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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 22:28

Madeleine-Biardeau_6148.jpegLe Christianisme a su rencontrer la culture grecque. Apparemment, il n'a pas su rencontrer la culture hindoue. Pourquoi, à votre avis, n'a-t-il pas pris racine en Inde?

Poser ainsi la question, je crois que c'est mal la poser. C'est oublier que ce n'est pas par hasard si le Christianisme est né dans le monde méditerranéen, à un moment où la cuis! hellénistique y était partout répandue : autour du Christ, il y avait des gens qui parlaient grec : la mentalité des hébreux était déjà pénétrée de culture grecque ; et le Christianisme a commencé à se développer dans la Diaspora juive qui était de langue grecque.

Alors, penser que, puisque le Christianisme a su rencontrer cette culture grecque, puisqu’il a su s'en servir pour se formuler, il pourrait en faire autant avec d'autres cultures, c'est aller bien vite en chemin. Accuser les missionnaires de n'avoir pas su rencontrer les cultures auxquelles ils portaient le Christianisme, d'avoir voulu importer leur Christianisme avec son revêtement grec au lieu d'annoncer le Christianisme originel, cela ne me paraît pas évident. Qu’est-ce que c'est que le Christianisme dépouillé de son revêtement gréco-latin? Je ne vois pas du tout comment on pourrait revenir à un Christianisme originel, cela supposerait un au-delà de la tradition évangélique qui me paraît une illusion.

Par ailleurs, les autres cultures, à commencer par celle de l'Inde, se présentent comme des totalités dans lesquelles culture et religion sont difficilement séparables. Une religion s’enracine toujours dans une culture. Et une culture humaine sans religion, on ne sait pas non plus ce que c'est (même la société contemporaine qui veut se passer de religion, la remplace en réalité par des substituts).

Ce qui existe, ce sont des cultures qui trouvent leurs valeurs suprême et leurs croyances ultimes dans le domaine religieux. La religion née dans une culture donnée apporte à cette culture tout ce dont elle a besoin, parce qu'elle répond aux questions qu'elle se pose. Autrement dit, à une certaine conception de l'homme répond une certaine conception a l'Infini, de l'Absolu et vice-versa. Culture et religion se correspondent.

C'est pourquoi, lorsque des chrétiens veulent essayer d'employer un langage chrétien si dépouillé soit-il, si vidé de tout contenu philosophique précis soit-il, ils expriment quand même une certaine vision de l'homme et une certaine vision de Dieu qui sont celles de l'Occident chrétien. Je ne crois pas que l'on puisse remonter à quelque chose qui serait le Christianisme à l'état pur indépendamment de son insertion dans ce qui est devenu l'Occident, a donné l'Occident. Et c'est la raison fondamentale pour laquelle le Christianisme n'a pas pris en Inde : l’Inde et l'Occident sont deux univers différents, il n'y a pas communication d'un univers à l'autre.

De même, lorsque des Indiens acceptent d'écouter la parole du Christ, c'est toujours réinterprétant à la lumière de leur foi hindoue : par exemple en faisant du Christ un avatar à Vishnou. Cela ne veut pas dire qu'ils soient prêts à s'ouvrir aux valeurs chrétiennes. Ils ont ce dont ils ont besoin dans l'Hindouisme.

J'en arrive même à me demander comment, humainement, une conversion est possible bien qu'il y ait évidemment des conversions individuelles.

Humainement parlant, le Christianisme vous parait fait pour l'Occident?

Non seulement fait pour l'Occident, mais il est le fait de l'Occident. Il représente l'exprèssion de l'absolu dans la civilisation occidentale.

L'interpénétration des cultures est-elle à ce point inconcevable? Je pense à un texte de P. Monchanin disant que la théologie trinitaire ne serait vraiment approfondie dans l'Église que lorsque des Indiens seraient devenus chrétiens.

J'ai bien connu le P. Monchanin. La plupart de ses écrits datent de sa période lyonnaise avant son départ en Inde. Plus tard, il n'aurait pas affirmé la possibilité de conversions indiennes au Christianisme avec la même certitude. Il avait un esprit très fin, très pénétrant, il était trop honnête intellectuellement pour s'enfermer dans un système si celui-ci semblait démenti par les faits. L'échec de sa tentative de fonder un ashram chrétien de type hindou a été pour beaucoup dans l'évolution de ses idées. Je crois qu'à la fin de sa vie il était dans une sorte de nuit.

Personnellement, l'interpénétration des cultures ne me paraît guère réalisable. Une tentative comme celle du P. Le Saux (compagnon du P. Monchanin), pour situer le Christianisme comme un dépassement de l'Hindouisme me pose de graves questions.

Les hindous la réfuteraient vertement: ils ont conscience d'avoir des valeurs irremplaçables, et mettent le Christianisme au-dessous, exactement comme nous situons les autres religions par rapport à nous. Ce que les tentatives des Pères Monchanin et Le Saux ont apporté, c'est l'amorce d'un dialogue entre chrétiens et hindous, dialogue où chacun est respectueux de l'autre et cherche à le comprendre sans espérer le convertir. Cela me paraît très important.

Mais le fait d'avoir pratiquement consacré votre vie à l'étude de l'Inde n'a-t-il pas de répercussion sur votre Christianisme?

Si, cela en a beaucoup. Le problème central que posent les contacts permanents avec une religion, une culture étrangères, c'est celui de l'universalité du Christianisme et celui de l'universalité du salut par le Christ que, d'ailleurs, je dissocie finalement. Un chrétien peut parler de l'universalité du salut par le Christ. Quant à l'universalité de la religion chrétienne, c'est autre chose. Peut-être sera-ce possible à un certain stade de l'évolution de l'humanité, je n'en sais rien du tout. Personnellement, je ne vois pas la possibilité pour une religion d'être universelle dans la mesure où je ne vois pas l'homme dépasser les limites de sa culture.

Cette vision des choses change beaucoup l'attitude pratique et intellectuelle que l'on a vis-à-vis de la culture étudiée. On ne l'étudie pas comme quelque chose d'inférieur, ni comme quelque chose à absorber, mais comme un donné qui s'impose, un morceau d'humanité à respecter en tant que tel.

Je dois dire que je n'ai jamais eu la tentation de me faire hindoue. Si j'ai appris quelque chose, c'est à mieux apprécier ce qui est essentiel au Christianisme. Mais cela ne m'empêche pas de voir comment Dieu a parlé à l'intérieur de l'Hindouisme, et comment je peux penser en toute sérénité qu'il y a un salut des hindous — sans doute par le Christ — cela, je ne le vois pas, mais c'est ma foi qui me le dit.

Au contact de l'Hindouisme, vous avez mieux compris le Christianisme?

Certainement. Au contact de l'Hindouisme, j'ai compris que la charité était une valeur chrétienne si peu reconnue et respectée qu'elle soit à l'intérieur même du Christianisme. La démarche de rencontre de l'autre, dans l'Hindouisme, est tout à fait différente de ce qu'elle est en droit dans le Christianisme. C'est lié au fait que la religion hindoue est en relation avec une conception de l'homme différente de la nôtre, une conception où l'individu compte finalement assez peu. On ne sait pas ce qu'est l'homme individuel, on sait ce qu'est le groupe social, la famille, la caste. L'homme individuel, on ne le reconnaît comme tel que lorsqu'il a rompu tous les liens avec sa société, lorsqu'il est devenu religieux pour chercher la délivrance des renaissances.

Or le religieux hindou, c'est quelqu'un qui va d'abord essayer de réaliser l'Absolu en lui, après quoi il pourra se retourner vers les autres si ceux-ci le lui demandent, mais sans que ce soit, une exigence. L'exigence c'est, pour atteindre l'Absolu, d'être débarrassé de toute haine vis-à-vis d'autrui, de toute envie, de tout désir de violence, ce qui commande une attitude de paix à l'égard des autres. Mais l'autre est toujours second par rapport à cette démarche; c'est toujours pour soi-même qu'on la fait.

A l'origine, la non-violence est avant tout la recherche d'une pureté rituelle.

  Pour accéder au premier stade de l'expérience de l'Absolu, la condition préalable est d'être pur,en particulier de ne pas être souillé par le contact de la mort ou même par le désir de la mort d'une créature quelconque, humaine ou non (c'est pourquoi on est végétarien).

Naturellement, l'accent mis sur la non-violence se traduit au terme de l'expérience spirituelle hindoue par une attitude de grande bienveillance à l'égard d'autrui mais qui peut être à la limite une grande indifférence. Il me semble que c'est à l'opposé de l'expérience chrétienne, pour laquelle on ne peut aller à Dieu sans passer par les autres.

Faire saisir cette différence à des hindous, leur faire comprendre en quoi le Christianisme est original, m'a été impossible. C'est très frappant : leur conscience est formée autrement.

La fréquentation de l'Inde m'a aussi montré à quel point le phénomène Christ est important et central dans le Christianisme : Dieu fait homme. Cela n'a rien à voir avec les avatars de Vishnou.

Pouvez-vous préciser en quoi cela n'a rien à voir?

D'abord parce que les avatars de Vishnou ne sont pas forcément des avatars humains. Vishnou s'est incarné en poisson, en tortue, en sanglier... Ensuite parce que les avatars humains sont tout aussi mythiques que les précédents. Cela ne gêne pas les hindous: il n'y a pas trace chez eux des études que l'on tente actuellement chez nous sur les évangiles pour séparer ce qui nous viendrait du Christ historique et ce qui nous viendrait d'une tradition plus ou moins mythisée. Les hindous considèrent leur donné religieux en bloc comme un donné historique, mais qui remonterait à des antiquités très reculées.

De toute façon l'avatar ne vient pas pour se dévouer à l'humanité ni pour se sacrifier, Il vient pour sauver les bons et détruire les méchants. Il y a toujours un aspect guerrier et destructeur de l'avatar. Il restaure sur terre le bon ordre mis en péril par les méchants.

N'y a-t-il pas de possibilité de salut pour ces méchants?

Il peut y en avoir dans d'autres vies, au fil des renaissances possibles ou par la grâce du Dieu suprême. Mais ce n'est pas l'avatar qui les sauve. L'avatar vient les empêcher de prendre le pas sur les bons et rétablir la loi d'ordre sur terre. Il n'y a là rien de commun avec l'Incarnation du Christ. Tout ce qu'il y a de poids d'humanité dans la personne du Christ, tout ce qu'il y a de fraternité chez lui, ne se retrouve pas dans un avatar.

L'avatar, c'est Dieu qui s'incarne mais ce n'est pas un homme.

Si l'étude de l'Hindouisme m'a fait prendre conscience de l'originalité du Christianisme, elle m'a aussi permis de relativiser un certain nombre de problèmes auxquels on a attaché une importance disproportionnée et qui devraient être réglés depuis longtemps. Je pense, en particulier, aux problèmes que pose l'œcuménisme. Non que je minimise les différences doctrinales entre catholicisme, protestantisme et monde orthodoxe. Mais je pense que ces combats d'arrière-garde, qui font partie des soubresauts de l'histoire chrétienne, viennent en grande partie de ce qu'on s'est fabriqué des concepts et de ce qu'on en a fait la vérité. Le fait de m'être frottée pendant des années à des concepts entièrement différents des nôtres m'a appris à les manipuler avec une certaine circonspection, et à ne pas en faire des absolus.

Vous disiez tout à l'heure que l'interpénétration des cultures et des religions vous semblait difficilement possible. Que pensez-vous de l'intérêt actuel de l'Occident pour le yoga?

Je n'ai jamais été tentée de pratiquer le yoga, justement parce que j'ai été au contact de l'Inde et parce que le yoga me paraît une méthode spirituelle tout à fait extérieure au Christianisme. Je crois que si l'Hindouisme est imperméable au Christianisme, la réciproque est vraie.

Entendons-nous bien : il y a yoga et yoga. A l'heure actuelle, les gens sont tendus, anxieux, vivent sur leurs nerfs ; ils ont besoin de détente, et on leur propose des séances de yoga. On y ajoute quelques termes sanscrits, moyennant quoi les gens sont persuadés de faire du yoga comme les yogin de l'Inde. Mais cela n'a rien à voir. Ils ne vont jamais au-delà de certains exercices de gymnastique, qui sont peut-être empruntés au yoga, qui permettent une détente corporelle et nerveuse, mais qui sont complètement séparés de toute la métaphysique implicite que suppose le véritable yoga.

Avoir besoin de ce yoga-gymnastique, pour des raisons psychologiques et temporairement, peut être valable. Cela peut aider, dans notre civilisation déboussolée, à retrouver l'harmonie avec son corps. Le même phénomène se produit d'ailleurs actuellement en Inde, où de plus en plus d'Indiens qui vivent dans le monde prennent des leçons de yoga, avec des professeurs de yoga qui se font payer et qui ne sont absolument pas des yogin. Mais c'est un phénomène psychologique qui n'a pas de rapport profond avec la spiritualité hindoue.

Le véritable yoga est vraiment inséparable de l'Hindouisme, aussi bien dans son itinéraire que dans ses buts. Le but, c'est la réalisation de l'Absolu, l'expérience de l'Absolu.

Dans le Christianisme, on ne fera jamais de la réalisation de l'expérience mystique suprême — quoi qu'on veuille mettre sous ce terme — le but même de la vie. On sait que cela peut exister, on peut même le désirer, mais ce n'est pas le critère de la vie chrétienne. Le critère, c'est l'amour de Dieu, et l'amour des autres. A l'intérieur du Christianisme, des spirituels ont prêché une doctrine qu'on peut appeler mystique, mais qui est accessible à tous et qui demande d'abord une très grande humilité, un grand détachement de soi.

Ils se méfieraient d'une méthode comme le yoga, qui consiste à monter vers l'Absolu à la force du poignet. Il faudrait apporter des nuances à ce que je suis en train de dire, parce que les yogin hindous eux-mêmes sont les premiers à prêcher le détachement de soi et sont parfaitement conscients du danger qu'il y a pour un yogin de se croire le maître de tout et de rater ainsi le but qu'il s'est proposé. Il reste que la méthode du yoga, employée par des Occidentaux qui ont déjà une conscience d'eux-mêmes très développée, est dangereuse.

Quand on me dit: «Depuis que je pratique le yoga, j'arrive à mieux me concentrer pour prier, j'ai besoin de moins d'heures de sommeil», je réponds: «Est-ce que la concentration parfaitement réussie est le signe que votre prière est bonne? Si vous vous y complaisez, non. Dans le Christianisme, cela ne peut pas être un critère. » De même, il vaut mieux dormir deux heures de plus et ne pas s'enorgueillir de ses performances en ce domaine. Je crois que cela finirait par éloigner subrepticement du Christianisme. Les méthodes, comme les croyances, sont profondément différentes.

Les Hindous suivent un chemin vers Dieu, ou plutôt vers le Divin, qui les conduit, de renaissances en renaissances, vers la libération, c'est-à-dire la perte de toute individualité, la fusion dans le Divin. Les chrétiens suivent un chemin qui les conduit vers un Dieu personnel, vers un au-delà personnel, où chaque être humain se retrouvera dans la communion à Dieu.

Cela dit, et tout en tenant essentiellement à cet aspect personnel du Christianisme, je crois qu'il faut beaucoup augmenter la part de la théologie négative, c'est-à-dire penser que Dieu dépasse tout ce que nous pouvons en dire, et ne pas trop vouloir formuler d'idées sur l'au-delà : je crois que Dieu est amour, qu'il nous sauve par Jésus Christ et qu'il faut lui faire confiance pour tout le reste.

 

Madeleine Biardeau, propos recueillis par Éliane Gondinet, 2000 ans de Christianisme, Paris, 1975.

Madeleine Biardeau est une universitaire et indianiste française
http://fr.wikipedia.org/wiki/Madeleine_Biardeau 

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 22:26

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23 avril 2014 3 23 /04 /avril /2014 22:56

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Nous sommes de plus en plus nombreux à croire que Dieu n’existe pas. Et de moins en moins à percevoir la religion comme un besoin essentiel. Le reste du monde est plus croyant que nous.

Double paradoxe de l’époque : la religion est devenue davantage médiatique que sociétale ; les Français sont plus sceptiques que religieux, mais plus religieux que croyants. C’est ce qui ressort du sondage OpinionWay réalisé pour CLES fin septembre-début octobre, sur un échantillon de 2 000 personnes. Pendant cette même semaine, pas une journée sans images et commentaires sur le pape François, ni sans informations sur les tensions et violences autour des islamistes.

D’ailleurs, nos concitoyens en conviennent puisque plus des deux tiers pensent que la religion est un besoin essentiel qui va se maintenir. Mais davantage pour les autres que pour eux-mêmes puisque près des deux tiers, aussi, estiment que l’on peut réussir sa vie sans dimension spirituelle ou religieuse.

Conserver un lien avec une religion est, chez nous, plus répandu que la croyance en Dieu. Est-ce vraiment étonnant alors que les religieux parlent beaucoup plus fréquemment de morale sexuelle ou familiale que du rapport à la divinité ?

C’est la conception ancestrale de Dieu qui se porte le plus mal puisque, même chez les catholiques déclarés, moins de la moitié disent y croire. Et parmi ceux qui sont croyants, seuls 38 % continuent à concevoir Dieu comme celui décrit par les Ecritures saintes : une entité qui s’exprime, qui décrète, qui condamne, pardonne et que, surtout, l’on peut (et doit) prier. Pour la majorité des autres, c’est plus flou : ce serait la nature, ou une énergie surnaturelle ou… ils ne savent pas. Le credo de notre époque serait-il devenu : « Je crois, mais je ne sais pas très bien en quoi » ? 

En revanche, dans le déroulement de leur existence, ils sont 44 % à ressentir encore le besoin de rituels, qui ne restent religieux que pour la moitié de ces derniers.

Mais le plus difficile à encaisser, pour les représentants des grands cultes, n’est-il pas de constater que sur l’essentiel, c’est-à-dire la vie et la mort, on se passe de religion ? En effet, seuls 9 % d’entre nous attendent de la religion qu’elle donne un sens à leur vie. Et 46 % croient qu’il n’y a rien après la mort. Une conviction qui progresse en flèche puisqu’il y a huit ans, nous n’étions que 39 % à la partager.

Ce sondage décrit un pays profondément séculier où l’on est en train d’oublier Dieu. C’est la France en fort contraste avec le reste du monde. Car autour de la planète, cette a-religiosité n’est partagée, à ce point, que par les Chinois et les Tchèques.

Jean-Louis Servan-Schreiber

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Sondage OpinionWay réalisé en ligne pour CLES du 25 septembre au 3 octobre 2013 

sur un échantillon de 2 017 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

http://www.cles.com/enquetes/article/la-majorite-des-francais-se-passent-de-dieu

 

Lire l'article complet avec l'analyse de Jean-Louis Servan-Schreiber. En tant que chrétien on ne peut pas suivre l'auteur qui n'a pas la foi et voit dans les religions une "invention" mais sa réflexion a le mérite de nous faire réfléchir sur notre propre foi et notre environnement.

http://eocf.free.fr/compression/sondage_cle_croyances.pdf

 

 

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