Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 août 2022 1 01 /08 /août /2022 19:30

Un phénomène inhabituel a été capturé sur les portes vitrées de l’hôpital Vishnevsky.

L’administration de l’hôpital du ministère russe de la Défense a montré au patriarche Cyrille l’image de la Mère de Dieu, apparue sur les portes vitrées de l’unité de soins intensifs.

Selon le site Internet de l’Eglise orthodoxe russe, de telles images ont commencé à apparaître à tous les étages du centre chirurgical du village de Novy, dans le district de la ville de Krasnogorsk, à partir de Pâques.

La première à apparaître était une silhouette semblable à l’image de la Vierge.

Le primat de l’Église orthodoxe russe a récemment visité les salles des services de soins intensifs et thérapeutiques de l’hôpital.

A cette occasion, il a vénéré l’icône de la Mère de Dieu à la myrrhe «Adoucissement des cœurs mauvais» (Semistrelnaya) provenant du village moscovite de Bachurino. La myrrhe y coule depuis plus de 20 ans, selon l’Eglise russe.

« C’est un vrai miracle », « Le signe de Dieu », « Dieu est avec nous » - ainsi ont dit les médecins et les soldats blessés quand ils ont vu l’image de la Très Sainte Theotokos se manifester sur la porte vitrée de l’hôpital.

Un phénomène étonnant et inexplicable s’est produit dans l’hôpital clinique militaire central nommé d’après Vishnevsky.

Ici, le 28 avril (le jour de la fête des saints apôtres des soixante-dix Aristarques, Pud et Trofim selon le calendrier orthodoxe - NDLR) sur la porte vitrée de l’unité de soins intensifs, où reposent nos combattants blessés, le visage du saint s’est miraculeusement manifesté.

Selon le prêtre, qui rend visite aux patients de l’hôpital, l’image de la Très Sainte Théotokos est apparue sur le verre.

Le personnel de l’hôpital, voyant l’image de la Vierge, pensait que c’était un jeu de lumière ou des taches sur le verre, mais quand ils ont essayé de le laver, l’image n’a pas été effacée. Photo: capture d’écran de la vidéo publique Overheard Evil Kudymkar / VKontakte

Les médecins et les patients voient dans le miracle qui est apparu un signe d’en haut, maintenant ils savent qu’ils ne sont pas seuls, et la Theotokos les protège avec sa protection.

L’hôpital clinique militaire central Vishnevsky a confirmé au correspondant de Komsomolka que l’image de la Bienheureuse Vierge Marie apparaissait réellement à l’hôpital et que la vidéo n’était pas un montage.

C’est une coïncidence étonnante, mais c’est ici que les soldats russes blessés sont soignés.

En outre, sur le même territoire que la clinique, il y a un temple nommé d’après saint Luc, dont le prêtre, qui rend visite aux blessés, a déclaré que l’image de la Très Sainte Theotokos est apparue sur le verre - la personnification de l’amour maternel éternel et de la protection.

Il est également rapporté que la semaine dernière, il n’y a eu aucun décès à l’hôpital, ce qui nous permet une fois de plus de considérer cela comme un phénomène vraiment miraculeux et un signe d’en haut.

Maintenant, les patients de l’hôpital ressentent la protection et le patronage de la Vierge.
 

S'abonner au Blog Seraphim

Cliquer ICI

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2022 7 31 /07 /juillet /2022 19:30

Bon nombre d’expressions de la langue française trouvent leur origine dans l’histoire des saints.

Au fil des siècles, la langue française s’est enrichie d’expressions tout droit issues de la religion catholique.

Connaissez-vous celles que l’histoire des canonisés nous a laissé en héritage?

À quel saint se vouer pour en retrouver l’origine? La question se pose lorsque l’on emploie certaines expressions. «Toucher du doigt» par exemple tire sa source du comportement de saint Thomas face à l’annonce de la résurrection.

Tantôt plebiscitées, tantôt désuètes, la vie et l’œuvre des saints déterminent l’origine de nos tournures les plus charmantes. Petit florilège.

• Être en odeur de sainteté
Commençons par la plus célèbre de toutes. Qui n’a jamais tremblé à l’idée de ne pas être en odeur de sainteté auprès de son employeur? Si aujourd’hui l’expression désigne le fait de s’attirer les bonnes grâces de quelqu’un, être en odeur de sainteté signifiait auparavant qu’il était possible pour un défunt d’être canonisé, ce en raison de la douce odeur émanant de sa dépouille. Ainsi que le rappelle Gilles Henry dans son Petit dictionnaire des expressions nées de l’Histoire (Tallandier), les corps des saints Philippe de Néri et Thérèse d’Avila ont eu la particularité de dégager un agréable parfum longtemps après leur mort.

• Se comporter comme saint Thomas
Ne croire que ce que l’on voit. Si l’expression est bien connue des sceptiques, son origine ne l’est pas tant. Denis Moreau, dans son ouvrage Nul n’est prophète en son pays. Ces paroles d’évangile aux origines de nos expressions familières (Seuil), nous dit qu’elle nous vient de la Bible. Alors que la nouvelle de la résurrection du Christ est annoncée, saint Thomas fait savoir qu’il ne peut y croire sans avoir préalablement vu la marque des clous au creux des mains de Jésus. Quelques jours plus tard, le Christ rend visite à ses disciples et montre ses mains à Thomas qui les touche et admet la résurrection.

• La cavalerie de saint Georges
Après avoir servi dans l’armée romaine, Saint Georges meurt en martyr vers 303. Saint patron des cavaliers, c’est en son nom que prêtent serment les chevaliers des îles britanniques notamment. L’Angleterre, qui par la suite le représente sur ses billets de banque, chevauchant son beau cheval blanc, n’hésite pas à monnayer ses victoires sur l’adversaire. Par extension, la cavalerie de saint Georges qualifie désormais «l’utilisation frauduleuse d’effets bancaires mutuels escomptés sur un banquier».

• Trouver son chemin de Damas
Renoncer à ses idées pour faire le choix d’emprunter une nouvelle voie. C’est à l’épisode de la conversion de Paul, inscrite dans le Nouveau Testament, que l’on doit cette expression. Le chemin de Damas fait référence à la route sur laquelle Paul de Tarse, alors envoyé à Damas pour persécuter les chrétiens, vit le Christ lui apparaître. Une rencontre qui bouleversa le destin de l’apôtre revendiqué, converti.

• Être un fesse-Mathieu
«On est prié de ne pas claquer l’apôtre», écrivait Alphonse Allais. Et pour cause, fesser Mathieu signifiait jadis «prêter à usure». Saint Matthieu est l’un des douze apôtres, le premier des quatres évangélistes. Il fut collecteur d’impôts pour les Romains, métier méprisé des Juifs, avant de se convertir et d’être martyrisé, volé. Au XVIIe siècle, «battre Matthieu sur les fesses» revenait à soutirer de l’argent à quelqu’un. L’expression qualifie désormais un usurier, et par extension toute personne avare.

S'abonner au Blog Seraphim

Cliquer ICI

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2022 7 31 /07 /juillet /2022 19:27
Qui s’intéresse encore à la Bible ?
Qui s’intéresse encore à la Bible ?
Qui s’intéresse encore à la Bible ?
Qui s’intéresse encore à la Bible ?
Qui s’intéresse encore à la Bible ?

Un sondage exclusif Ifop pour l’Alliance biblique française, réalisé en partenariat avec La Croix L’Hebdo, révèle que 27 % des Français possèdent une bible et que seuls 19 % la lisent.

Pour les autres, la Bible demeure un « continent inexploré ». Pourtant, un Français sur quatre dit souhaiter mieux la connaître à l’occasion de cette enquête d’opinion, dix personnalités racontent leur relation au Livre.
Une « terra incognita ».

Telle semble être la Bible pour une grande partie des Français. Les résultats du sondage « Les Français et la Bible », réalisé pour l’Alliance biblique française par l’Ifop montre que cet ouvrage plurimillénaire, monument de la culture mondiale et texte source des grands monothéismes, est loin, très loin, de faire partie du quotidien des Français.

Sa présence et sa fréquentation continuent même de diminuer, à un rythme qui s’accélère, si l’on en juge par comparaison avec de précédents sondages sur le même thème, réalisés en 2001 et 2010.

À la question de savoir s’ils possèdent une bible dans leur foyer, un quart des Français interrogés (27 %) répondent positivement. À l’inverse, les trois quarts (73 %) n’en possèdent aucune.

Naguère, ils étaient encore 42 % (en 2001) et 37 % (en 2010) à en avoir une chez eux.

« On constate une baisse importante (- 15 points) de la possession de l’objet en vingt ans et cette baisse se fait selon un rythme plus rapide ces dix dernières années », souligne Gautier Jardon, chargé d’études à l’Ifop.

Autre critère important pour évaluer la familiarité des Français avec la Bible, la fréquence de lecture.

Or, 81 % des Français interrogés déclarent ne « jamais » la lire, un résultat « massif », relève Gautier Jardon. Parmi les 19 % qui déclarent lire la Bible, seuls 4 % le font au moins une fois par mois.

« Le sondage manifeste la confirmation que la Bible reste d’un usage relativement élitiste.

C’est une pratique rare et en déclin », analyse le sociologue Yann Raison du Cleuziou.

Ces chiffres très bas ne le surprennent pas.

« En France, la familiarité avec la Bible n’a jamais été considérée comme un élément ordinaire de l’intégration religieuse. La religiosité populaire de référence repose sur des pratiques, des rituels et des dévotions, pas sur un rapport au texte », précise-t-il.

L’histoire des Français avec le Livre est de fait récente.

« Cette histoire a été marquée par le conflit entre les catholiques et les protestants, qui a pesé lourdement dans cette affaire, rappelle l’historien Guillaume Cuchet.

Dans le monde catholique, jusqu’au milieu du XXe siècle, il y a eu une défiance devant la diffusion de ce texte.

Avant le concile Vatican II, la Bible est d’ailleurs un terme protestant. Chez les catholiques, on parle plutôt des Saintes Écritures. »

Il faudra attendre le milieu du XXe siècle pour que les choses changent, puis l’impulsion décisive du concile Vatican II (1962-1965), qui a remis la Bible au centre de la vie chrétienne et de la liturgie.

« C’est dans les années 1960-1970 que le maximum de proximité entre les catholiques français et la Bible a été atteint, évalue Guillaume Cuchet.

Et le décrochage que l’on aperçoit dans le sondage, à la fois dans la possession et la lecture du Livre, est à remettre dans cette séquence-là. »

Un intérêt spirituel, culturel ou littéraire
S’ils n’ont longtemps pas eu de contacts personnels avec le texte, les Français n’ont pas manqué de connaissances bibliques.

« L’Église n’a pas fait lire la Bible, mais elle a transmis via le catéchisme ce que bon lui semblait, souvent de manière rudimentaire », explique la bibliste Roselyne Dupont-Roc.

Signe de la profondeur de cette transmission, les résultats du sondage montrent le maintien d’une bonne connaissance des différents événements bibliques.

« On n’a que 20 % de la population qui ignore totalement les différents épisodes du récit biblique », relève Yann Raison du Cleuziou.

Jusqu’où va cette connaissance ?

Le sondage n’approfondit pas cette question. « Les Français connaissent l’histoire de la naissance, de la mort et de la résurrection de Jésus, Adam et Ève et l’arche de Noé, puis rapidement les choses s’effilochent »,remarque Roselyne Dupont-Roc.

Pour le psychanalyste Jacques Arènes, qui utilise régulièrement les récits bibliques dans l’accompagnement de ses patients, cette connaissance reste superficielle.

« La Bible comprise comme réservoir d’histoires et de mythes qui peuvent nous aider à comprendre la condition humaine n’est pas très présente, témoigne-t-il.

Les gens cultivés connaissent davantage les Métamorphoses d’Ovide que l’histoire de Job ou de Caïn et Abel. »

« En France, c’est l’héritage gréco-latin qui a été et est encore massivement enseigné et transmis, confirme Roselyne Dupont-Roc, qui a longtemps enseigné le grec ancien.

On est complètement passé à côté de la Bible. Quelle occasion ratée ! »

Pour autant, le sondage manifeste que l’intérêt pour la Bible se maintient à des taux élevés.

50 % des Français interrogés trouvent « personnellement » un « intérêt religieux ou spirituel » à ce texte et 40 % (en cumulé) y voient un intérêt culturel, littéraire ou historique.

Seuls 5 % ne lui trouvent aucun intérêt.

« Parmi ceux que je reçois en analyse, je n’ai jamais rencontré de gens fermés à l’exploration d’un récit biblique, abonde Jaques Arènes.

Les gens sentent que ce texte a un intérêt culturel, littéraire et même anthropologique.

Je crois d’ailleurs que la crise sanitaire a ramené vers les classiques, qui constituent une sorte de viatique pour traverser les difficultés. »

L’exégète Thomas Römer, titulaire de la chaire milieux bibliques au Collège de France, perçoit lui aussi de la curiosité. « Depuis quinze ans, j’ai toujours rencontré de l’intérêt et celui-ci va croissant », indique le chercheur.

S’ils semblent respecter ce monument religieux et culturel, 80 % des Français interrogés jugent la Bible « pas présente » dans la société française.

« C’est plutôt qu’ils n’ont pas conscience de cette présence, réagit Thomas Römer.

Car la Bible est omniprésente dans l’art, la littérature ou encore dans l’héritage des droits de l’homme… »

Une analyse que partage Yann Raison du Cleuziou. « On peut penser que 80 % de la population française n’a pas assez de culture religieuse pour la voir présente », pointe-t-il.

Pour le psychanalyste Jacques Arènes, on a dépassé la phase du « déni » ou du « refus » : « On est dans une méconnaissance complète de cet héritage. »

Dans ce sondage, deux groupes se distinguent pourtant par leur familiarité avec la Bible : les catholiques pratiquants réguliers et les protestants.

Eux possèdent une bible (87 % pour ces catholiques, 79 % pour les protestants) et souvent même plusieurs (36 % et 50 %).

Ils la lisent avec régularité et désirent mieux la connaître.

Pour les protestants, ces résultats ne surprennent guère, mais pour les catholiques, ils sont remarquables.

« Depuis Vatican II, le noyau dur des catholiques pratiquants, qui a vraiment beaucoup diminué, a pleinement intégré la Bible dans son mode de fonctionnement, relève Guillaume Cuchet.

La lecture de la Parole de Dieu fait désormais partie d’un passage obligé pour beaucoup de fidèles, quelle que soit leur sensibilité. Ce n’était pas gagné au début des années 1960 ! »

Comment expliquer ce succès ?

« La Bible s’est diffusée chez les pratiquants réguliers parce qu’elle est un instrument d’autonomie spirituelle, répond Yann Raison du Cleuziou.

Sa lecture permet à la fois de maintenir une vie spirituelle et d’être relativement autonome par rapport aux autorités religieuses et aux régulations institutionnelles. »

Si, en quelques décennies, le noyau dur des catholiques s’est laissé séduire par le texte, le reste de la population française ne partage pas cet appétit. Seul un Français sur quatre déclare vouloir « mieux connaître la Bible ».

« Le sondage montre que plus il y a d’intégration religieuse plus il y a d’appétence pour la Bible, et plus il y a de détachement religieux moins il y a d’appétence », commente Yann Raison du Cleuziou.

De quoi être relativement pessimiste sur l’usage de la Bible à l’avenir en France.

Malgré tout, 13 % des Français « sans religion » interrogés souhaiteraient mieux connaître la Parole de Dieu. « Ce chiffre est un point d’interrogation, relève Gautier Jardon, de l’Ifop. On peut y voir tout ce qu’il reste dans ce déclin de la Bible ou une note d’espoir. »

Pourquoi nous l’avons fait
Quand l’Alliance biblique française a sollicité La Croix L’Hebdo pour diffuser les résultats du sondage Ifop sur « Les Français et la Bible », nous n’avons pas hésité à accepter.

C’était une occasion précieuse d’en savoir un peu plus sur les rapports des Français à l’un des textes sources de la culture occidentale.

Les résultats de cette enquête sont impressionnants.

Ils révèlent combien, au-delà du cercle des catholiques pratiquants réguliers et des protestants, la Bible est ignorée d’une très large part de la population française.

Comment ne pas y voir une « occasion ratée », comme le regrette la bibliste Roselyne Dupont-Roc dans nos colonnes…

Le sondage manifeste toutefois que les Français interrogés continuent d’accorder de l’intérêt à la Bible, mais pas au point de souhaiter massivement mieux la connaître.

Reste donc à ceux qui y ont goûté de partager leur appétit.

Élodie Maurot

Texte : Élodie MaurotData visualisation : ÉCLAIRAGE PUBLIC

S'abonner au Blog Seraphim

Cliquer ICI

Partager cet article
Repost0