés comme les accompagnateurs des défunts, contrairement à bon nombre de sarcophages du 4ème siècle, ni parmi les membres du collège liturgique présidé par le Christ, mais sous les traits de trois personnalités  individuelles qui supervisent toute la création ». 

Dans un article paru également  sur L'Osservatore Romano, Fabrizio Bisconti, secrétaire de la Commission pontificale d'archéologie sacrée et président de l'Académie pontificale Cultorum Martyrum, souligne que « du moment que l'imago clipeata représente une image dévotionnelle, choisie par les défunts pour protéger leur chambre sépulcrale, le buste de Paul peut être considéré comme la plus ancienne des icônes de l'apôtre connue à ce jour, en ce sens que l'on passe d'une simple évocation au culte ».

 

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